D’après l’État, personne ne serait responsable de la crise sanitaire, personne ne pouvait prévoir cette pandémie. Pourtant, en étudiant de plus près la chronologie des réformes successives qu’a subit le service public de la santé, et les différents signaux d’alarmes qui remontent à 2006 avec les alertes qui ont suivit la grippe A-H5N1, le constat est sans équivoque.
Droits sociaux - santé - services publics
[Radio canut] De la frontière sanitaire au confinement généralisé : une histoire de la gestion des épidémies
Retour sonore sur l’histoire des épidémies et de leur gestion sociale et sanitaire avec une historienne des quarantaines.
Le Vinatier ferme des unités : les soignant·es mobilisé·es manifestent !
Mobilisation d’une centaine d’agents du centre hospitalier du Vinatier contre les fermetures de lits ce mardi 21 avril.
Trajectoires vers l’immunité de groupe : confinement vs laisser-faire
En ne confinant pas la population, on peut atteindre l’immunité de groupe assez rapidement, mais au prix d’une hécatombe. En confinant la population, on freine la propagation de l’épidémie, laissant le temps au système hospitalier de s’adapter, et permettant de mener une campagne de dépistage massif... à condition d’en avoir les moyens matériels (masques, kits de test). L’État français, après avoir saboté pendant des années le service public de santé, a oscillé entre les deux stratégies avant de se résoudre au confinement.
Nouvelle collecte à la Plume Noire le vendredi 17 avril
Deuxième collecte du collectif Brigade de Solidarité Populaire Lyon X Rousse ce vendredi de 14h à 17h à la Plume Noire au 8 rue Diderot.
La semaine dernière, vos dons ont été distribués dans un centre d’hébergement et à des familles en difficultés. Merci pour vos dons !
Témoignage d’une infirmière sur les conditions de soin à Lyon dans les services COVID-19
Infirmière dans un grand hôpital lyonnais, J. apporte ici son témoignage sur les conditions de soin effroyables dans les services dédiés au traitement des patients atteints du COVID-19.
IVG et contraception : un casse-tête pour de nombreuses femmes
L’épidémie de Covid-19 et le confinement pourraient avoir des graves conséquences pour les femmes. En effet, la mobilisation des hôpitaux pour traiter les patient.es en état grave et les difficultés d’accès déjà en temps normal à la contraception et à l’IVG vont faire peser sur un grand nombre de femmes une pression supplémentaire dans cette période de crise sanitaire.
Création des Brigades Populaires Lyon - Croix Rousse
La Brigade de Solidarité Populaire de la Croix-Rousse se créée, en commençant par s’organiser pour répondre aux besoins du quartier, de familles isolées et d’un centre d’hébergement de Lyon.
On ne combat pas le COVID-19 en s’attaquant aux droits démocratiques et aux acquis sociaux
Alors que l’épidémie de Coronavirus s’étend, les personnels hospitaliers sont confrontés au manque de lits de réanimation, de masques, de respirateurs, de personnels soignants… Pendant près d’un an, personnels hospitaliers et des EHPAD se sont mobilisés, ont fait grève contre la casse de l’hôpital public (au moins 4172 lits fermés sous Macron qui s’ajoutent aux précédents), pour réclamer les moyens de soigner dignement la population.
Tribune d’une infirmière d’un hôpital lyonnais
Une tribune d’une infirmière d’un hôpital lyonnais contre le virus de l’exploitation, subit depuis de nombreuses années dans les hôpitaux publié sur LyonBondyBlog
Réflexions d’une soignante lyonnaise sur la situation actuelle : « Ne nous dites pas que vous ne saviez pas ! »
Réflexions d’une soignante sur la situation.
[Radio Canut] Défaire les barrières dans la dernière émission de Mayday
Pour les personnes à la rue, celles qui vivent entassées dans des squats, dans les EPAHD aussi, c’est pas la guerre, c’est la merde ! Alors pendant une heure on tend notre micro à celles et ceux qui tentent de défaire les barrières et venir en aide aux plus fragiles.
[Radio Canut] Du fric pour l’hôpital public !
Entretiens croisés avec un pneumologue et une addictologue sur l’épidémie de coronavirus et ses conséquences sur le système de santé, sur les soignant·es et sur les populations les plus précaires. Ou comment des décennies de casse de l’hôpital se payent cash.
« Je suis irresponsable ! » : lettre aux bon·ne·s citoyen·ne·s si soudainement altruistes
J’ai écrit cet article comme un geste d’autodéfense intellectuelle. Je voulais réagir à l’air ambiant présent sur les plateaux télé, sur les conversations Facebook et même dans les bavardages entre ami.e.s. Une petite musique s’est doucement installée dans ma tête, me convaincant de mon propre héroïsme à rester cloîtré chez moi comme si le virus allait se répandre au moindre pas que je poserais à l’extérieur. Je trouve qu’il y a un fond de doctrine néolibérale qui doucement se répand et qui vient nous persuader de notre responsabilité individuelle dans la crise.
Coronavirus : 5 mesures d’urgence
Face à la crise sanitaire majeure qui frappe le monde entier, nous ne pouvons nous contenter de dénoncer l’inaction du gouvernement, ou de respecter les – nécessaires – mesures de prévention. Alors que les ravages du néolibéralisme et de la destruction des services publics sont désormais des évidences aveuglantes, il s’agit aujourd’hui à la fois de mettre en accusation le système qui a rendu possible une telle situation, et de mettre en pratique de nouvelles formes d’organisation collective.
Réponse publique et anonyme d’une étudiante assistante de service social au « plan de mobilisation volontaire »
Le samedi 21 mars 2020, j’ai reçu un mail de mon centre de formation d’assistante de service social dont je tairai le nom. Il s’agit d’un courrier de la DRDJSCS à propos du « plan de mobilisation des étudiant-es en travail social ».
Ce message nous informe qu’en qualité d’étudiant-es assistant-es de service social, nous sommes désormais mobilisables « sur la base du volontariat », dans le cadre de la gestion de crise du COVID-19 stade 3. Les missions sont larges : assurer l’accueil et notamment dans le domaine de l’hébergement, de la réinsertion, de l’asile, de l’aide alimentaire, de la protection des majeurs vulnérables, de la protection de l’enfance et de l’accueil de personnes âgées et handicapées. Le message nous assure que les consignes sanitaires seraient rappelées à nos employeurs, nous assurant ainsi une intervention en toute sécurité. Enfin, il est précisé que notre volontariat sera pris en compte pour « valoriser notre engagement » au moment de la certification.
Situation à l’hôpital Edouard Herriot de Lyon
Communiqué revendicatif de crise de l’intersyndicale CGT/FO/ Sud santé sociaux de l’hôpital Edouard Herriot.
En marge du confinement : appel à témoignages
Appel à témoignage avec le #EnMargeDuConfinement. Que vous soyez travailleu-se-r social-e, personne à la rue ou précaire, venez témoigner sur vos conditions de vie ou de travail en cette période. Nos dirigeant-e-s nous ont oublié, à nous d’exiger ce que nous voulons.
État d’urgence sanitaire : imposons aussi l’état d’urgence social !
L’état d’urgence sanitaire et l’arsenal législatif qui l’accompagne est le seul moyen, aux yeux du gouvernement, de prévenir une catastrophe sanitaire en prenant les choses fermement en main. De notre côté, c’est un état d’urgence social que nous devons défendre pour définir nous-mêmes les priorités : protéger la santé et les droits des travailleurs et travailleuses mais aussi assurer la satisfaction des besoins de l’ensemble de la population, sans chercher à sauvegarder les profits des capitalistes.
Les sans abris abandonnés face au confinement ? Communiqué du collectif Hébergement en Danger
A Lyon, à l’heure du confinement, les mesures prises pour limiter la propagation du Covid-19 ont eu un impact dramatique sur pour les populations vivant à la rue ou en hébergement précaire : fermeture des accueils de jour, fermetures des permanences d’accès aux soins et au droits, suspension des équipes mobiles de psychiatrie et d’addictologie, arrêt de certaines maraudes alimentaire ; fin des hébergements à la nuitée. Les professionnels de l’urgence sociale alertent la Préfecture sur cette situation intenable et indigne pour des milliers de personnes précaires oubliées.