Moussa, jeune ivoirien né en aout 2000, est arrivé en France en octobre 2016. Après avoir été scolarisé en classe d’accueil l’an dernier, il doit commencer une 1re année de CAP le 20 Septembre au lycée Jean Lurçat.
En avril 2017 il est convoqué pour des tests osseux qui lui donnent des âges variables (selon les dents ou la clavicule...).
Moussa reçoit des documents d’identité en juillet 2017 qui sont aujourd’hui authentifiés par le Consulat de Côte d’Ivoire de Lyon et établissent sa minorité. Convoqué à la PAF, on lui reproche d’avoir donné d’autres identités en Italie (oralement et sans interprète, dans la cacophonie des arrivées après le voyage en mer...). Il n’est pas sorti de la garde à vue et depuis mercredi 13 septembre il est au Centre de Rétention de Lyon St Exupéry avec une OQTF sans délai.
Les premières procédures d’urgence au tribunal jeudi 14 et vendredi 15 septembre n’ont pas permis aux avocats de le faire libérer.
A partir du doute sur son acte de naissance, la majorité de Moussa, comme celle de Djelil au mois de juin dernier, est devenue une certitude pour le parquet et le préfet alors qu’elle ne peut raisonnablement découler ni d’un présumé faux acte de naissance, ni de tests osseux aux résultats aussi vagues.
A ce régime, de très nombreux autres mineurs isolés dont l’état civil n’est pas encore consolidé peuvent se voir délivrer une OQTF sans délai avec interdiction de retour, avant de se retrouver au CRA et dans des avions les refoulant ! Le Préfet expérimente avec Moussa, comme pour Djelil, une méthode de rejet des mineurs isolés étrangers encore plus brutale, arbitraire, et expéditive que tout ce qu’on a connu jusque là.
Moussa a besoin de notre soutien !
EXIGEONS SA LIBERATION !
La traque des mineurs isolés doit cesser
Ecrivons au Prefet massivement :
henri-michel.comet@rhone.pref.gouv.fr
xavier.inglebert@rhone.pref.gouv.fr
Collectif Jeunes RESF
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