Nos fils d’actualité de réseaux sociaux nous donnent l’impression que le confinement annoncé par le gouvernement sera le même pour toutes et tous, une vision plutôt hypocrite de la situation : À quel jeu de société va-t-on jouer ? Quel essai politique ou roman va-t-on lire ? Quel film voir ? À qui reviendra la palme du confinement le moins pénible ?
Pendant ce temps, de nombreuses personnes devront continuer de travailler, soit car leur travail est indispensable à la vie de la société : alimentaire, santé, distribution, transports et quelques autres secteurs. Soit car leur direction tentera de leur imposer le travail afin de poursuivre la course à l’argent tout en jouant à la roulette russe avec la vie des travailleur.euse.s. Le week-end, c’est double peine : confinement comme le reste de la population, parfois en présence des proches qui elle et eux sont confiné.e.s mais risquent la contamination de facto, puisque dans de nombreuses entreprises, les règlements sanitaire ne sont pas à la hauteur. Comment peut-on espérer être à la hauteur pour faire face à une pandémie, lorsqu’en temps normal, les règlementations de base ne sont pas respectées par les employeurs.
Si certain.e.s auront assez d’argent pour se ruer dans les magasins pour faire des stocks (soit dit en passant, inutiles), les précaires et sans emplois, avec des moyens beaucoup plus modestes, vont peiner encore plus que d’habitude à survivre.
Quand on parle de confinement, on entend avoir un toit. Rien n’est mis en place pour celles et ceux qui n’ont pas de logement. Alors qu’à Dijon même, nous savons qu’il y a des milliers de logements vides, aucune consigne claire n’est donnée à ce sujet aujourd’hui. Ces derniers jours, l’appareil répressif va encore plus loin en verbalisant des SDF pour le non respect des règles de confinement à Lyon. Si certain.e.s diront que ce sont des cas exceptionnels, cela montre néanmoins jusqu’où peut aller l’incohérence dont fait part le gouvernement. Si à Paris, des hôtels vont être mis à disposition pour les sans abris, qu’en est-il à Dijon, où la lettre ouverte envoyée co-signé largement et envoyée au Préfet reste morte. [...]
>Manifestations à Lyon, 1er mai et ensuite : vigilance antifa et anticonspi !

Le 1er mai dernier, des gens du cortège safe situé en fin de manif ont l’oeil attiré par des affichettes noir et blanc fraîchement collées le long du parcours, et comportant ce nom étrange : « la rose blanche »...que sont ces affiches, et comment sont-elles arrivées là ...
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