Nous traduisons ici un entretien entre la journaliste Madison Pauly et Alex Vitale, un sociologue américain qui défend l’idée de l’abolition de la police.
On peut lire la version originale de « What a world without cops would look like » ici.

Nous traduisons ici un entretien entre la journaliste Madison Pauly et Alex Vitale, un sociologue américain qui défend l’idée de l’abolition de la police.
On peut lire la version originale de « What a world without cops would look like » ici.
Le gouvernement a annoncé la construction de trois nouveaux centres de rétention administrative en France, dont un à Lyon, à côté de l’actuel dans la zone de l’aéroport Saint-Exupéry. Le début des travaux était annoncé pour mai 2020, mais le chantier n’a pas encore commencé. Mobilisons-nous contre la construction de cette nouvelle prison, pour que ce CRA ne voie jamais le jour. Ni expulsions, ni prisons.
Retour sur les dernières actions et occupations du mouvement contre les frontières à la frontière franco-italienne et la répression qu’ils.elles subissent.
Suite au rassemblement appelé par le comité vérite et justice pour Mehdi le samedi 13 janvier, et la manifestation contre les violences policières qui a eu lieu, 3 personnes sont passées en comparution immédiate aujourd’hui :
L’une, arrêtée lors d’un contrôle préventif, a été relaxée de l’accusation de « groupement en vue de », et condamnée pour port d’arme (une gazeuse) à 3 mois de sursis probatoire et 140 heures de TIG + 5 ans d’interdiction de port d’arme
Deux ont été condamnés a (...)
À l’heure où des manifestations massives animent les États-Unis contre les violences policières racistes, résonne le slogan « abolish the police ». En France, les revendications autour de la police visent en général davantage l’arrêt de certaines pratiques policières (clé d’étranglement, plaquage ventral, contrôles au faciès, etc.) que l’abolition de l’institution policière elle-même. Nous avons sollicité Gwenola Ricordeau, professeure assistante en justice criminelle à la California State University, Chico, auteure de Pour elles toutes. Femmes contre la prison (Lux, 2019) pour nous éclairer sur cette revendication et ses implications concrètes.
Ce qui suit est une interview d’un résident de Seattle qui était dans la rue lors du récent soulèvement et qui a vu la police, la National Guard et les réactionnaires attaquer des manifestant·e·s dans le quartier de Capitol Hill à Seattle. Après plus d’une semaine d’émeutes intenses et d’affrontements avec les autorités, la police a évacué le commissariat Est, et une zone autonome (CHAZ pour Capitol Hill Autonomous Zone) a vu le jour autour du bâtiment vide.
D’une manière générale, que (...)
Mardi 9 juin, À propos des manifestations d’hommage à George Floyd et en lien avec l’affaire Traoré, le ministre de l’Intérieur Castaner a déclaré que
« l’émotion mondiale dépasse les règles juridiques ». dans le cadre des manifestations à la mémoire de George Floyd et en lien avec l’affaire Traoré en France, malgré l’interdiction légale des « rassemblements de plus de dix personnes » dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Il ajoute même : « Je crois que l’émotion mondiale, qui (...)
À grand renfort de sirènes, la police lyonnaise fait savoir qu’elle ne pliera pas. On ne l’empêchera pas de proférer des injures racistes, d’humilier, de frapper, de tuer. Depuis deux jours, les flics de France défendent leur droit au racisme et au meurtre, et ont de larges tribunes médiatiques pour le faire. En effet, à quoi bon s’engager dans la police si on ne peut plus tuer ni même être raciste ?
Un retour radiophonique sur le racisme, les violences policières et celles et ceux qui manifestent depuis deux semaines en France contre l’ordre policier.
Le 1er janvier 2012, la nuit de la Saint-Sylvestre, Wissam El Yamni est interpellé par des policiers clermontois. La violence de l’arrestation le plonge dans le coma ; il succombera à ses blessures 9 jours après. Dernier rebondissement en date, l’audience pour qui devait originellement avoir lieu le mardi 24 mars avait été reportée en raison du COVID 19. Nous venons d’apprendre qu’elle aura lieu finalement le mardi 9 Juin à 9h00 devant la chambre d’instruction de Riom. En conséquence, le comité de soutien appel à un rassemblement dès 9h00 devant le tribunal
Après 2 belles manifestations cette semaine contre le racisme et les violences policières, retrouvons nous une nouvelle fois ce dimanche pour affirmer que sans justice il n’y aura pas de paix.
Le meurtre filmé de George Floyd par l’officier Dereck Chauvin a créé une vague de révolte mondiale. Après un premier rassemblement impressionnant à Lyon comme partout ailleurs, rassemblons nous de nouveau pour dénoncer les violences policières racistes et leur impunité. En soutien à toutes les familles de victimes, contre l’impunité dont jouissent les crimes policiers, rdv samedi 6 juin à 14h00 place Bellecour.
Les manifestations de cette semaine à Minneapolis marquent un tournant historique dans l’ère du COVID-19. Comme nous l’avons fait valoir en mars, certaines choses valent la peine que nous risquions notre vie pour elles. Perpétuer le capitalisme n’en fait pas partie. Mais certain·e·s d’entre nous sont confronté·e·s à des menaces encore plus mortelles que le COVID-19. Cela vaut la peine de risquer sa vie pour se battre pour un monde dans lequel personne ne sera assassiné·e comme l’a été George Floyd – et ce qui se passe à Minneapolis montre que les gens sont prêts à le faire.
Adama Traoré a été tué par la police en juillet 2016. Depuis sa famille se bat pour obtenir justice et vérité. Dernier fait en date, une nouvelle expertise médicale mensongère et raciste produite par les experts de la police française. Pour dénoncer un énième mensonge, le comité Adama appelle à un grand rassemblement à Paris. En réponse à cet appel, des lyonnais·es appellent eux aussi à un rassemblement de soutien à la famille Traoré et contre les violences policières, le mardi 2 juin à 19h devant le Tribunal des 24 colonnes (Lyon St Jean).
Quelques lignes pour décrire la matinée du 29 avril, et faire savoir que l’enquête concernée ici est en cours et peut être large.
Quelques notes à propos de la quarantaine comme mode de gestion de la pandémie.
La machine à torturer et enfermer que sont les CRA ne s’est jamais arrêtée, ni même pendant le confinement.
En tout temps, à bas les CRA, les frontières et les prisons et soutien à tous.x.tes les prisonnier.x.es.
Après une procédure de référé liberté déposée le 12 mai par la Quadrature du Net et la Ligue des Droits de l’Homme, le Conseil d’État a finalement demandé, ce lundi 18 mai, à l’État français de faire cesser leur utilisation sans délai. Aussi fou que cela puisse paraître, la vingtaine de drones qui survolait le ciel et filmait les parisiens pour faire respecter le confinement le faisait sans réel encadrement juridique. Et dans les autres villes de France ?
Alors que les parloirs ont soi-disant repris depuis le début du déconfinement le 11 mai, et que les déplacements à plus de 100 km de chez soi sont soumis à de très nombreux interdits, nombreuses sont les personnes à se demander si elles peuvent ou non aller visiter leurs proches quand il ou elle est incarcéré.e à plus de 100 kilomètres. Aucune dérogation spécifique n’a été prévue par le gouvernement ; mais nous pouvons dores et déjà nous appuyer sur des éléments juridiques en cas de contrôles policiers pour éviter une verbalisation. En plus de vous munir d’une attestation dérogatoire en y cochant la case « motif familial impérieux » ou « assistance à une personne vulnérable », nous vous invitons à imprimer les éléments qui suivent lorsque vous vous déplacerez pour visiter votre proches. Ils ont été rédigé par un juriste. Si toutefois, un policier décidait de vous verbaliser, nous vous invitons à contacter : contact@lenvolee.net qui vous mettra en contact avec leur avocat qui portera collectivement les recours contre ces amendes.
Durant le mois de mars, une plainte a été déposée par 31 détenu.e.s contre le gouvernement pour “non-assistance à personnes en péril”, dénonçant les conditions sanitaires auxquelles ils et elles ont été confronté.e.s au cours de cette crise sanitaire.
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