Le matin, 3 rassemblements ont eu lieu : un à Croix-Rousse, un à Villeurbanne et un à Guillotière. Les deux premiers ont pu lancer des slogans pendant environ une heure, tandis que le troisième est parti en manif sauvage de l’hopital saint-Joseph vers Jean Macé, avant de se faire attaquer par la police vers Saxe-Gambetta, où plusieurs personnes ont été verbalisées.
La 70aine de personnes présente sur les quais s’est dirigée en manif sauvage vers Jean Macé, puis en direction de Saxe Gambetta, sous des slogans tels que « plus de fric pour l’hôpital public », « anticapitaliste » « plus de thunes pour l’hôpital, pas pour le capital », et dénonçant de vive voix les violences policières, « la police mutile, la police assassine », « pas de justice, pas de paix », « Adil, Mohamed, Boris, on n’oublie pas, on pardonne pas ». Des personnes aux balcons et dans la rue se sont jointes à nous en applaudissant, scandant des slogans, mettant de la musique... On était suiviEs par une voiture de flics mais une fois arrivéEs vers Saxe Gambetta, un important dispositif de flics s’est mis en place (plusieurs camions de CRS, deux voitures de bac), on a donc fait demi tour. Les flics se sont déchâinéEs de violences contre les personnes manifestantes, gazant et tabassant plusieurs personnes. Il y a eu plusieurs confrontations, la solidarité entre les manifestantEs ayant toutefois permis à plusieurs personnes de s’échapper des mains des flics. Au total, minimum 6 personnes ont été verbalisées.
Un rassemblement d’une centaine de blouses blanches et de gilets jaunes a également eu lieu devant le Vinatier pour dénoncer les conditions de travail dans le milieu hospitalier.
Le soir, un rendez-vous avait été donné à 18h place Jean Macé contre les violences policières. Mais la place était occupée et monopolisée par les flics, qui ont quadrillé les alentours avec des camions de CRS et des voitures banalisées, interdisant l’accès à la place et contrôlant, verbalisant, suivant et chassant toutes les personnes dans les environs.
Un mail pour organiser la solidarité face à la répression a été créé, si vous avez été verbalisé⋅e⋅s ou réprimé⋅e⋅s de quelque manière que ce soit par les flics, vous pouvez nous contacter à solidariterepression69@riseup.net, on essaiera de s’organiser collectivement.
Si ce 1er mai n’a pas été une grande réussite on a bien montré qu’on est toujours là. Notre colère reste forte et il faudra reprendre la rue dès la fin du confinement. Restons solidaires face aux violences policières.
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