Le GUD a beau tenter de se camoufler derrière des discours populaires, derrière des lâchers de ballons de baudruche bleu-blanc-rouge, il a beau tenter de se dire du côté du peuple, cela demeure un mensonge intégral. Le fait que, le 1 juin, deux de ses militants passaient en procès pour l’agression d’un professeur de mathématique, n’est qu’une illustration parmi d’autres du comportement haineux de cette clique.
Le GUD se nourrit de la misère, s’en sert pour monter les travailleurs et les exploités les uns et les unes contre les autres, sans jamais dire que la misère vient d’un patronat bien « de souche. »
Le GUD se moque que des SDF meurent dans les rues, se moque bien de la souffrance des travailleurs. Elle n’est qu’un marchepied pour légitimer leurs thèses racistes.
Le vendredi 2 juin, nous étions 250 à dénoncer ce discours sans vergogne. A affirmer notre solidarité avec l’ensemble des mal logés, l’ensemble des victimes de la précarité, de l’exploitation et de la misère. La pour affirmer que la lutte contre le capitalisme n’a pas de frontières, pas de patrie, qu’elle est internationale.
La police, en surnombre, une nouvelle fois, ne s’est pas contentée d’être une spectatrice neutre : elle a entravé l’action de contestation, en saisissant nos tracts, notre mégaphone -empêchant toute prise de parole et toute information vis-à-vis des habitants et des passants. Deux camarades ont, ainsi, été emmenés au commissariat et placés en garde à vue, pour des motifs futiles. Fouilles, intimidations, contrôles, encerclements… les méthodes de la police restent marquées par le deux poids, deux mesures. Pressions envers les antifascistes, tolérance sans limites pour les fascistes. Qu’attendre d’autre de la part d’un ministre de l’intérieur qui, lorsqu’on lui parle de nazis, répond Brigades Rouges et Bande à Baader ?
Le rassemblement s’est terminé dans une manifestation sauvage, offensive, scandant des chants antifascistes au travers des rues de Lyon.
Nous ne laisserons pas les fascistes former un bastion dans la presqu’île. Ce rassemblement ne forme qu’une première étape dans une lutte longue pour juguler la progression de l’extrême-droite à Lyon, pour la contrer et finalement la repousser. Nous appelons à nous rassembler de nouveau pour dénoncer la présence des fascistes, pour dénoncer leur discours menteur et opportuniste, pour rappeler leur vraie nature : des ennemis des exploités, des ennemis des classes populaires, des serviteurs zélés du patronat et des exploiteurs.
Rendez-vous le vendredi 09 juin 18 h – Place des Jacobins.
Le droit au logement n’a pas de frontières !
La place des fascistes est au cimetière !
Groupe Antifasciste Lyon et Environs
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