Ce jeudi, le ministère de l’Intérieur devra s’expliquer devant le Conseil d’État. Il affirme ne pas enregistrer les images prises depuis le ciel, en dépit des preuves accumulées par le Comité.

Ce jeudi, le ministère de l’Intérieur devra s’expliquer devant le Conseil d’État. Il affirme ne pas enregistrer les images prises depuis le ciel, en dépit des preuves accumulées par le Comité.
Lyon est la ville de France la plus surveillée par l’hélicoptère, surnommé « BAC hélico » par la police. Il est en effet aux mains de la brigade anti-criminalité (BAC). Ce vendredi, un manifestant saisit le tribunal administratif pour que l’appareil reste au sol : pour l’instant, son utilisation par la police est toujours illégale.
Dans le jugement rendu le mercredi 25 novembre 2020, le tribunal retient un lien de causalité entre le tir et les blessures infligées à une manifestante au mois de février 2019. Sur la base du même dossier, la justice pénale refusait d’en voir un. La blessée et son avocat vont demander la réouverture de l’enquête pénale dans les prochains jours.
Alors que la loi « pour une sécurité globale » entend supprimer toute trace médiatique des violences policières, le Comité contre les violences policières de Lyon publie, deux ans après la première manifestation de Gilets jaunes le 17 novembre 2018, une enquête qui montre que cet aveuglement programmé concerne aussi, au premier chef, la justice. Il n’y a pas de « vérité » sur les violences policières s’il n’y a pas d’enquête effective, et la pratique prouve qu’il n’y a pas d’enquête s’il n’y a pas d’images.
Le Comité de liaison contre les violences policières (Lyon) publie un état des lieux de la répression physique des manifestations lyonnaises de l’année 2019. Bien loin de l’objectif affiché par la préfecture, la police n’a cessé de multiplier les violences et les troubles pour mater la contestation sociale. Afin d’alimenter son travail d’alerte et de dénonciation, le Comité appelle les victimes de violences à témoigner : face à la politique belliqueuse menée par le Gouvernement, il faut nous organiser.
Est révolutionnaire ce qui déclenche effectivement une révolution. Ces derniers mois, on a l’impression tenace d’être pas passé bien loin avec la fronde des gilets jaunes et sa phase quasi insurrectionnelle, entre fin novembre et mi-décembre 2018.
L’acte XXVI a beaucoup mobilisé sur Lyon. Le lendemain, au tribunal, le storytelling judiciaire qui veut fait croire au mythe des gentils policiers fatigués par tous ces samedis de mobilisation et subissant les violences brutales des gilets jaunes était de sortie. Récit.
Résumé des comparutions immédiates vendredi 3 mai, où l’on a vu à la barre les manifestants du 1er mai et le jugement de 4 personnes pour la tentative d’évasion du Centre de Rétention administrative de Lyon Saint-Ex.
Ce lundi 29 avril, quatre gilets jaunes étaient jugés en comparution immédiates au tribunal de grande instance de Lyon suite à la manif du 27 avril. Dans l’enceinte judicaire lyonnaise, le nouveau délit de dissimulation du visage créé pour condamner encore plus lourdement les manifestants fait un tabac auprès des magistrats : trois prévenus sur quatre ont été interpellé et sont jugés pour ce nouveau délit liberticide. Récit d’une justice au service de la police.
Ce Mercredi 17 Avril marque le cinquième mois consécutif de lutte du mouvement. Cinq mois de luttes, cinq mois d’espoirs et d’incertitudes, cinq mois de solidarités, cinq mois qui ont semé des graines et tissé des liens qui ne céderont jamais.
Nous relayons l’appel à témoins lancé par la famille de Thomas : si vous avez vu, si vous avez des photos, films de ce qui s’est passé lors de la manifestation du 9 mars 2018, pour l’Acte XVII des Gilets Jaunes, vers 15h30 dans le quartier Jean Macé/Jean Jaurès, n’hésitez pas à témoigner.
Pour faire barrage aux nombreuses réformes et décrets liberticides et antisociales du gouvernement Macron, et notamment à la réforme Blanquer qui vise à casser l’école publique, l’intersyndicale CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL, UNLSD appel à toutes et tous à être grève le 19 mars et à aller manifester dès 11h30, à la Manufacture des Tabacs
Lire aussi : Manifestation pour un autre partage des richesses le mardi 19 mars
Après 17 semaines de mobilisation des « Gilets Jaunes », il semblerait que le mouvement ne soit pas fatigué. Ce samedi 9 mars, à 14h, place Bellecour, une nouvelle journée de mobilisation pour de vraies réformes sociales et démocratiques.
Les comparutions immédiates de gilets jaunes se suivent et se ressemblent au tribunal de grand instance de Lyon. Les juges obéissent aux ordres de leur hierarchie et condamnent à tout va avec l’espoir de casser le mouvement et peut-être d’obtenir une promotion. Récit de quelques jugements.
Ce samedi 2 mars aura lieu à Lyon une manifestation régionale des Gilets Jaunes sur le thème d’une « Marche Noire », avec dress code tout en noir. Le lieu de rendez-vous change pour une fois, avec un appel à se retrouver à 13H au Palais de Justice de Lyon 5e, départ à 14H (Métro D - Vieux Lyon).
Compte rendu de la fin de la manifestation des Gilets Jaunes du samedi 23 février, après la fin du suivi Rebellyon.info.
Samedi 23 Février aura lieu l’acte XV du mouvement des Gilets Jaunes, l’appel est d’une banale régularité à se retrouver à 14h sur la place Bellecour. Mais si la forme est indentique semaine après semaine, la composition des manifs, les mots d’ordres changent. Depuis l’acte XIII, l’extrême droite lyonnaise n’a plus les moyens de s’imposer sur le mouvement. C’est un changement qu’il faut consolider pour que le mouvement vive sans être sous le joug d’une menace fasciste permanente.
Vendredi 22 février, le tribunal administratif de Lyon a rejeté un « référé-liberté » déposé par une manifestante qui demandait la limitation du recours à l’armement et à certaines forces non spécialisées dans le maintien de l’ordre. Les dysfonctionnements rapportés dans la requête étaient pourtant nombreux. Mais il en faut plus pour inquiéter les juges lyonnais.
L’acte XIV a une nouvelle fois mobilisé à Lyon samedi dernier. La manifestation s’est soldée par 13 interpellations pour « port d’objets prohibés » et « violence contre les forces de l’ordre ». Un seul manifestant est passé en comparution immédiate, les autres ayant soit été relâchés, soit passent en procès plus tard. Une manifestante d’un autre acte a vu son procès reporté. Récit.
L’antiracisme sélectif ne fait pas l’affaire. Une contribution au sujet de la marche contre l’antisémitisme appelée par les partis institutionnels, mardi 19 février 2019.
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