Jean-Michel Blanquer, ministre autoritaire, en avait décidé ainsi : les écoles ne fermeraient pas.
Jeudi soir, Macron annonçait le contraire pour le lundi 16 mars. Pendant trois jours, les ordres et contre-ordres se sont succédés, laissant les personnels dans la plus complète incertitude jusqu’au dernier moment.
Lundi encore, certain-es ne savaient toujours pas si elles et ils devaient se rendre dans leurs établissements. Lundi encore, des chefs d’établissement zélés faisaient pression sur les personnels, enseignants, d’entretien, d’accueil, de vie scolaire pour qu’ils et elles soient « à leur poste » le matin, au mépris du danger que représente désormais tout contact dans un espace clos.
Plusieurs organisations syndicales ont réagi, fortement, pour imposer que les personnels ne soient pas mis en danger, et les ont appelé si nécessaire à faire valoir leur droit de retrait pour cela.
La seule certitude concernait les élèves qui ne devaient pas se rendre dans leurs écoles et établissements.
Exception faite des enfants des travailleuses et travailleurs de la santé, en première ligne face à l’épidémie, et qu’il est logique et nécessaire de prendre en charge avec toutes les mesures de protection nécessaires pour les élèves comme pour les personnels en charge de cet accueil.
Toute réquisition de personnels qui se ferait sans assurer des conditions de sécurité mettrait en danger tant les personnels que les élèves et leurs parents !
>Pour une contre-offensive trans à la Plume Noire le 20 avril
L’UCL Lyon et l’OST vous invitent à une discussion sur l’urgence de la contre-offensive trans le samedi 20 avril à 17 h à la Plume Noire. Nous commencerons par un arpentage du texte de l’UCL, avant de discuter avec l’Organisation de Solidarité Trans de l’offensive transphobe en cours, et des...
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