Face à un « Grand débat » qui n’est qu’une vaste campagne de com’ de Macron et de sa politicaillerie, face aux flics qui nous matraquent et nous gazent toutes les semaines, face aux groupuscules fascistes qui veulent imposer leurs lois dans la rue, contre ce monde de merde ; pour la justice sociale, pour une démocratie réelle, pour une vraie transition écologique (et pas juste faire pipi sous la douche), toutes et tous dans la rue ce samedi à 14h sur la place Bellecour.
Après 3 mois de mobilisation et les vacances, toujours le sens de l’effort : entre 3000 et 4000 personnes ont défilé dans les rues lyonnaises, on déplore au moins 13 interpellations
Beaucoup de contrôle de police aux alentours de la place Bellecour
Fin du suivi
La situation se calme place Bellecour
L’hélico se retire en survolant une dernière fois la Guill
Plus de présence policière du côté de la Guille
De nombreuses interpellations ont lieu, l’hélico éclaire la place Antonin Poncet
Plus grand monde place Bellecour, toujours du monde à la Guille
Place Bellecour il ne reste plus beaucoup de monde le métro est réouvert.
Des flics dans la Guille
Grosse présence policière à la Guille, un groupe relance une sono place Bellecour
Attention beaucoup de flics dans les rues de la Guille.
La police tire des lacrymos place de la République, un cortège atteint Saxe-Gambetta
Un cortège place de la république essayait de se diriger place des Jacobins, des flics arrivent en renfort rue de la République. Ils repoussent le cortège jusqu’à la place Bellecour
Un cortège se fait poursuivre au niveau de Saxe alors que la tête arrive à garibaldi. Une centaine de personnes sont encore au croisement.
Au moins 200 personnes partent en manif place Raspail
Le cortège arrive à saxe et chante « tout le monde déteste la police »
Le cortège de Bellecour se fait repousser en direction de la place Antonin Poncet par la police
La bac est présente en nombre place Bellecour, beaucoup de lacrymos aussi.
La nasse à confluence est fini
Nasse en cours sur la place de la Ré.
La bac et les gendarmes mobiles se regroupent sur le centre de la place Bellecour.
Charges et tirs multiples.
La police procède à des arrestations
Les lignes A, C et D ne fonctionnent plus sur la presqu’île.
Place Bellecour les charges continuent, l’autre cortège arrive place de la Ré.
Tentative de jonction entre le cortège de Bellecour et celui de rue de la Ré.
Les manifestants quittent la place Bellecour pour se diriger vers le cortège de la rue de la Ré. La bac matraque les manifestants de la place Bellecour. Arrestations, faites attention à vous.
Le cortège redescend sur Bellecour suite à un face à face avec la police.
L’ambiance générale reste animée.
150 personnes encadrées de près par les flics arrivent sur le Monoprix de Cordeliers.
Un groupe de gilets jaunes accède à la rue de la Ré, la situation est calme
Il y a une multitude de petits groupes dispersés un peu partout aux alentours de la place Bellecour.
Pour le moment au moins 3 interpellations, faites attention à vous.
Les camions de gendarmerie mobile sont remontés sur le pont de l’université.
Le cortège sur l’autoroute remonte vers Bellecour.
La police charge les manifestants sur l’autoroute.
La bac charge les groupes qui se dirigaient vers Confluence. La tête de cortège se fait attaquer par les forces de l’ordre.
La police charge les manifestants sur l’autoroute.
La bac charge les groupes qui se dirigaient vers Confluence. La tête de cortège se fait attaquer par les forces de l’ordre.
Des petits groupes se sont dispersés dans les rues de Confluence
Le cortège est bloqué sur l’A7 sous les lacrymogènes
Les voitures et les manifestants sont bloqués sur l’A7.
Un autre groupe de gilets jaunes serait cours Charlemagne.
La fanfare joue la marche impériale à 50 m des lacrymogènes
La police empêche la manif de rejoindre la Mulatière
Alors que le cortège remontait l’A7, la police a tiré des lacrymos sans raison apparente.
La bac suit le cortège en prenant les rues parallèles.
L’hélico fait son apparition.
Actes d’écologie politique sous le pont de l’A7
Pendant qu’une partie de la manif essaye d’aller en direction de Perrache, les flics répliquent en tirant des gaz lacrymos au niveau du cours Suchet.
Des manifestants arrachent les affiches racistes sous le pont de l’autoroute, un acte d’écologie urbaine.
Les flics collent la fin de la manif qui arrive au niveau de perrache
La police bloque le tram au niveau de Perrache, pendant que le cortège continue à grossir progressivement
Le cortège s’ambiance au niveau du pont de l’université
Musique, et fumigène ambiance festive, le cortège profite du soleil.
Le cortège se dirige vers le sud
Les flics ont bloqué tous les accès, une seule issue reste praticable, les quais en direction de l’A7, pendant qu’une autre partie stagne au niveau des fleurs de la place Antonin Poncet
Les flics repoussent la manif
Les flics ont envoyé des lacrymos pour repousser le cortège. Tous les accès Place Bellecour sont bloqués à l’exception de la place Antonin Poncet.
Les motards rejoignent le cortège
Les flics bloquent les quais et envoyent directement des lacrymos dans le cortège
Record battu : les flics envoient du gaz au bout de 10 minutes de manif.
Il y a des gaz rue de la barre
La manif s’élance et prend les quais en direction d’Hôtel Dieu
Le cortège remonte les quais sous une chaleur printanière
Les gilets jaunes se regroupent petit à petit place Bellecour
Le dispositif est prêt place Bellecour
La police fouille les sacs aux abords d’Hôtel de ville et sur de nombreux accès de la place bellecour. Les grilles anti émeutes sont disposées rue de la Barre et rue de la République.
Après plusieurs semaines de mobilisation contre la politique économique et sociale inique de Macron, après quelques faux reculs, reports et quelques miettes jetées en pâture pour calmer la grogne, le mouvement social des Gilets Jaunes est toujours là. Avec ses contradictions, ses violences policières, ses agressions fascistes, mais aussi avec sa volonté d’exprimer un changement de cap immédiat sur les questions d’organisations politiques, de répartition des richesses et de la mise en place d’une réelle transition écologique.
Toutes et tous à Bellecour à 14h pour manifester sans parcours, sans accord (et troncage) de la préfecture.
Le mouvement ne se laissera encadré ni par les fascistes, ni par l’Etat.
Ca s’est passé après 17h vers Jean Macé. Le cortège avait déjà été scindé sur Berthelot mais on était encore nombreux devant. Les flics ont bloqué le cortège avant qu’on puisse arriver sur la place. Certains sont partis vers la rue Raoul Servant, d’autres comme moi vers Saint Jérôme. On a avancé et j’ai vu des gens à l’avant du cortège se mettre à courir. J’ai mis un peu de temps à comprendre qu’ils avaient vu la bac, et puis ça s’est enchaîné vite. J’ai été impressionné par leur orga : à chaque coin de rue, il y avait une petite équipe qui arrivait en courant en pointant leur LBD, et ça c’est vrai que ça fait bien flipper. Comme les autres je me suis mis à courir en arrière, puis au carrefour suivant, une nouvelle équipe est apparue donc on savait plus où aller. On s’est très vite éparpillé, je me souviens que quelqu’un a crié : baissez la tête !
Au croisement suivant, je me suis retrouvé nez à nez avec une nouvelle équipe de la bac, obligé de m’arrêter de courir. Là le mec le plus proche m’a dit Dégage Dégage, j’ai dû répondre un truc genre « c’est bon », et paf, il m’a envoyé un bon coup de matraque bien visé dans le genoux droit. J’étais seul, rien dans les mains et visage découvert. J’ai pas pu reposer mon pied par terre, je suis tombé en criant. Un de ses collègues m’a dit « arrête ton cinéma » puis un autre m’a soulevé avec un nouveau Dégage et en passant un coup de pied au cul. Un camarade est arrivé derrière moi et a pris une balayette. Du coup j’ai fini de me relever pour aller en boitant m’asseoir plus loin, content qu’ils n’aient pas décidé de me garder (même si, précisons le, je n’avais rien à me reprocher, plutôt tendance non-violente, je sais qu’il ne leur faut pas grand chose).
Un binôme de manifestants est resté un peu avec moi, un autre m’a filé 2€ pour que je puisse rentrer en métro. Et voila aujourd’hui ça va mieux, c’est dégonflé, mais hier j’ai pas pu aller bosser, je boitais trop, et j’ai passé 2 nuits merdiques à avoir mal.
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