Ce fut un moment d’émotion immense lorsqu’elle a parlé de la façon dont avait été caché le meurtre de Edo et la mort de Soledad [1] ; ce fut intéressant au possible d’entendre cette femme expliquer que les luttes devaient elles mêmes faire leur propre information. La lutte du Val Susa à ce moment là était proche de ces journées de juillet 2001 où le pouvoir et les journalistes avaient désigné les manifestants comme des brigands. Si un immense travail n’avait pas été fait contre cette image, pour une information véritable, jamais la population n’aurait compris.
Pour la grande lutte du Val Susa contre le TGV, c’est la même chose. Elle rencontre les business politique, économique, médiatique et ceux ci ne prennent pas de demi mesure.
Seule leur information compte et tous les coups bas sont permis.
À une très petite échelle, mais c’est parce que le collectif commence son travail pour la manif de Chambéry, l’association « Nord Isère », proche des collectifs d’associations de madame Le Page, n’a rien trouvé de mieux que d’envoyer des infos mensongères et calomnieuses au président de la Communauté Montana [2]sur la manif de Chambéry et sur les organisateurs. La Stampa les a reprises dans son édition du vendredi 30 décembre.
Les habitants du Val Susa subissent eux depuis des mois ces campagnes d’intox. Ils viendront nombreux samedi à Chambéry pour rencontrer la population et expliquer leur point de vue.
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