Au lendemain de la publication du rapport du GIEC, il est plus que nécessaire de prendre acte de leurs conclusions : « Il est clair maintenant que des changements mineurs, marginaux, en réaction ou en supplément ne seront pas suffisants », écrivent les experts.
L’agro-industrie est, à elle seule, responsable de plus d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, du fait de la déforestation massive, de l’élevage industriel et de l’usage des engrais de synthèse. Le secteur profite de la une complicité des états. Sans rien renier de leur racisme néo-colonial, la France et l’Union Européenne autorisent encore aujourd’hui l’exportation de pesticides pourtant interdits d’usage sur leur territoire.
Les conséquences de l’activité de cette firme sont désastreuses : pollution des eaux et des sols, cancers, malformations congénitales ou destruction de la biodiversité, disparition, précarisation et dépendance accrue des paysans et paysannes dans le monde entier. Les Monsanto papers ont révélé que c’est en toute connaissance de cause que la firme a contribué ces 50 dernières années à empoisonner les populations.
Bayer comme Monsanto se sont illustré par le passé dans leur participation aux pires horreurs de la guerre : du zyklon B à l’agent orange, leur industrie duale, civile et militaire, est mortifère.
Alors que l’horreur des conflits militaires vient dédoubler la guerre menée contre le vivant, laisser en activité cette multinationale est un crime que nos générations ne doivent pas commettre.
Quand Bayer-Monsanto et les autres multinationales de l’agrochimie affirment être à la pointe des sciences de la vie, nous ne voyons que la destruction de la vie et le ravage environnemental !
L’avenir doit s’écrire sans eux !
Nous ne laisserons pas cette multinationale et les autres dessiner le monde de demain. Il nous faut désarmer cette industrie meurtrière.
RDV à 12h30 samedi 5 Mars, place Valmy.
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