Le soir du 26 février, des violences policières provoquant hospitalisations, blessures ainsi que gardes à vue, ont éclaté contre les détenus au centre de rétention administrative de Saint-Exupéry à Lyon.

Les Flixbus et Ouibus sont des cibles privilégiées de la police aux frontières (PAF) qui y piste les sans-papiers, y compris sur les lignes intérieures.

« Flixibus, complice d’arrestations de sans-papiers ? »
L’ambiance était plutôt sereine au départ de Lyon-Perrache le matin du 13 février 2019 malgré l’habituelle surchauffe économique matinale de la ville et la ronde de quelques militaires lourdement armés dans les couloirs de la gare routière. Nous sommes maintenant en route sur la ligne 716 de Flixbus pour Clermont-Ferrand, Ussel, Tulle et Toulouse.

Samedi 23 février, du pays basque à la frontière italienne, et dans les différentes villes de France, les collectifs appellent à des actions pour dénoncer la violence capitaliste qui s’abat contre les personnes migrantes aux frontières.

Projection du film « Quand le poisson sort de l’eau », mené de manière participative avec des Guinéens qui fréquentent la place Mazagran dans le 7^e. Le dimanche 17 février à 18h, à l’Amicale du futur, 31 rue Sébastien Gryphe.

Suite au report du procès de l’Amphi Z, un nouveau procès doit avoir lieu le 18 février à 9h au Tribunal d’Instance de Villeurbanne.

Dans la nuit du 6 au 7 février, vers 3h30, Tamimou, un jeune togolais, est mort d’hypothermie sur la route nationale 94 à Val-des-Prés entre Montgenèvre et Briançon : c’est la frontière qui l’a tué.

Depuis 4 ans, la Préfecture s’obstine à nier l’identité de Kélétigui Sylla, pourtant établie par plusieurs documents officiels, authentifiés par les autorités guinéennes, son pays d’origine. Bien malgré lui, Kélé est devenu un exemple de l’acharnement judiciaire et administratif vécu encore par beaucoup de jeunes migrants vivant des situations similaires. Kélé a fait appel contre sa demande d’expulsion. Soyons nombreux pour exiger sa régularisation.
Pour soutenir Kélé, rendez-vous devant le tribunal administratif de Lyon, le mardi 12 février 2019 à 15h

« Jamais Sans Toit » organise une semaine de solidarité avec les 183 enfants sans abri de la Métropole Lyonnaise.

Nouvelle soirée A.Q.A.B.* en soutien à l’association 2 M.S.G.« Migrations, Minorités Sexuelles et de Genre » le 8 février ! De 19h00 à minuit : défilé ’Boya’, drag show, djiing .... à l’Atelier des canulars !

Malgré l’opposition entre autres des associations chargées de l’accueil des réfugié-e-s, cette loi rentre progressivement en vigueur depuis septembre 2018 : rétention possible des étranger-e-s jusqu’à 3 mois, y compris avec des enfants, expulsion réalisable avant la fin de la demande d’asile, etc. Il est temps d’en faire un 1^er bilan, en particulier sur 2 aspects :

Le procès du squat Amhi Z et son expulsion approchent. Les étudiant.e.s solidaires organisent une journée de sensibilisation dans la faculté Lyon II Bron pour protéger ce lieu et s’opposer aux politiques oppressives des pouvoirs publics contre les migrant.e.s

Pour la saint-valentin, oublions un peu les visas, titres de séjour, OQTF, IRTF ... Les Amoureux au ban public, collectif de couples binationaux vous invitent à venir participer à un débat convivial sur une péniche..

Le Squat « L’amphi Z », ouvert en décembre 2017 suite à l’occupation de l’amphi C à l’université de Lyon héberge au moins 200 personne et est aujourd’hui menacé d’expulsion. Le procès à lieu au Tribunal d’Instance de Villeurbanne le lundi 4 février, à partir de 9h. C’est pourquoi nous vous convions à une assemblée générale la plus large possible ce dimanche 27 janvier, à 17h, au squat l’amphi Z, au 12 rue Baudin.

Hébergements populaires des réfugiés : Alternative, choix de société ou soupape ? Causerie aux Clameurs le mardi 29 janvier de 18h30 à 23h00.

Dimanche 27 janvier, à partir de 14h30, à la MJC de Jean Macé, le laboratoire junior « Mouvances » et le Réseau des Géographes Libertaires vous invitent à une après-midi de réflexions, discussions et ateliers autour du thème des frontières et des stratégies possibles d’outrepassement, par la langue, la photo, ou la musique. La journée se terminera par un concert d’anciens chants de migrant.e.s italiens, à partir de 18h30, « Voix d’Italie, voix de migrants ».

En ce moment ça bouge dans les centre de rétention de la région parisienne ! Après les CRA de Vincennes et d’Oissel, c’est au tour du CRA de Mesnil Amelot d’entrer en lutte. Ce vendredi 18 janvier, des prisonniers du CRA3[Centre de Rétention Administrative] de Mesnil Amelot ont sorti un communiqué dénonçant leur enfermement.

Beaucoup de personnes dans l’antiracisme se sont déjà exprimées pour témoigner de leur agacement face au fait que le sujet « violences policières » est pris nettement plus au sérieux quand les cibles de ces violences sont blanches. C’est une réalité que nous connaissons déjà et qui vaut pour tous les domaines. Mais j’aimerais revenir sur deux points qui m’agacent énormément :

Esquisse d’une pensée contre les frontières étatiques et de classe

Une grève de la faim dure depuis plusieurs jours dans un bâtiment du centre de rétention de Vincennes, une autre grève de la faim d’une ampleur encore plus grande vient d’éclater au centre de rétention de Mesnil-Amelot dans le 77 près de l’aéroport Charles de Gaulles ! On relaye ici leur communiqué et leur appel a soutien !