Cinq ans déjà. C’était le 11 mars 2011. Un séisme et un tsunami provoquèrent un accident nucléaire majeur classé au niveau 7 (le plus élevé) de l’échelle internationale des événements nucléaires, ce qui le place au même degré de gravité que Tchernobyl.
Ce n’est bien sûr pas un anniversaire que nous allons fêter, mais une date sur laquelle il faut revenir. Car Fukushima Daiichi est une question à soulever à l’échelle planétaire, et pas uniquement japonaise. Les manoeuvres de Tepco (l’exploitant de la centrale) et du gouvernement japonais pour minimiser les conséquences, pousser les populations à rester sur place, à consommer l’agriculture locale, et à nettoyer par eux-mêmes les alentours avec des protections minimes ne sont pas propres uniquement à cette situation. Un pays qui a tenté de faire croire qu’un massif montagneux suffit à stopper un nuage de radiations venu d’Ukraine ferait sans doute de même, non ?
C’est pour ces raisons que Sons Bâtards, l’émission de mix critique en direct, reviendra sur cette question. Une heure pour rappeller la catastrophe, la gestion des premiers temps, les conséquences des années après, et les mouvements des habitantEs pour faire face au problème ET aux responsables.
Le tout, en musique comme d’hab’, avec cette fois une couleur plutôt « vague froide et post-indus », mais pas que...
Certes, je pille sans scrupule, mais je ne cache pas mes sources... Allez donc jeter une oreille (ou deux) aux épisodes 4 et 13 de la série « Nucléaire, la fabrique de l’oubli » (« Fukushima » et « Frondes japonaises ») et à l’excellent blog expérimental « Meanwhile, in Fukushima », lancé par Dominique Balaÿ. C’est avec ses sources que je construirai une bonne partie de l’émission...
Retrouvons nous donc le mercredi 9 mars 2016 à 16h, ou quand vous voulez en podcast sur le blog de Sons Bâtards...
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