En 2015, Macron annonçait la future privatisation de l’aéroport Saint Exupéry de Lyon : l’Etat souhaite céder ses parts au plus offrant. Jusque là, le capital du 3e plus grand aéroport de Lyon était détenu par tout d’abord l’État, avec 60%, la Chambre du Commerce et de l’Industrie (25%) et les collectivités locales (15%).
La signature officielle a eut lieu le week-end dernier.
Et surprise, c’est Vinci qui remporte le pactole, avec son offre de 535 millions d’euros. Bercy précisera tout de même que « les autres critères pour la concession étaient également mieux remplis ». Ses concurrents, comme l’Aéroport de Paris (ADP) et les quelques investisseurs étrangers avaient cas mettre la main à la poche.
Vinci a annoncé que ses parts seraient partagées avec Predica, filiale du Crédit Agricole, ainsi que la CDC.
Le ministère de l’économie aurait justifié cette vente comme étant un soutien aux entreprises dont l’État détient des parts, ainsi qu’une contribution notable pour sortir du désendettement.
L’État reste tout de même propriétaire des murs de l’aéroport.
Cette nouvelle coïncide avec le rachat de l’aéroport de Nice par le consortium Azurra pour la somme de 1,22 millards d’euros.
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