Après nous avoir fait matraquer et avoir brûlé nos maigres moyens d’expression, la présidence nous parle maintenant de « son attachement à la liberté de discussion, au débat démocratique et à la nécessité du respect des personnes ». Alors même qu’elle affirme que « l’université ne peut tolérer ni occupation ni blocage », elle propose pour mercredi un vote électronique sur l’occupation de l’université.
Nous ignorons les journées de banalisation de lundi et mardi comme nous ignorerons la mascarade du vote de mercredi. Nous ne répondrons pas à ces attaques violentes et multiples par le dialogue et le débat mais par la radicalisation de nos actions. Désormais rien ne peut entamer notre détermination. Face à la violence de Journès et Chvetzoff [1], des vigiles, des flics et des étudiants qui cautionnent leurs méthodes, nous nous devons de répondre par l’autodéfense.
Grâce au blocage que nous allons revoter lundi, la fac restera ouverte à tous les étudiants qui veulent se joindre à nous, elle sera notre base arrière pour aller débrayer des lycées, bloquer des gares, des centres de tri postaux, des autoroutes et faire des manifs sauvages.
L’heure n’est plus au dialogue, bloquons tout !
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info