Le Parti Socialiste avait promis le changement ; sa politique s’avère en réalité être dans la stricte continuité des réformes entreprises par le gouvernement Sarkozy et soutenues par le patronat :
- « Pacte de compétitivité des entreprises » en novembre qui constitue un cadeau fiscal de 20 milliards aux entreprises.
- Accord de flexibilité de l’emploi et de compétitivité des entreprises signé le 11 janvier, qui prévoit de renforcer considérablement les pouvoirs du patronat sur les salariés avec notamment la facilitation des licenciements, la possibilité de baisser à tout moment les salaires et la mobilité forcée.
- Nouvelle réforme des universités qui est la stricte continuité de la LRU. Elle augmente un peu plus l’assujettissement des contenus des formations aux nécessités du patronat local en poursuivant la logique de privatisation, alors que plus d’un quart des universités est en faillite. Elle entraînera de fait une précarisation des personnels, des suppressions de filières et de postes. Par ailleurs la logique de professionnalisation reste inchangée, avec les stages obligatoires et l’alternance, notamment, continuant de fournir aux entreprises nombre d’étudiants qui constituent une main d’œuvre gratuite ou quasi-gratuite !
- Nouvelle réforme des retraites en préparation qui devrait voir augmenter de nouveau la durée de cotisation ainsi que l’âge de départ à la retraite. Baisse relative de l’indemnisation pour les retraités.
Pour combattre ces offensives antisociales, une Assemblée Générale étudiante s’est réunie jeudi dernier pour commencer à élaborer une stratégie de lutte.
Celle-ci a posé le constat que lutter de façon isolée sur son seul secteur nous condamnait à la défaite. Nous devons donc nous rassembler avec l’ensemble des travailleurs, chômeurs, précaires, pour lutter de manière efficace. Nous ne devons pas nous enfermer dans un cadre strictement universitaire.
L’Assemblée générale réunie jeudi 21 mars a finalement décidé :
- De convoquer une nouvelle assemblée jeudi 28 mars à 15h, sur le campus de Bron
- D’appeler à un rassemblement devant le siège du Parti Socialiste (arrêt de tram T1-Liberté), Jeudi 4 avril, à 18h30, contre la politique de précarité poursuivie par le gouvernement
- De se joindre à la journée d’action nationale du 9 avril contre l’Accord National Interprofessionnel.
Contre l’offensive globale des capitalistes, riposter au coup par coup ne suffit pas ; c’est une stratégie générale de lutte que nous devons adopter contre la politique antisociale du gouvernement. Organisons-nous pour imposer l’abrogation intégrale de toutes ces réformes.
FACE AUX ATTAQUES CAPITALISTES, FRONT UNIQUE DE LUTTE
Soyons nombreux pour construire le mouvement qui permettra la victoire !
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