Les personnels s’indignent de ce manque de considération alors que des solutions existent : des logements de fonction sont vides depuis 3 ans au sein du collège et d’autres encore, annexés à l’ancien collège Jean Vilar, à moins de 2 km du collège. La préfecture a la possibilité de proposer des solutions, comme elle l’a prouvé en logeant à partir de mardi 9 novembre les 11 familles de l’école Gilbert Dru.
Déterminés à ne pas laisser dormir des enfants dans la rue alors que le froid et les intempéries commencent à s’intensifier, ils exigent que des solutions soient rapidement proposées. D’autant que ces enfants scolarisés au collège, au lycée ou en école, ont besoin de sérénité pour pouvoir gérer au mieux leur scolarité. Les personnels continueront donc d’occuper tout le week-end leur établissement scolaire.
Les personnels rappellent que que l’hébergement est un droit inconditionnel ( l’article 3452-2 du Code de l’Action sociale et des familles, qui a force de loi stipule : « Toute personne en situation de détresse a accès, sans aucune condition de régularité de situation, à tout moment à un hébergement d’urgence. »).
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