La Gryffe et la Coordination libertaire de Lyon

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La librairie La Gryffe est née en 1978. Daniel Colson la connaît bien, lui qui a participé à cette expérience collective depuis le début. Daniel Colson a donc choisi de nous montrer que l’histoire de La Gryffe s’est bâtie en quelque sorte sur les conflits et les différend(t)s. Nous publions ici le premier chapitre de son livre La Gryffe - La longue histoire d’une librairie libertaire paru en mai 2020.

Des conflits durs et difficiles. Mais, au final, toujours surmontés par son collectif, cette «  association d’anarchiste s  ». Depuis le début, cette activité autogestionnaire a décidé de ne jamais vraiment s’institutionnaliser pour résoudre toutes sortes de problèmes, quels qu’en soient les sujets  : du travail de tenue des permanences derrière la caisse au choix des livres à commander, de la réflexion sur tel ou tel engagement sociétal aux relations avec les structures proches et moins proches.

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Revenons aux origines. La librairie La Gryffe a ouvert ses portes en février 1978, avec la location d’un vaste local du quartier de la Guillotière, loin de la Croix-Rousse où le mouvement libertaire s’était d’abord implanté, au début des années soixante-dix. Ce local appartenait aux parents de deux copains, membres ou proches du mouvement libertaire. Une condition matérielle non négligeable pour la pérennité de la librairie [1].

On ne peut sans doute rien comprendre à la création de cette librairie militante si on ne la situe pas dans le contexte d’alors, et plus particulièrement dans les modalités de développement du mouvement libertaire lyonnais au cours des années soixante-dix et quatre-vingt du siècle précédent. D’où un rapide détour par cette lointaine histoire dont La Gryffe, dans son projet, son fonctionnement et ses orientations, est à la fois une des expressions et le tenace témoin.

Heureux ou malheureux, le hasard paradoxal du renouveau de l’anarchisme à Lyon au lendemain de Mai 68, c’est d’avoir vu quelque temps disparaître ses organisations historiques les plus traditionnelles. Des organisations qui avaient longtemps conservé la mémoire de l’Idée et de l’histoire anarchistes, mais qui – déjà très ébranlées et contestées par ses éléments les plus jeunes et les plus dynamiques – avaient été à proprement parler «  soufflées  » par l’explosion de Mai 68. L’Idée libertaire, partout présente autour de nous, dans les pratiques et dans les faits, était alors libre de tout héritier et de toute appropriation traditionnelle, en laissant ainsi à son renouveau sauvage et multiforme, la possibilité d’expérimenter de nouvelles formes d’expression et d’organisation.

Cette renaissance du mouvement libertaire à Lyon obéit à de nombreuses causes et résulte d’acteurs multiples et différents. Sous ses formes nouvelles et les plus explicites, elle peut être datée de 1973, avec la création d’un petit journal, IRL (Informations rassemblées à Lyon). Il prenait la suite d’un premier IRL (Informations recueillies à Lyon), créé par des militants issus de l’anarchisme dissident d’avant les événements de 1968 mais qui, pour leur part, prétendaient rompre radicalement avec l’idéologie anarchiste dont ils ne voulaient plus entendre parler [2].

Ce point, apparemment secondaire, n’est pas sans importance. Avec, d’un côté, des militants issus de l’anarchisme, mais plus ou moins gagnés aux idées du marxisme ultragauche et qui refusaient toute référence à leur appartenance idéologique d’origine, pour ne s’en tenir qu’aux actes et aux «  faits  » (les «  informations  » du titre d’IRL). Avec, d’un autre côté, des militants issus de Mai 68 qui se proposaient, eux aussi, de s’en tenir aux «  faits  » et aux événements, mais en les percevant à travers une histoire et un projet libertaires dont, pour leur part, ils prétendaient résolument se «  réclamer [3] ». Fallait-il ou non se dire anarchistes, en inscrivant les événements d’alors dans les innombrables histoires et récits des expériences et des idées libertaires ? Fallait-il, au contraire, sous la bannière de Marx et de Hegel, s’en remettre à la marche inéluctable d’une grande et unique Histoire qui se ferait toute seule, sans mots ni bavardages, sans anecdotes et petites histoires inutiles et nuisibles ?

Cette divergence est importante. Et elle fut âprement discutée [4]. À travers elle se posait crûment la division durable et mortifère du mouvement libertaire (au sens large), entre ses organisations traditionnelles, estampillées «  anarchistes  », gardiennes du passé et de ses cristallisations idéologiques ; et, de l’autre côté, des pratiques libertaires sans étiquette affichée – luttes ouvrières, étudiantes, mouvement des femmes, squats, ouvertures de locaux alternatifs, lieux de vie, réseaux anarcho-autonomes, agitations et pratiques diverses, illégalistes et autres porteurs de cagoules (les ancêtres des «  black blocs  »)… ; des pratiques nombreuses et diverses, qualifiées par les premières du terme plus ou moins péjoratif de «  mouvance  », dans un rapport étonnant où pratiques et «  mouvements  » se transformaient en simple périphérie ou préliminaires aux yeux des invariances idéologiques d’alors.

Le but d’IRL, puis de la Coordination libertaire de Lyon et de la librairie La Gryffe, était explicitement d’empêcher cette division et cette opposition entre pratiques et idées transformées en idéologies. Non en sacrifiant les secondes aux premières, mais en montrant comment les unes et les autres étaient les deux visages d’une seule et même réalité. Il s’agissait pour nous, d’une part de donner sens aux événements d’alors, de les réinscrire dans la longue histoire des mouvements libertaires que nous découvrions, et, d’autre part, d’empêcher l’anarchisme de se replier de nouveau sur lui-même, de se transformer en simples groupements idéologiques.

IRL est créé en 1973, le Collectif libertaire en 1975, la Coordination libertaire en juin 1978, quelques mois après l’ouverture de La Gryffe [5]. Tout se passe donc dans un temps très court et à avec un événement fondateur  : l’ouverture, en 1975, d’un local à la Croix-Rousse, 13, rue Pierre-Blanc, une ancienne blanchisserie, avec le magasin comme salle principale meublée par une grande table et des bancs que des copains menuisiers avaient fabriqués, et deux petites pièces à l’arrière. [6]
À l’origine du Collectif libertaire, on trouve une vingtaine de militants, des hommes, jeunes pour la quasi-totalité d’entre eux ; le petit collectif d’IRL ; des individus sans attaches partisanes, des instituteurs de Vénissieux, quelques militants issus de l’ORA et de la FA, et sur le point de prendre des responsabilités au sein de la CFDT autogestionnaire d’alors.
Très vite, les activités et les raisons d’être du Collectif, puis de la Coordination, ont pris de l’ampleur en raison de l’investissement de ses membres dans les nombreuses luttes de l’époque, mais aussi par son ouverture, sans exclusive, à toutes celles et ceux qui étaient intéressés par son projet. Chaque réunion au 13, rue Pierre-Blanc fonctionnait à la manière d’une assemblée générale ouverte à tous et toutes, y compris pour la confection de la revue IRL, également ouverte à tout le monde, où tous les jeudis chaque article proposé était lu et âprement discuté.
Au risque d’être fastidieux, on peut dresser, dans le désordre, une liste non exhaustive des courants, groupes et structures plus ou moins durables qui ont été en relation ou fréquenté le Collectif puis la Coordination  : les étudiants du CAL (Comité d’action libertaire), nombreux mais loin d’être majoritaires dans le collectif [7] ; les syndicalistes [8] (de Travail au Noir), les féministes (Groupe femmes libertaires), des squats (le Rap’Thou), les Travailleurs libertaires de Vénissieux, quelque temps proches de l’ORA [9], les objecteurs et les groupes «  insoumission  » et «  insoumission totale  », issus de l’antimilitarisme, un comité de quartier de la Croix-Rousse, le CUL, qui possédait son propre local (rue Burdeau) et ses propres et diverses activités, Wolnitza (salle de concert et bar associatif), des militants du CAP (Comité d’action des prisonniers), La Vitelotte (un atelier de menuiserie), La Passenade, un groupe d’organisation collective d’alimentation, le petit restaurant Le Goût de canon [10], puis le vaste établissement collectif Aux Tables rabatues [11], le journal Zaâma d’banlieue, qui devait donner naissance aux JALB (Jeunes Arabes de Lyon et banlieue), etc.
À côté de ces composantes plus ou moins proches ou présentes aux réunions hebdomadaires de la rue Pierre-Blanc, d’autres groupes et activités devaient naître directement du Collectif puis de la Coordination, non d’abord comme instruments ou comme moyens techniques d’une organisation politique traditionnelle, mais comme foyers de nouveaux collectifs et de nouvelles activités et préoccupations radicalement autonomes et au service de tous, devenant à leur tour des composantes de la Coordination qui avait largement contribué à leur naissance. De ces moyens, collectifs et activités autonomes, citons en vrac  : IRL lui-même, qui d’Informations rassemblées à Lyon se transforme en Informations et réflexions libertaires (le «  troisième  » IRL), ACL (Atelier de création libertaire) qui deviendra la maison d’édition que l’on connaît, mais aussi l’organisateur d’un grand nombre de rencontres internationales militantes et universitaires, au fur et à mesure que l’anarchisme se mettait à devenir un objet académique fréquentable (et source de publications). Citons encore l’association l’ACLR (Association pour la culture et les loisirs rationalistes) qui servait de couverture légale au local de la rue Pierre-Blanc, les journaux Café Noir, Travail au noir, et d’autres, sans doute oubliés, le Bulletin, puis CL2, de la coordination, le CDL (Centre de documentation libertaire), toujours très vivant et qui, dans ses archives, conserve l’essentiel des traces laissées par la renaissance de l’anarchisme à Lyon au cours des années soixante et soixante-dix ; Centre de documentation qu’abrite toujours la librairie La Gryffe, gratuitement et en totale indépendance (réciproque). Citons encore la création d’une imprimerie, ISA puis MAB (Mon artiste est un boucher) qui suivra son histoire particulière mais dont le matériel initial fut acheté par la Coordination libertaire au lendemain de Journées libertaires particulièrement réussies (financièrement et politiquement). Et enfin la librairie La Gryffe dont il est question ici.
Deux dernières remarques avant d’en arriver à la librairie  :
1o Dans leur brève existence – une quinzaine d’années –, le Collectif puis la Coordination libertaires sont devenus une force sur Lyon, une force modeste, bien sûr, mais qui, à côté des gros appareils partisans et syndicaux au début de leur déclin, se présentait nettement comme une alternative possible (à proprement parler anarchiste) aux nombreuses organisations autoritaires d’extrême gauche (maoïstes et trotskistes pour l’essentiel). La Coordination a alors été à l’origine de nombreuses actions et initiatives  : au moment des élections de 1978 et du pressentiment catastrophique de ce qu’allait être la victoire de l’Union de la gauche, par exemple [12]. Mais aussi à travers l’organisation de Journées libertaires qui, dans leur ampleur croissante, réuniront, au milieu des années quatre-vingt (au centre Pierre-Valdo) plus d’un millier de participants, ou encore des initiatives aussi importantes que l’organisation, au début des années quatre-vingt, d’un meeting (quatre cents participant·es) avec des délégués polonais du syndicat Solidarność.
2o La seconde remarque porte sur le refus de la Coordination – en dépit ou à cause de la nature de sa force et de ses développements – de se transformer en organisation politique  : en interne, dans la hiérarchisation et le contrôle officiel ou occulte des collectifs et initiatives qui la composaient ; en externe, en refusant de prendre part à la scène politique locale avec ses cartels d’organisations, ses «  appels  » et autres lieux vides, formels, et politiciens que se disputaient les nombreuses organisations politiques d’extrême gauche. Un texte de la Coordination [13] formule bien ce refus explicite et volontaire, à propos des «  signatures  » d’organisations justement lorsqu’il explique en quoi «  la Coordination libertaire n’est pas un nouvel outil de pouvoir (parti)  », «  donc pas de signature en son nom  » sauf de façon exceptionnelle, en cas d’accord unanime. De ce refus propre à la Coordination, on trouve également une indication indirecte, mais parmi les plus parlantes, dans les choix humoristiques de ses nombreux intitulés  : Café noir, Travail au noir, mais aussi Accélère ! (ACLR) ; Mon artiste est un boucher (MAB) ou l’invraisemblable et provoquant CUL du Collectif utilitaire lyonnais, etc.

Notes

[1. En particulier Pierre (imprimeur de son état), un de ces deux copains, a fait partie du collectif de la librairie et on a toujours pu compter sur lui dans les rapports avec la «  régie  » de l’immeuble et dans le renouvellement des baux de location.

[2. On peut ainsi distinguer trois IRL assez nettement différents  : un premier IRL (Informations recueillies à Lyon) au lendemain de Mai 68 ; un second (Informations rassemblées à Lyon), de I973 aux débuts des années quatre-vingt, qui repart au numéro 1 ; et enfin un troisième IRL (Informations et réflexions libertaires) à partir de 1982 jusqu’en 1990.

[3. Voir IRL, no 8, octobre 1975 «  Pourquoi se réclamer de l’anarchisme  » suivi d’une polémique provoquée non par les nouveaux anarchistes mais par les anciens. Sur ce point voir, entre autres textes, IRL, no 9, 1976 «  Pourquoi se réclamer de quoi que ce soit ?  », un texte d’Helios L., un ancien animateur du groupe ORA (Organisation révolutionnaire anarchiste) [les textes n’étaient pas signés à l’époque, NdÉ] ; voir également la lettre d’un ancien participant du premier IRL (no 3, 1974) et la longue missive de Christian Lagant, un des animateurs de Noir et Rouge - cahiers d’études anarchistes révolutionnaires, qui parut de 1956 à 1970 (IRL, no 11, 1977).

[4. Au moment de la parution du second IRL, des camarades proches de la revue n’hésitèrent pas à distribuer un tract au cours d’une manifestation, où, sans considération pour l’extrême modestie de notre entreprise, ils dénonçaient le «  racket  » des anarchistes sur le mouvement et les idées de Mai 68, en le mettant sur le même plan que les ex-maoïstes du journal Libération qui venait d’être lancé !

[5. Sur la naissance de la Coordination voir IRL, no 20, juillet 1978  : «  À propos de la coordination  ». Une remarque n’ayant rien d’anecdotique est ici nécessaire. En écartant les vieux intitulés de «  groupe  » (pour la FA) ou d’«  organisation  » (pour l’Organisation révolutionnaire anarchiste, ORA, ou l’Organisation communiste libertaire d’alors, OCL), en reprenant sans plus de réflexion, le terme «  collectif  », hégémonique pendant et après-Mai 1968, la «  rue Pierre-Blanc  » se percevait comme un lieu ouvert à tous. Le nouveau nom de «  coordination  » prenait seulement en compte le surgissement d’autres entités non politiques, ouvertes et singulières  : le Groupe insoumission, la coopérative la Vitelotte, le restaurant Les Tables rabatues, IRL, mais aussi le Collectif libertaire bien sûr, et le CUL (Comité utilitaire lyonnais), ces deux dernières structures possédant chacune des locaux à la Croix-Rousse. Le «  collectif libertaire  » se fondit aussitôt dans la nouvelle association et «  le 13, rue Pierre-Blanc  » devint, non le siège d’un cartel d’organisations mais un «  foyer  » commun ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitaient s’y retrouver (et ils furent très nombreux).

[6. Qui eut la chance, hélas sans effets, de recevoir la visite de Louis Mercier-Vega (et d’un de ses camarades) quelque temps avant sa disparition, mais dont nous ignorions tout à cette époque (comme nous ignorions tout ou presque tout de Christian Lagant).

[7. Comme la plupart des mouvements d’extrême gauche, le collectif puis la coordination libertaires de Lyon se caractérisaient par l’absence d’ouvriers d’usine, mais comparés aux militants d’extrême gauche (les trotskistes de la LCR par exemple), ses participants et militants étaient massivement d’origine ouvrière et populaire (communaux, jardiniers, menuisiers, etc.).

[8. Mais pas les copains (nombreux) de la section CFDT des PTT de Lyon-gare qui, sans animosité particulière, regardaient avec méfiance l’anarchie volontaire du fonctionnement du 13 de la rue Pierre-Blanc, ce qui ne fut pas sans conséquence au moment du premier grand conflit au sein de La Gryffe, comme on le verra plus loin.

[9. Voir IRL, no 2, 1974.

[10. Qui devait effectivement «  exploser  » dans des circonstances mal élucidées, début octobre 1976  : <https://rebellyon.info/Le-Gout-de-canon-explose-dans-la> .

[11. Avec un seul t à rabatues, pour suivre Rabelais et son Gargantua.

[12. Près d’une centaine de militant·es et de participant·es de la coordination se réunirent au Palais du Travail de Villeurbanne pour élaborer (à partir de commissions improvisées) un long document ronéoté de 20 pages conservé par le Centre de documentation.

[13. Voir le bulletin intérieur de la Coordination libertaire, CL2, no 25, décembre 1987.

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