« Indéfrichables... » a été peint de nuit sur les murs de la Friche au nez et à la barbe des policiers municipaux qui se trouvaient juste en dessous !

Friche parking : dernier acte

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Le 7 janvier un huissier passe sur le parking de la friche R.V.I pour signifier aux personnes occupant le « préau » et quelques camions qu’une expulsion prochaine est programmée. Les plaques d’immatriculation des véhicules garés avaient été relevées les jours précédents : les propriétaires sont donc tous convoqués à l’occasion d’un procès prévu le 24 janvier prochain...
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Mardi 12 janvier, nous apprenons que le procès en appel de la Friche, qui doit confirmer ou infirmer les 6 mois de délais accordés au Collectif Friche Artistique RVI par le juge des référés, est reporté au 2 mars...
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Nous constatons cette même journée que les espaces concernés par les deux permis de démolir délivrés le 17 décembre, soit trois jours jours avant l’incendie, correspondent exactement aux parties considérées comme sinistrées dans l’acte de mise en péril de la Friche. Y sont inclus des espaces ne présentant aucun risque, indépendants du bâtiment incendié... Pour preuve, les artistes désirant récupérer du matériel à l’intérieur ont pu circuler « librement » dans leur ateliers, du moins sans être accompagnés de personnel habilité à la sécurité des personnes, et ce sans aucune mesure particulière...
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Ajoutons que, depuis l’incendie, nous vivons avec une présence policière aussi démesurée qu’inefficace. Les rondes sont constantes, tous les corps de métiers représentés... Loin d’être traité.e.s en sinistré.e.s, nous sommes largement surveillé.e.s, et régulièrement sujet de plaisanteries grasses et discriminatoires portant essentiellement sur la précarité de l’installation sur le parking et notre solidarité/proximité avec quelques familles vivant en caravane.
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Cette occupation est la conséquence immédiate de l’inefficacité (volontaire ?) de la mairie lors des procédures de relocalisation. Pour les résidents temporaires de ce parking, il n’y a pas d’autre solution que de rester sur place, malgré les mauvaises conditions, afin de veiller sur le matériel entreposé là sommairement. Faut-il rappeler que, depuis l’incendie, le grand Lyon, la mairie centrale et celle du troisième arrondissement refuse toute communication avec les représentant.e.s du CFA, lesquels ont pourtant tout tenté pour prendre contact avec eux ?
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Bref, bref, bref... Fini les palabres, on reprend les choses en mains !
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Et ça commence vendredi prochain, 21 janvier à 10 heures du matin, place Saint Louis (Lyon 7^e), pour une Friche-parade qui devrait se prolonger tout l’après-midi...

Venez nombreux, nombreuses et tenez-vous au courant !