« L’attroupement ne constitue pas l’exercice d’une liberté publique. On ne lui reconnaît pas de finalité politique. »
Thomas Andrieu, directeur des « libertés publiques » et des affaires juridiques au ministère de l’intérieurLe mouvement social en cours, en passe d’être inégalé sous la Ve République si l’on en juge par sa durée et son ampleur cumulées est, ère du smartphone oblige, également particulièrement fécond en images. Parmi celles qui ont amplement circulé dans les médias officiels comme à travers les réseaux sociaux, il y a celle d’un homme, totalement nu, faisant face à une rangée de policiers en tenue anti-émeute. L’intérêt que cette image suscite est aisément compréhensible, tant le contraste qu’elle recèle semble mettre en exergue la déshumanisation des policiers. D’un côté, l’homme nu s’expose aux yeux de tous, dans toute sa fragilité, semblant par ce geste revendiquer la plénitude de son humanité. De l’autre côté, face à lui, des policiers suréquipés, aux visages difficilement distinguables derrière les visières de plexiglas, illustrant quant à eux toute la brutalité du monde contemporain et ayant renoncé à leur individualité en acceptant de s’effacer derrière l’institution détestée qu’ils incarnent.
>Premier mai, cortège antimilitariste : La guerre se fabrique près de chez nous, refusons d’être complices !

Rendez-vous à 10 h 30 devant la station de Métro Garibaldi côté Berthelot : Antimilitaristes, pacifistes, mauvais français et ennemies de l’intérieur de tous poil et de toutes nationalités, BIENVENUE !
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