La journée du 9 janvier s’annonce déterminante. Macron a fait le choix de la confrontation et joue l’enlissement en choisissant de rester sourd au mouvement social en cours. Face à son mépris et à son idéologie de transformation libérale du pays, la meilleure réponse c’est la mobilisation générale de toute la société , salariés, fonctionnaires, artisans, chomeurs, étudiants, retraités pour dire non à cette réforme comme à toutes les réformes libérales que lui et ceux de son camp imposent à toute l’europe et au reste du monde.
Plus que jamais il faut faire nombre et rejoindre le mouvement social.
Une réforme d’injustice sociale
Depuis le 5 décembre, Macron et sa clique souhaitent nous imposer son projet de retraite à point qui n’a qu’un seul objectif, celui de faire baisser les pensions à venir. Le Medef est d’ailleurs bien seul à soutenir ce projet. Cela engendrera que celles et ceux qui pourront se tourneront vers les retraites par capitalisation, pour les autres ce sera des boulots de merde pour essayer de joindre les deux bouts.
La stratégie du pourrissement
Le gouvernement a parié sur la fin de ce mouvement avec l’approche des fêtes de Noël, que ce soit en essayant de culpabiliser les grévistes, avec le renfort des médias sur la galère des personnes ne pouvant rejoindre leur famille. Ou encore en pensant que les secteurs en pointe que ce sont la SNCF et la RATP ne pourraient tenir seul deux semaines. Cela a été un échec, il n’y a pas eu de trêve. Pendant ces deux semaines, outre la poursuite de la grève, des rassemblements, manifestations, blocages économiques ont continué à se poursuivre sur le tout le territoire.
La stratégie de la division
Les appels à un compromis « rapide » (alors que ça fait maintenant la cinquième semaine que le premier sinistre ignore et méprise des millions de personne) veulent faire croire qu’un aménagement de la réforme pourrait permettre de faire cesser la grève. Or c’est la logique de ce projet qui est contesté dans la rue depuis le 5 décembre. Tout comme les salarié.e.s de l’Opéra de Paris le revendiquent, la lutte actuelle est pour nos retraites, mais aussi pour les générations futures.
Notre force : la grève et les blocages
La grève est installée dans le pays depuis le 5 décembre. Les secteurs en pointe ces dernières semaines doivent être rejoints par tous les secteurs, car c’est l’ensemble des travailleur-euse-s qui est attaqué, du public comme du privé. La journée du jeudi 9 janvier doit être le point de départ d’un renforcement de la grève reconductible. Outre les manifestations, il s’agit d’amplifier les blocages économiques, comme cela a été le cas autour la zone industrielle du Havre avec plus de 1000 personnes, ou sur l’agglomération avec les blocages du port Edouard Herriot, du dépôt pétrolier de Feyzin, de dépôt TCL.
La CNT appelle l’ensemble des salarié.e.s à être massivement en grève le jeudi 9 janvier, à reconduire celle-ci le vendredi 10 et à réussir la manifestation populaire du samedi 11 janvier. Il est temps d’imposer d’autres choix de société à Macron et sa clique qui ne gouvernent qu’au profit du patronat. !
- Jeudi 9 janvier : Manifestation à 11h30 Manufacture des tabacs
- Vendredi 10 janvier : Manifestation de l’angle du boulevard Pinel-Jean Mermoz (lyon 8e) jusqu’au siège du Medef
- Samedi 11janvier : Manifestation à 14h de la place Lyautey à Bellecour
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