Sevil Sevimli, cette étudiante à l’université Lyon 2 en licence information et communication, était emprisonnée depuis le 9 mai dernier à Ankara. Elle était soupçonnée par le régime turc d’appartenir à une organisation clandestine d’extrême-gauche, liée à un mouvement terroriste. La justice turque lui reprochait notamment d’avoir participé à un concert d’un groupe de gauche et d’avoir manifesté le 1er mai dernier, dans un rassemblement pourtant autorisé. La police est venue la chercher dans sa cellule lundi après-midi, avec trois autres prisonniers interpellés dans les mêmes conditions et pour les mêmes raisons. Sa famille, qui réside à Belleville-sur-Saône, s’était mobilisée il y a quelques jours, en envoyant une lettre la ministre lyonnaise des Droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, accompagnée d’une pétition de soutien de 13000 signatures. Le président de son université, Jean-Luc Mayaud, avait également publié une lettre dans Le Monde, demandant sa libération « immédiate ». Les conditions de détention de Sevil Sevimli étaient particulièrement suivies, puisqu’elle souffre d’hypothyroïdie et d’asthme.
source : MLyon
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