Dans l’indifférence la plus absolue des populations, militaires, politiques et industriels privés ou d’Etat développent des projets d’armes particulièrement inquiétants : miniaturisation des armes atomiques conduisant à leur banalisation, intégration de l’homme aux systèmes d’armement, (projet FELIN : Fantassin à Liaison Intégrée), textiles intelligents, drône « libellule »...
Au coeur de ce meilleur des mondes guerrier possible, on retrouve sans surprise le pôle MINATEC de Grenoble, financé en grande partie par le ministère de la Défense.
Le ministère, par le biais de la DGA (Direction Générale de l’Armement) oriente ainsi la recherche dite civile, soutient « un tissu industriel de hautes technologies » et devient un acteur essentiel du développement industriel dans les secteur du textile ou de la micro électronique par exemple.
Ainsi, derrière la soit-disant recherche civile se cachent des recherches et des technologies communes (micro-puces, micro drônes de surveillance, drônes de combat) à visées sécuritaires (« de nombreux programmes de recherche menés aujourd’hui par la Défense contribuent donc à la sécurité »), policières (programme interministériel permettant d’assurer « la continuité entre les besoins de protection de la population, des forces de sécurité ou des forces armées contre le terrorisme NRBC », les plans VIGIPIRATE et l’état d’urgence de novembre 2005 en étant un exemple concret ») et militaires.
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