Dans tous les lieux d’enfermement la violence est quotidienne. La prison pour étrangèr.e.s de Oissel près de Rouen, est un de ces laboratoires d’expérimentation de la répression.

Dans tous les lieux d’enfermement la violence est quotidienne. La prison pour étrangèr.e.s de Oissel près de Rouen, est un de ces laboratoires d’expérimentation de la répression.
Tous les premiers jeudi du mois se tient le Bistrot de la Caisse de solidarité à l’Atelier des Canulars. C’est l’occasion de se voir de manière régulière et conviviale pour soutenir les personnes touché⋅e⋅s par la répression. Cette année la rentrée aura lieu le jeudi 4 octobre
Il était venu de Savoie pour manifester à Lyon ce weekend avec les gilets jaunes, ce jeune d’une vingtaine d’années comparaissait pour participation à un groupement en vue de commettre des dégradations. Les policiers ont retrouvé sur lui : 7 pétards, des gants de moto, une bombe de peinture rouge, deux bouteilles remplies de peinture jaune, un masque à gaz et un couteau.
Il est arrêté vers 15h45 lors d’une dispersion, alors qu’il retournait en direction de la place Bellecour. Des (...)
Le verdict de notre procès du mercredi 26 décembre où j’ai été condamné à 18 mois de prison dont 6 avec sursis plus une interdiction de manifester pendant 3 ans a été un nouveau choc, après le choc carcéral que j’ai vécu pendant les 12 jours de détention provisoire. De même pour les trois autres Gilets jaunes, Tom, Dylan et Maria qui ont également été condamnés à de la prison ferme et à une interdiction de manifester.
On apprend sur Twitter qu’un Gilet jaune a été condamné à 8 mois de prison ferme pour avoir commis des "violences contre les forces de l’ordre", le 22 décembre dernier, lors de l’acte VI des Gilets Jaunes. L’info émane tout simplement du compte Twitter de la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes qui sans aucune retenue, se vante de la répression du mouvement des Gilets Jaunes. Le préfet en profite pour “saluer l’efficacité de la police nationale du Rhône, la coordination de la chaîne pénale et (...)
Ce 24 décembre, nous avons passé l’après-midi en comparution immédiate au TGI de Lyon. Voici la retranscription de deux affaires qui ont été jugées cet après-midi-là, un manifestant du 22 décembre et une personne sans papiers.
Le 22 juillet 2017, un surveillant commet des violences sur un détenu à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas. L’affaire n’éclot pas, jusqu’à ce que le détenu porte plainte et que l’enquête conclue à la responsabilité du surveillant, qui était jugé, mercredi 19 décembre 2018, par le tribunal correctionnel de Lyon.
Si l’avocate de la partie civile se tient du côté de la défense et qu’inversement, l’avocat de la défense, lorsqu’il se lève, le fait depuis les bancs de la partie civile, c’est que (...)
Ramy, le lycéen grièvement blessé à l’oeil lors d’une manifestation lycéenne à Vénissieux sera entendu par la police des polices lundi prochain. Il dit avoir été touché par un flash ball. Une plainte a été déposée pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une infirmité permanente ».
Ce vendredi 14 décembre des prisonniers du centre de rétention de Vincennes ont décidé de faire sortir leur parole de l’intérieur et leurs revendications. Dans les prisons pour étrangèr.e.s il y a toujours eu des révoltes individuelles ou collectives, des grèves de la faim, des résistances contre les déportations, des actes et des pensées de solidarités.. Au quotidien ces luttes restent invisibles, et quand ils et elles essayent de se révolter en face d’eux y a que les keufs et l’état.. Soutenons les ! Montrons leur notre solidarité ! Nous relayons ici le communiqué des copains de Vincennes.
En avril, les « 7 de Briançon » avaient manifesté contre des militants d’extrême droite venus chasser les migrants à la frontière franco-italienne. Accusés d’avoir aidé des exilés à pénétrer en France, ils viennent d’être condamnés à des peines de prison.
Dans le cadre de la sixième édition du Lyon Antifa Fest, le Groupe Antifasciste Lyon et Environs et les organisateurs du festival ont décidé de donner la parole aux familles qui ont perdu des proches à cause de la police. Ces mêmes familles, collectifs qui se battent pour que la vérité soit dite et que justice soit faite.
Après une fin de semaine pour le moins agitée avec l’entrée en scène des lycéen·ne·s et des étudiant·e·s dans toute la France aux côtés des gilets jaunes (voir, en ce qui concerne Lyon, ici, ici et ici) – on s’est rendu à plusieurs ce lundi aux comparutions immédiates rue Servient, pour voir comment se joue le service après-vente de la répression du mouvement actuel.
Des rassemblements d’avocats avaient lieu ce mercredi dans la plupart des grandes villes de France pour protester contre le projet de réforme de la justice. Le texte a été adopté par l’Assemblée nationale au alentour de minuit dans la nuit de mardi à mercredi en première lecture par 88 voix contre 83.
À Lyon ce sont quelques 300 avocats et personnels du ministère de la justice qui ont manifesté⋅e⋅s ce matin en direction de la préfecture. A partir de 14h un deuxième round c’est tenu dans (...)
Curieusement épargnée jusqu’ici malgré un contexte national particulièrement conflictuel, l’agglomération lyonnaise semble s’être réveillée au cours de la semaine dernière.
Un élève du Lycée Jacques-Brel à Vénissieux touché à l’œil en marge des manifestations jeudi 6 décembre porte plainte contre la police.
Il a été blessé sur le chemin du retour de son lycée et va peut-être perdre la vision de l’œil gauche. Selon son avocat, et les médecins ce serait à cause d’un tir de LBD, les représentants de la police disent que le lycéen aurait été touché par une grenade de désencerclement.
Le lycéen a porté plainte ce lundi contre la police pour violences (...)
Récit partiel et subjectif des manifs du 8 décembre.
Les syndicats Snes, Sud , FO, CGT et CNT tiennent à signaler la mobilisation massive dans les rues de Lyon avec plus de 3000 personnes, des lycéen.ne.s, des étudiant.e.s et des enseignant.e.s.
L’assemblée nationale vient de voter l’extension du dispositif d’anonymisation des policiers, des gendarmes et douaniers. Si le sénat confirme les amendements adoptés, le nom des flics pourrait disparaître de quasiment toutes les procédures juridiques. Inquiétant.
Depuis vendredi dernier, les lycéens se soulèvent. Dans un contexte à la limite de l’insurrection en France, le pouvoir craint explicitement une amplification des colères, et réprime sévèrement les mouvements de jeunesse. La Caisse de Solidarité recueille des témoignages de violences policières graves, en particulier à Doisneau à Vaulx-en-Velin, mais devant les autres lycées également : des lycéens passés à tabac, des tirs de flashball, des interpellations extrêmement brutales.
Malgré une médiatisation importante de la répression à Bure et de l’acharnement policier et judiciaire subi par les opposant-es à Cigéo et habitant-es des villages, nous assistons ce matin [Lundi 3 décembre] à la poursuite du rouleau compresseur dans le silence, le mépris et l’indifférence.
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