Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu. Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Caisse de Solidarité - Témoins
La Caisse de Solidarité est un collectif qui existe depuis plus d’une
dizaine d’années et qui est partie prenante des conflits sociaux sur la
région lyonnaise. Nous luttons contre les violences policières et la
répression des mouvements : étudiants & lycéens, luttes sociales,
écologistes...
Nous fournissons des conseils pratiques concernant les manifestations, les garde à vue et les procès sous forme de tracts et de formations. Nous publions également des récits de comparutions immédiates, de violences policières et des textes d’analyse.
En outre, nous orientons vers des avocat∙e∙s de confiance et nous
fournissons une assistance financière aux personnes interpellées et à
celles condamnées.
Nous ne sommes pas des professionnels du droit. C’est à travers nos
expériences militantes, nos lectures, notre fréquentation du tribunal et
notre participation aux luttes que s’est fondé notre collectif. On peut
venir nous voir pour témoigner, discuter de stratégies de défense, du
choix d’une avocate, trouver des solutions au niveau économique suite à une condamnation, etc. En un mot : on est là pour ouvrir la possibilité d’envisager les choses à plusieurs plutôt que seule.
De manière générale, la justice condamne à tour de bras. Le simple fait de se trouver face à elle fait bien souvent de nous une coupable d’office.
Nous ne reprenons pas à notre compte les catégories de « coupable » et
« innocent ». Nous partons plutôt du sentiment qu’il est nécessaire de
s’organiser contre la répression et de ne pas laisser sur le bord du
chemin les gens confrontés à la police, à la justice et parfois à la
prison.
Ma détention provisoire #4. Améliorer le quotidien coûte cher
Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu. Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Pas de répit pour les opposants au pass sanitaire : procès & condamnations
Lundi dernier, comme après de nombreuses manifestations, se déroulaient les habituelles comparutions immédiates à l’encontre des personnes arrêtées le samedi précédent. Sauf que la manifestation en question n’avait rien d’habituel puisqu’elle a eu lieu en plein mois de juillet, qu’elle n’était appelée par aucun parti ni syndicat et qu’au niveau national, la mobilisation a réuni plus de cent mille personnes. La manifestation était interdite par le préfet, ce qui n’a pas empêché une foule nombreuse de se retrouver place Jean-Macé face aux camionnettes des gendarmes mobiles. Bloqués et gazés sur le lieu de départ, des manifestant.es ont réussi, tant bien que mal, à déborder le dispositif policier et à défiler. En fin d’après-midi, les lacrymogènes noyaient la place Bellecour tandis que les cordons de police recevaient des projectiles en tout genre. Côté répression, neuf personnes ont été interpellées. Après 40h de garde-à-vue, trois ont été jugés en comparution immédiate et trois autres en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Ma détention provisoire #3. « Le travail, mine de rien, ça t’occupe »
Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu. Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Ma détention provisoire #2. La chaleur d’une voix familière
Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu. Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Ma détention provisoire #1. Les premiers pas
Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu.
Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Suites de la répression du 1er mai : un manifestant libéré !
Après la répression violente du 1er mai, des nouvelles des suites judiciaires, et un rappel sur les raisons de demander un report de la comparution immédiate.
Un jour sans fin – 3e audience du procès en appel de Kamel Daoudi
Kamel Daoudi, connu pour être le plus vieil assigné à résidence de France, totalise l’absurde record de près de 14 000 pointages au commissariat, en 13 ans.
En septembre dernier, il avait été condamné en première instance (à Aurillac, son dernier lieu d’assignation) à un an de prison ferme, pour un retard de 25 minutes sur son couvre-feu quotidien. Ce soir-là, il faisait des falafels dans le café associatif d’Aurillac « la Loupiote ». Il avait été ramassé devant le bar, alors même qu’il était sur le départ.
Solidarité avec les proches de Idir, mort au mitard à corbas et appel à témoignages
Le mercredi 9 Septembre 2020, à deux semaines de sa sortie, l’administration pénitentiaire apprend à la famille d’Idir que celui-ci a été retrouvé pendu dans sa cellule au quartier disciplinaire de la prison de Lyon-Corbas.
« Force a dû rester à la loi », les émeutes de La Duchère en procès
Suite à la chute d’un adolescent de 13 ans à scooter dans le quartier de la Duchère, probablement percuté par une voiture de flics banalisée le 3 mars 2021, des émeutes éclataient le lendemain vers 17 heures 30. 12 personnes étaient interpellées, 9 d’entre elles remises en liberté le lendemain faute de preuves. Pour deux personnes, des investigations sont toujours en cours. Un prévenu passait en comparution immédiate le 8 mars. Compte-rendu des comparutions de ce lundi.
Trois heures d’une vie kafkaïenne. Retour sur le procès en appel de Kamel Daoudi
Ce mercredi 27 janvier, comparassait Kamel Daoudi, plus vieil assigné à résidence de France, devant la cour d’appel de Riom. Il lui était reproché un retard de 25 min sur le couvre-feu quotidien qui lui est imposé depuis douze ans. En première instance (septembre 2020), il avait écopé d’une peine d’un an d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Actuellement incarcéré au quartier d’isolement de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas, à près de 500 km de sa famille, il a donc été rejugé.
Mise à jour :
- 17h48, 3 février 2021. Kamel Daoudi vient d’être libéré
Bref retour sur la répression de la manifestation contre la LSG
Suite à la manifestation, il y aurait eu au moins 10 arrestations.
De nos informations, une personne au moins a été amenée à l’hôpital pendant sa garde-à-vue, apparemment suite à des violences policières lors de son interpellation. Une personne a été condamnée en comparution immédiate lundi 18 janvier à 6 mois de sursis probatoire avec 140 heures de travail d’intérêt général (si elle n’effectue pas les 140 heures, un emprisonnement de 6 mois peut être prononcé) et à 2 ans d’interdiction (...)
Justice confinée à Lyon
A Lyon, sous prétexte du COVID, le tribunal n’est accessible que sur convocation, et empêche ainsi le public d’accéder aux audiences.
Manifestations des 28 novembre, 5 et 12 décembre contre la LSG : Les violences policières toujours pas floutées
Plusieurs rassemblements ont eu lieu à Lyon à l’appel du collectif NON à la loi « sécurité globale » contre l’ensemble de la loi liberticide du même nom et contre le nouveau schéma national du maintien de l’ordre. La caisse de solidarité et le comité de liaison contre les violences policières reviennent sur les violences, vols et autres agressions commises par les forces de l’ordre lors des trois dernières manifestations. Nous rapportons ici les récits de 12 victimes de violences policières lors de trois manifestations.
Etat des lieux partiel de la répression #StoploiSecuritéglobale
Depuis le 17 novembre et la reprise de la mobilisation contre la loi Sécurité Globale, malheureusement, plusieurs personnes ont été interpellées et/ou blessées. Etat des lieux partiel de la situation.
Manif Gilets Jaunes du 17 octobre : accusé·e de groupement ? Contactez-nous !
Lors de la manifestation nationale des gilets jaunes à Lyon, plusieurs personnes se font fait arrêté·e·s le 17 octobre dernier à Lyon et accusé.e.s de « participation à groupement en vue de... ». Plusieurs personnes concernées envisagent de refuser cette procédure, avec l’appui d’une avocate et de la caisse de solidarité.
Loi « sécurité globale » : surveillance des manifestant·es, impunité des flics, sous-traitance de la police
Le gouvernement, meilleur syndicat de flics de France, ne fait pas de pause pendant le confinement.
Récit de violences policières lors de l’expulsion de la clinique de l’Union
Une vidéo de l’expulsion violente de l’occupation de la clinique de l’Union, en septembre 2019, avait été diffusée. Voici le récit d’un des occupants confronté à de graves violences policières, et aux remarques racistes de policiers et d’une juge.
Pas de recette miracle. Perspectives extra-judiciaires face aux agressions sexuelles
Ce texte a été écrit par les meufs de la Caisse de Solidarité de Lyon (puis validé par l’ensemble du collectif), à la suite de débats qui traversent un grand nombre de collectifs militants depuis de nombreuses années. Sans prétendre apporter des solutions définitives, il vise à alimenter la réflexion sur les alternatives à la justice étatique, y compris la gestion des agressions sexuelles.
[Brochure mise à jour] La folle volonté de tout contrôler : sur 60 fichiers de police-justice et les moyens d’en sortir
Deux ans après la première version de la brochure de la Caisse de solidarité sur les fichiers de police, de renseignement et d’identification administrative, une mise à jour est nécessaire. Ce texte recense 60 fichiers actifs d’identification administrative, fichiers de police, fichiers de justice et fichiers de renseignement, en somme tous les outils dont l’État s’est doté pour le contrôle des populations. On y trouve la manière dont ils fonctionnent mais aussi comment savoir ce que l’État sait de nous et finalement comment lui demander de nous oublier.