Marche de nuit non-mixte à Lyon le 8 Mars

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Contre les discriminations au travail, contre l’assujettissement à la norme des corps, contre le silence face aux violences, pour une disponibilité pour nous-mêmes : Féministe tant qu’il le faudra !
Rendez-vous, vendredi 8 mars à 20h Place Antonin Poncet pour une marche de nuit non-mixte !

Des individues, collectifs, organisations féministes lyonnais qui marcheront sans étiquette !

Lire le Compte-Rendu de cette manifestation : Contre le patriarcat, je me lève et je me bats, retour sur la marche de nuit non mixte

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Appel à la marche de tout.e.s !

Nous sommes des femmes, meufs, gouines, noires, travailleuses, handicapées, mères de, à serre tête, blanches, grosses, anciennes ...
Nous sommes à diadème, hétéras, chômeuses, morenas, bisexuelles....
Nous sommes sans papières, ados, enfants, adultes, trans, baraques, précaires, filles de, immigrées...
Nous sommes asiatiques, petites, voilées, à capuche, épilées et bien plus encore...
Nous sommes des collectifs, des syndicats, des associations, des individu.e.s....
Nous sommes en marche !

Marche contre les discriminations au travail, marche contre l’assujettissement à la norme des corps, marche contre le silence face aux violences, marche d’une disponibilité pour nous-mêmes !

Marche contre les discriminations au travail !

Nous gagnons 27% de moins que les hommes, nous sommes 82% des travailleurs pauvres, nous sommes en lutte permanente pour accéder à des postes dits « à responsabilité », nous sommes majoritaires dans les secteurs éducatifs, sanitaires, sociaux, domestiques et sexuels ; secteurs déconsidérés par la société. Et pour autant quand nous parvenons être garagistes, plombières ou ingénieures, c’est une bataille constante pour la reconnaissance. Sans oublier la double discrimination raciste et sexiste qui entraîne une double exclusion à l’embauche.

Marche pour une disponibilité pour nous-mêmes !

Parce que nous revendiquons notre droit à être disponibles pour nous-mêmes. A nous appliquer l’attention et l’écoute que l’on porte aux autres et qui sont habituellement considérées comme aptitude naturelle ne méritant pour seul retour que le mépris, que d’être bâillonnées, mises en concurrence, enfermées dans la sphère privée et divisées.

Marche contre l’assujettissement à la norme des corps !

Quotidiennement, la société nous impose des diktats corporels et sexuels :
- tu répondras aux codes esthétiques imposés par la publicité et les médias
- tu seras sainte ou salope
- tu seras frigide, énervante, ridicule, inintéressante, rétrograde, si tu ne baises pas
- gouine, ta sexualité sera considérée incomplète car sans phallus
- ton corps, ton sexe, ton anatomie, ta santé, tu méconnaîtras
- violée agressée le soir que tu portes un voile ou une mini jupe, tu l’auras bien cherché !
- un sexe te sera assigné à la naissance, ne te quittera pas comme tu ne le quitteras pas sans graves conséquences sur ta vie sociale et familiale
Et tant d’autres encore !

Marche contre le silence face aux violences !

Parce que l’une de nous est violée par un proche toutes les 7 minutes, parce que l’une de nous meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint, parce que nos orientations sexuelles et nos identités sont un vecteur de violence quotidienne. Nous exigeons que notre NON face à toutes ces injustices soit entendu et respecté qu’il soit exprimé par nos mots, nos gestes, nos regards, nos attitudes, nos silences.

En cette journée du 8 mars, journée internationale des luttes des femmes, nous réaffirmons notre détermination à agir contre ce système de dominations hétéro-patriarca-capitaliste-raciste-sexiste-classiste-validiste-agiste !

Nos identités nos corps et nos choix sont multiples et pas uniques.
Féministes, tant qu’il le faudra !

Des individues, collectifs, organisations féministes lyonnais qui marcheront sans étiquette !

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La précédente marche non-mixte a eu lieu à Lyon en 2011, lire :
-  Marche de nuit non-mixte à Lyon le samedi 26 novembre
- Fortes, solidaires et en colère : dans la rue contre les violences sexistes
- Retour sur la marche non mixte

Quelques articles de réflexion sur la non-mixité :
- Aux gars, par un gars : ce que la non-mixité femmes a changé pour moi
- Patriarcat, non-mixité, auto-organisation
- Théorie(s) queer, féminisme(s) et non-mixité(s)
- Une réflexion sur les marches de nuit non mixte et leur historique, par l’OLS : Marcher la nuit...

D’autres rendez-vous féministes sur Rebellyon :
- Projections : Diagnostiquer la différence ? (9 Mars)
- Cabaret Féministe Cyborg le 16 Mars

vendredi 8 mars 2013

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  • Le 7 mars 2013 à 10:47, par zora la rousse

    @coucou : il y a la non mixité féministe "en général", et la non mixité de certaines actions, qui est différente.
    Je peux te dire, pour avoir participé à de telles manifs, que des types se croient tellement invincibles face à des femmes, même lorsqu’elles sont 80, le type sort de sa voiture pour taper...jusqu’au moment où il se rend compte que les 80 se regroupent autour de lui, et là, il commence à flipper et à rentrer dans sa voiture pour repartir (mais sinon, ça le dérangeait pas de faire l’homme violent sur une ou l’autre des 80...). Bref, l’enjeu d’une telle manif de rue non mixte, c’est d’affirmer, en actes, "on peut sortir sans chaperon masculin". Si la manif n’est pas non mixte, ça change totalement les choses (en gros, on le sait très bien, il aurait suffi d’un mec visible parmi les 80, pour que l’autre ne sorte même pas de sa caisse...ou bien sorte pour se battre avec "le mec", et je dis bien "se battre", et non pas "battre" comme il voulait le faire avec nous...).

    C’est différent de la non mixité de groupes féministes, à mon sens (bien que je participe à cette dernière aussi).

    @Le 5 mars 18:37

    Tu dis

    "Je suis d’accord sur le fait que le message des présidences n’est pas une bonne solution, et que si une fille se fait violer après avoir pris connaissance de ce message, elle culpabilisera probablement, étant « avertie », elle « n’avait qu’à pas sortir »."

    Voire elle sera culpabilisée par d’autres si elle sort quand même (c’est arrivé à une copine, sur le mode "qu’est-ce que tu fais là, dehors, dans le 8e, à cette heure ci ? Tu veux te faire violer ?"...

    "L’idée du mal viril : je ne suis que moyennement d’accord. À l’heure actuelle, quand on veut sortir avec des amiEs, on s’organise pour que pas une ne rentre seule, et que après avoir raccompagné tout le monde, les deux dernières rentrent et dorment ensemble. Ça évite de payer le taxi, pas envisageable pour des étudiantes. Et ça évite de rentrer seule, puisque le « violeur du 8e » semble s’attaquer exclusivement à des filles seules."

    On n’a aucune info sur ce fait à priori, donc on peut pas dire que s’il voit deux ou trois femmes en groupe, il n’agira pas (cf mon exemple du mec qui n’hésite pas à s’attaquer à 80 personnes en foule dans la rue...).
    Ni même que s’il voit une femme raccompagnée par un étudiant gringalet (ou plus mastoc), il s’abstiendra...

    "Pour le mode opératoire, on « sait » qu’il « attire » les filles dans des porches/recoins. "

    Tout ce qu’on sait, c’est pas grand chose. Mais il est évident (un cours d’auto défense féministe de base nous l’apprend vite) qu’il vaut mieux marcher en milieu de trottoir, ou de rue, d’un air assuré, que raser les murs et recoins d’un air apeuré (source : cours d’autodéfense féministe). Même si on est morte de frousse (d’ailleurs, avoir un air assuré fini par donner un sentiment d’assurance...si si).

    Ceci dit, il semblerait que, pour les abonné.e.s du Progrès only, il y ait un scoop là dessus : http://www.leprogres.fr/rhone/2013/03/06/violeur-du-8e-les-enqueteurs-s-attaquent-aux-folles-rumeurs-ibwb

    Une autre chose est que se faire raccompagner par un homme qu’on connait, n’est pas forcément plus « sécurisé » que se raccompagner toute seule : moi je peux te dire que un soir de mouvement contre le CIP, en 1994, c’est pas par le mec lourd et relou de l’arrêt du bus, que j’ai subi des trucs...mais par celui qui m’avait si gentiment proposé de me raccompagner...et l’avait fait. Rappel : la plupart des viols et agressions sexuelles ne sont pas le fait du violeur du 8e, mais de personnes proches ou connues de la future victime, et ont le plus souvent lieu au domicile (soit de l’agresseur, soit de la victime). Surprise...

    « En tout cas il est vrai que le message des présidences devrait susciter un débat dans les orga féministes, et des réponses. Et si ce ne sont pas les présidences qui organisent ça, pourquoi ne pas tenter d’organiser des stages de self défense, par les assos ? »

    Par les asso, ça existe déjà : http://www.les-renseignements-genereux.org/ressources/11856?themeId=6300

    Le problème est que tant que ça reste « des asso », ça n’est pas accessible dans un catalogue d’activités sportives « grand public » et du coup ça reste marginalisé y compris pour les étudiantes...parce que en plus, y’a marqué « féministe », et féministe, c’est mal : c’est celles qui veulent castrer tous les hommes, c’est bien connu...
    Résultat des courses : si tu es une femme, étudiante, tu essaie de t’inscrire au cours de boxe, ou de taekwondo...à la fac...sauf que c’est blindé de monde, et d’une, que souvent, ça part du niveau supposé « des mecs » en savoirs faire d’affrontement physique (donc tu ne combleras pas tes lacunes ainsi...), et que enfin, ça t’apprend à donner des coups et en recevoir sur un tatami, mais ni à sentir « voilà ce que serait un affrontement réel », ni à anticiper l’agression et donc aucun truc d’autodéfense verbale (pourtant hyper importants en pratique - m’a servi plein de fois à éviter plein de grosses emmerdes...).

  • Le 5 mars 2013 à 18:37

    @zora la rousse : j’ai mis le « premier » message à la base, pour attirer l’attention sur ce problème.

    Je suis d’accord sur le fait que le message des présidences n’est pas une bonne solution, et que si une fille se fait violer après avoir pris connaissance de ce message, elle culpabilisera probablement, étant « avertie », elle « n’avait qu’à pas sortir ».

    Oui, l’idée de proposer des stages de self défense aurait été une bonne idée, avec aménagement des cours et non comptabilisation des présences au passage, sinon ça n’aurait pas fonctionné. Et cette idée devrait être étudiée par les présidences, ce n’est pas très compliqué à mettre en place.

    L’idée du mal viril : je ne suis que moyennement d’accord. À l’heure actuelle, quand on veut sortir avec des amiEs, on s’organise pour que pas une ne rentre seule, et que après avoir raccompagné tout le monde, les deux dernières rentrent et dorment ensemble. Ça évite de payer le taxi, pas envisageable pour des étudiantes. Et ça évite de rentrer seule, puisque le « violeur du 8e » semble s’attaquer exclusivement à des filles seules.

    Pour le mode opératoire, on « sait » qu’il « attire » les filles dans des porches/recoins. Le conseil, c’est le même que quand on est dans un pays du tiers monde où la nuit les trottoirs servent parfois de dortoir général : on ne marche plus sur le trottoir, on marche sur la route, on évite les recoins. Et si quelqu’un arrive, au risque de paraitre ridicule, on n’attend pas qu’il nous « demande l’heure », parce qu’une fois qu’il nous la demande c’est trop tard, ou ça peut l’être, il est trop prêt, soit on sait comment l’accueillir, le désarmer parce qu’il agit avec arme blanche, et on s’y prépare, soit on prend nos jambes à notre cou. Et si c’est un « gentil », il ira demander l’heure à quelqu’un d’autre.

    Dans la mesure du possible, on peut se déplacer en vélo, ça évite d’être à pieds, c’est pas mal non plus.

    Et enfin, ça n’est pas le lieu de dispersion qui m’inquiète, même si c’est vrai que ça pourrait être pas mal qu’on évite de se disperser dans le 8e s’il y « opère » toujours, c’était plutôt pour les filles qui auraient envie de venir à la manif et devraient rentrer de nuit chez elles, dans le 8e ou tout autre quartier désert -puisqu’à priori, maintenant, il n’opérerait plus uniquement dans le 8e-.

    En tout cas il est vrai que le message des présidences devrait susciter un débat dans les orga féministes, et des réponses. Et si ce ne sont pas les présidences qui organisent ça, pourquoi ne pas tenter d’organiser des stages de self défense, par les assos ?

  • Le 5 mars 2013 à 14:17, par coucou

    @zora la rousse : ton commentaire ne manque pas de ’piment’ et perso j’y ai retrouvé beaucoup de verités:TOUTES A LA MAISON !! C’est vrai que c’est risible et l’on se demande dans quel siècle on vit !!!! Pour parler en particulier de la manif ,il n’y a pas de risque ,car il y aura peut etre plus ’de force de l’ordre ’ dans les rues ....!!!C’est vrai qu’ il serait grand temps que l’on se reveille à nouveau .Suis pas à priori d’accord pour les manifs non mixte car j’espère que des hommes aussi partagent ces idées..

  • Le 5 mars 2013 à 11:18, par zora la rousse

    Bien.
    Concernant le souci pour cette marche de nuit, alias « le violeur du 8e » : c’est en effet un souci à prendre en compte. Mais ceci soulève avant tout la question du déroulement de la manif (où va-t-on passer collectivement ? A Saint Jean ou...dans le 8e pour faire peur à ce c...ard ? Aucune info n’est faite, à ce jour, sur le parcours proposé, et c’est bien dommage ! Déjà la précédent, si j’avais su avant d’y aller, qu’on passait par Saint Jean, j’aurais pas fait le même choix de chaussures et vêtements, mais bon...). Ainsi que du lieu de sa dispersion (il me semble évident qu’elle doit se disperser loin des lieux actuellement connus comme plus « à risques »...je pense que les organisatrices y ont pensé ;-) ).

    Mais tout ceci soulève un autre point qui est : l’absence de réactions féministes (et/ou pro-féministes) fédératives concernant le message inapproprié transmis par les présidences des trois universités, et dont on a copie ci-dessous.
    En effet, l’idée est « Nous vous invitons à ne pas sortir non accompagné(e)s et à rester vigilant(e)s, cela concernant surtout les étudiantes. »
    Le sous entendu est : jeunes filles, sortées chaperonnées par un étudiant viril à la sortie des cours, une fois la nuit tombée...sinon le loup garou du 8e viendra vous manger !

    Le hic, c’est que la plupart des étudiants ne sachant pas davantage se battre que la plupart des étudiantes, ça ne change quasiment rien au film... enfin si, ça change quelque chose : les jeunes femmes sont averties, donc si elles trainassent dans le 8e le soir non accompagnées, et sont violées, ben quelque part, ce sera un peu de leur faute, elles avaient qu’à respecter les consignes !

    Ces consignes sont inadmissibles, et devraient provoquer une réponse massive et unitaire du féminisme lyonnais : non au couvre feu pour les femmes pour cause de violeur de rue ! Exigeons des présidences des trois universités l’inscription immédiate, parmi les activitées du SUAPS, de la self défense féministe, adaptée aux besoins des jeunes femmes, afin de pouvoir continuer (ou commencer...) à être libres de sortir le soir !
    Une bonne réaction aurait d’ailleurs pu être la création immédiate d’une session de stage à l’adresse des étudiantes, plutôt que ces consignes qui les invitent (en toute sincérité car les présidents ne sont pas, là, mal intentionnés) à retourner au gynécée (lieu où jamais aucun violeur n’est embusqué, c’est bien connu)...

    Une autre bonne réaction des présidences, aurait pu être de divulguer, dans leur message, le mode opératoire du violeur, seul renseignement réellement utile à ses victimes potentielles que nous sommes toutes.
    Savoir que le type étrangle ses victimes par derrière permet par exemple de faire attention à attendre son tram adossée à la vitre de l’arrêt, rendant l’agression sur ce mode impossible. Savoir qu’il fauche les sacs à mains ou portables pour se laisser ensuite rattraper exprès et tendre ainsi un guet apens permet d’être avertie que si ça nous arrive, il faut se méfier d’où nous entraîne la poursuite de notre voleur (tiens, un endroit isolé, si je faisais demi-tour en courant, finalement ?).

    Mais on ne saura rien de tout ça.
    In fine, comme vigipirate et ses fouilles rituelles de sacs, les consignes des présidences instaurent et combattent tout à la fois un climat de peur, mais de manière purement conjuratoire et rituelle : « sortez chaperonnées, vous ne serez jamais capable de vous défendre contre ce monstre (c’est aussi ça que ça veut dire, le fait qu’on n’estime pas utile de vous communiquer son mode opératoire) ».

    Le violeur du 8e n’est, précisément, pas un monstre, mais un être humain de sexe mâle, qui n’attend qu’une bonne rencontre avec celle qui aura appris à lui envoyer le coup dans la glotte, dans le genou, dans les roustons...qu’il mérite pour lui apprendre que non, on n’est pas des victimes à vie, et qu’il rencontrera des obstacles disons, dissuasifs, voire douloureux et décisifs. Avant, bien sûr, son interpellation finale par les forces de l’Etat puisque c’est comme ça que ça marche aujourd’hui...

    Bref, je trouve vraiment dommage que la manif de nuit de ce 8 mars ne semble pas être l’occasion d’une critique, juste et acérée, de la politique des présidences d’université lyonnaises concernant ce violeur et l’info autour (info très tardive, consignes bidon et inappropriées à une réelle sécurité...).

    Bien cordialement,

    Zora la rousse, qui va toutes les semaines dans le 8e pour un round sur tatami, et apprendre à mieux répliquer au loup garou qui s’aviserait de l’y attendre à la sortie ;-)
    (je n’aimerais pas être à sa place, hé hé...)

  • Le 5 mars 2013 à 10:27, par Un Modo

    Je rappelle que les complément d’infos SONT des compléments d’infos, et que les trolls agressifs et les réactions stériles et non constructives sur la question de la non-mixité n’y seront pas publié. Des débats similaires ayant déjà eu lieu à l’occasion de la précédente manifestation non-mixte on vous incitera avant tout à aller voir les liens à la fin de l’article qui synthétisent les réactions -nombreuses- sur Rebellyon à ce sujet.

    Si vous avez vraiment quelque chose à dire sur cette question, au delà de ce qui a déjà été dit, vous pouvez toujours écrire un article (s’inscrire sur le site, ça prend 5mn, via le logo « publiez ! » en haut à droite).

    merci

    - La modération des compléments d’infos sur Rebellyon

  • Le 4 mars 2013 à 11:02, par bof...

    Des polemiques de ce genre ne ’volent pas haut ’ ,c’est sur :pour ce qui concerne l’orthographe ,il me semble que le masculin l’emporte !!!donc comme il y a collectifs qui est masculin ,je ne pense pas qu’il y est faute ....à voir

  • Le 3 mars 2013 à 20:54, par Boby

    « organisations féministes lyonnais »

    Comme le mot ’organisation’ est une et pas un, on dira qu’elles sont lyonnaisEs et non lyonnais.
    Au vu de la teneur de l’article, et au risque de passer pour un vieux con, c’est craignos de laisser passer ce genre de fautes...

  • Le 2 mars 2013 à 20:43

    Ya un soucis non pris en compte par cette marche de nuit.

    Ce sont les conseils adressés aux étudiantes par les universités ces derniers temps : restreindre les déplacements la nuit.

    Et on en dira ce qu’on en voudra, si la marche termine tard, mettons après 21h, si certaines filles jeunes, qui ne sauraient pas désarmer un individu, rentrent seules, alors oui, il y a des risques.

    Et je crois que c’est un manque de responsabilité de ne pas en tenir compte dans l’organisation de cette marche.

    Les circonstances actuelles sont particulières et méritent qu’on en tienne compte. Il ne s’agit pas de restreindre ses déplacements à longueur d’année -je considère que si nous vivons sans cesser de penser que nous risquons d’être violées, eh bien nous ne vivons plus vraiment-, mais dans le cas précis et vu le problème qui se pose actuellement.

    Message reçu par Lyon 2 :

    la Présidence de l’Université Lumière Lyon 2 vous rappelle qu’une enquête policière est en cours sur le 8e arrondissement. Selon les éléments dont nous disposons, nous vous transmettons des consignes de prudence pour vos déplacements. Nous vous invitons à ne pas sortir non accompagné(e)s et à rester vigilant(e)s, cela concernant surtout les étudiantes. Pour la sécurité de toutes et de tous nous vous invitons à respecter cette consigne simple.

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