L’intersyndicale du Rhône comme l’AG des grévistes réunie le 13 juin pour amplifier la mobilisation contre les lois Blanquer appellent :
à la grève des examens à partir du 17 juin
à se réunir à 7h30 devant les centres d’examens qui l’ont décidé (lycée Jacques Brel à Vénissieux, lycée Doisneau à Vaulx-en-Velin...) (appel de l’AG des grévistes)
au rassemblement devant le Rectorat de Lyon à 9h30 (appel de l’intersyndicale)
à la manifestation entre le rectorat et la bourse du travail vers 11h (appel de l’intersyndicale)
à l’AG qui se tiendra à la bourse du travail à 11h30 pour décider des suites.
Communiqué de l’AG des grévistes éducation du 13 juin 2019
Non a la destruction de la fonction publique d’éducation ! ça suffit : bloquons Blanquer !!!
De la maternelle a l’université : rassemblons-nous et mobilisons-nous massivement a l’assemblée générale du 17 juin pour décider de la suite du mouvement dès le lendemain de cette journée de grève et d’actions.
Les personnels de l’éducation nationale se sont réunis en assemblée générale le 13/06/2019, jour de la commission mixte paritaire Sénat/Assemblée qui examinera la loi appelée pour l’école de la Confiance.
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Elle appelle le 17 juin, premier jour du Bac :
Les collègues de la Maternelle à l’Université à se mettre en grève pour manifester leur opposition totale à l’ensemble des mesures Blanquer
À se réunir à 7h30 devant les centres d’examens qui l’ont décidé (lycée Jacques Brel à Venissieux, lycée Doisneau à Vaulx-en-Velin...)
À se rassembler le plus massivement possible en AG à 11h30 à la bourse du travail pour décider des suites immédiates de la mobilisation (reconduction de la grève au 18 et aux jours suivants…)
Ni acceptables, ni amendables, les mesures Blanquer, dans leur ensemble suscitent le rejet de la profession. Selon le baromètre UNSA publié en mai dernier seulement 6,5 % de la profession soutient l’action du ministre. Inédit, ce soutien a chuté de 17 points parmi les IA IPR (inspecteurs d’académie inspecteurs pédagogiques régionaux). Ils ne sont plus que 32 % à approuver la politique ministérielle (source baromètre UNSA, café pédagogique).
Depuis cet hiver, les lycéens, les associations disciplinaires, les associations de parents d’élèves, le Conseil Supérieur de l’Education ont exprimé leur refus de ces projets. Des sociologues, des chercheurs en sciences de l’éducation ont dénoncé un ensemble de mesures conduisant à la mise en place d’un système éducatif profondément et officiellement inégalitaire.
La surdité du ministre à l’égard des critiques et des revendications pour un service public d’éducation juste et émancipateur s’est transformée en autoritarisme menaçant : article 1 de la loi pour l’école de la confiance, sanctions à l’encontre de collègues mobilisés, et récemment, publication d’une circulaire de rentrée limitant fortement la liberté pédagogique et balayant les programmes de 2015 pourtant validés par le Conseil Supérieur de l’Education.
Nous exigeons donc le retrait de l’ensemble de ces réformes :
loi Blanquer dite ’pour l’école de la confiance’
réformes du bac, du lycée général et professionnel
Parcoursup
et la mise en place de réformes qui tiennent compte de l’avis des professionnels engagés sur le terrain aux côtés des élèves.
L’administration cherche à briser le mouvement de grève contre les réformes en cours en exerçant de plus en plus de pressions sur les personnels enseignants et en mobilisant le personnel administratif pour assurer les surveillances d’examens et ainsi entraver le droit de grève ! En EPLE ou en services déconcentrés, ces pressions et autres actes d’intimidation ne sont pas acceptables et mettent gravement en danger le droit de grève.
L’intérêt des élèves est bien de pouvoir choisir réellement leur filière, leur avenir, en étudiant dans des conditions décentes sans avoir à souffrir l’école de Blanquer qui impose des discriminations et un manque de moyens sans précédent !
FAQ : la grève des examens en 6 points
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