Depuis plusieurs semaines, les arrestations, les convocations, les condamnations s’abattent sur elles et eux, les coups de matraques et tirs de flashball aussi.

Depuis les lycéen.ne.s de Bergson tabassé.e.s par la police devant leur lycée jusqu’aux 13 lycéen.ne.s de Levallois-Perret convoqué.e.s au commissariat et placé.e.s en garde à vue suite au blocage de leur lycée le 5 avril, les exemples sont nombreux de l’acharnement que subissent les lycéen.ne.s, souvent mineur.e.s.

Les enseignant.e.s ne doivent plus rester en salle des profs pendant que leurs élèves se font matraquer sur le trottoir, faire cours pendant que leurs élèves sont en garde à vue pour avoir défendu leurs droits, laisser les jeunes manifester sans se mettre en grève.

La CNT – FTE appelle l’ensemble des collègues à lutter aux côtés de leurs élèves, à être en grève les jours de manifestation, à être présent.e.s avec les parents d’élèves en cas de poursuites judiciaires.

La CNT - FTE condamne également les CPE et les proviseurs qui collaborent avec la police pour envoyer les élèves devant les tribunaux, tout en organisant des conseils de discipline et en excluant les mêmes élèves.

Nous appelons la FCPE et tous les parents à faire barrage aux sanctions administratives et aux exclusions dans les lycées et à exprimer leur refus de la collaboration entre les directions des établissements et la police.

Des dizaines de jeunes sont en effet mis.es en examen et encourent des peines de prison pour avoir défendu leur droit à un avenir digne. C’est inacceptable.

La lutte des lycéen.ne.s contre la loi travail est la lutte de tou.te.s : élèves, personnels de l’éducation, titulaires, précaires, profs, AED, c’est tou.te.s ensemble que nous gagnerons !