Le rendez-vous était fixé à 10h à Gerland (station de métro Debourg). Les manifestant-e-s ont défilé de la place Jean Jaurès à la place Bellecour, pour certains, et jusqu’à la place Sathonay pour d’autres afin de participer au repas de quartier annuel organisé par radio Canut.
Le cortège s’ébranle vers 11h pour se diriger place Jean Macé. Il regroupe syndicats (CGT, Solidaires, CNT etc...), partis politiques (NPA, LO etc...), collectifs (Ecole en danger, etc...) et organisations politiques (CGA, etc...) et non-encarté-e-s.
Tous âges et secteurs professionnels se retrouvent dans la manif : des écolier-ère-s aux retraité-e-s sont présent-e-s en passant par les lycéen-ne-s et les étudiant-e-s, les chômeur-se-s, les travailleur-e-s etc...
Après être passé sous la voie ferrée, le cortège emprunte l’avenue Jean Jaurès.
Arrivée à Saxe-Gambetta, la manif’ se dirige vers la Guillotière...
... puis emprunte le pont de la Guillotière...
... pour arriver place Bellecour, mais ça ne se termine pas ici pour tou-te-s : le cortège libertaire continue jusqu’à la place Sathonay pour participer au repas de quartier.
« En mai, fais ce qu’il te plaît »
Les organisations syndicales telles FO, la CFE-CGC (etc...) avaient décidé de manifester le 1er mai contrairement à leur habitude. Le contexte de crise économique en a été « l’élément unificateur ». Cependant des questions se posent sur l’impact de cette journée, pourtant porteuse de sens et symbolique.
Une telle journée ne suffit bien évidemment pas pour faire aboutir les revendications mais dans un mouvement de grève qui permettrait d’établir un véritable rapport de force de par les actions et les alternatives proposées par les travailleur-se-s. De plus, la démonstration de force tant voulue par ces syndicats n’a pas eu l’écho tant espéré : « la mobilisation de 1er mai sera plus importante que celle du 19 mars » pouvait-on entendre à la radio le 1er au matin.
Cette manifestation n’a en rien été une démonstration de force contrairement à ce qu’on relayer les médias dominants (« Jamais un 1er mai syndical n’avait eu une telle ampleur » lit-on sur le site du Monde) : même si à Lyon c’était une très grosse manif, on avait juste l’impression d’assister à une promenade annuelle, en oubliant le sens de cette journée, sans plus de conviction que cela... dommage...
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