Jorge Valadas dresse à partir de rappels historiques et sociaux un
bilan accablant du nouveau Portugal « démocratique » (depuis la Révolution
de Oeillets de 1974) et européen (1986).
La désertification humaine (l’émigration, la précarité) et naturelle
(les incendies ravagent les forêts et accélèrent la « sahélisation » du
pays) illustrent les ravages de la construction européenne dans les
pays faibles de l’Union. Urbanisation accélérée, destruction des
anciennes formes d’agriculture, urbanisation sauvage des côtes,
monoculture du tourisme, tout cela participe de la destructuration de la
société portugaise.
Et pourtant le Portugal et ses habitants ont donné au mouvement social
sa part d’utopie : mouvements sociaux radicaux du début du 20 ème
siècle, « excès » de la Révolution des Oeillets contre la plus ancienne
dictature fasciste d’Europe (Salazar).
J. Valadas , alias Charles Reeve a publié de nombreux ouvrages sur le
développement du capitalisme en Chine et l’imposture maoïste ("Le tigre
de Papier« chez Spartacus en 1974, » Bagne bureaucratie business" à
l’Insomniaque en 1997).
Sur le Portugal, son pays d’origine, il a publié durant la Révolution de
Oeillets « Portugal l’autre combat » (1975), "L’expérience portugaise,sur
la conception putchiste de la Révolution« (1976) et »les oeillets sont
coupés" chroniques portugaises(1999).
Il participe à la revue « l’Oiseau-Tempête ».
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