Le 1er mai 1886 à Chicago, les ouvrier-es de la fabrique Mc Cormick se mettent en grève afin d’obtenir la journée de huit heures. Le 3 mai, les ouvrier-es, rassemblé-es devant la fabrique, sont attaqué-es par la police à coups de revolvers et de fusils.
Le lendemain, à la fin d’un meeting de protestation, des policiers assaillent les manifestants et une bombe dont on ne sut jamais par qui elle avait été lancée tombe au milieu de policiers. Tenus pour responsables, huit des organisateurs (...)
Popouri
Tout le monde s’accorde. Ca va péter. On en convient, l’air grave ou crânement, dans les couloirs de l’Assemblée, comme hier on se le répétait au bistrot.
(...) le bruit des préparatifs d’une guerre civile. Nul ne peut ignorer sa mise en oeuvre affichée, froide et pragmatique, qui ne prend même plus la peine de se présenter comme une opération de pacification.
En France, nos bureaucrates socialistes les plus exaltés ne furent jamais que d’austères noyauteurs d’assemblées, des pisse-froid responsables.
Interview d’Experimental, rappeur lyonnais
Le rappeur lyonnais Experimental répond aux questions du Popouri en janvier dernier. Son nouvel album, « Armes légales, vol.1 » vient de sortir.
Slam, élections, colonisation, criminalisation, ... entretien avec un rappeur militant.
Concert de soutien au Popouri et à Rebellyon !
Cela se passe le vendredi 1er décembre à l’Insoleuse. Il est important de soutenir financièrement le Popouri, ce merveilleux bulletin lyonnais pour qu’il puisse continuer à nous informer et à être distribué gratuitement, et cela tout en faisant la fête. Rebellyon a également besoin de votre soutien. (Lire la suite)
Le PoPouri hivernal a percé de sous la neige
LE bulletin des cultures insurrectionnelles de Lyon est présent dans différents endroits de la ville sous sa plus belle parure : l’orange.
La fête de soutien au Popouri !
C’est la fête le vendredi 16 décembre, à la « Scierie », à Villeurbanne. En bonus, voici la liste des lieux de diffusion du Popouri qu’on peut aussi voir en ligne sur Rebellyon.
Que la peur change de camp - Que el miedo cambie de campo - That fear changes in the field - Che la paura cambi di campo
Texte en français, espagnol, anglais et italien.
Pour la collectivisation du baby-sitting
Les manifs sont à l’heure du repas, les réus à l’heure du bain et les fêtes à l’heure du coucher. Les bars et autres lieux sont enfumés. Difficile d’emmener son enfant partout avec soi si on veut respecter son rythme et lui éviter bronchiolites et autres crises d’asthme (sans parler du cancer précoce !)
Et puis passé l’engouement des potes au début, passés les « oh », les « ah », les « il a ta bouche, le nez de son père et les oreilles de mamie Charlotte », les « oh c’est rigolo cette (...)
Police milice, justice complice
Le nabot malfaisant l’avait promis aux sauvageons de je ne sais plus quelle cité, et c’est toute la France qui s’est réveillée avec la gueule de bois, mais là où les premiers ont vécu trois semaines de fêtes avant la « descente », la seconde ne doit son état léthargique qu’à sa passivité soigneusement entretenue depuis des années par la propagande médiatique.
Celles et ceux qui ont été élu pour « faire barrage au fascisme » (vous vous souvenez ? ils en rigolent encore ...) nettoient au (...)
Fini de rire
En appel, le 24 novembre, Luis et Christian ont été condamné à des peines lourdes alors que le tribunal de grande instance les avait relaxés tous les deux, selon les conclusions de l’enquête de l’IGPN. Il faut dire que le président de la 4e chambre, Grégoire Finidori (« Fini de rire » pour les intimes), n’est pas précisément renommé pour sa mansuétude. Ce serait même plutôt l’inverse puisque depuis plus de dix ans on tombe régulièrement sur ce triste personnage, dès qu’il s’agit d’évoquer (...)
Collectif État d’Urgence
Un collectif de soutien inconditionnel aux jeunes inculpés et condamnés des quartiers de l’agglomération lyonnaise s’est créé le 11 novembre. Il a pris comme nom : « Collectif état d’urgence ». Une première réunion s’est tenue le mardi 15 novembre à Lyon. C’est un collectif qui débute, de nombreuses discussions et échanges très intéressants ont eu lieu, différents groupes de travail sont déjà mis en place afin de concrétiser plusieurs initiatives.
D’abord, s’organiser pour participer aux (...)
Brèves
Classe ouare Le 16 octobre, un camion a été volé à St Priest avec 44 ordinateurs portables à son bord. Quelques jours plus tard, le camion a été retrouvé abandonné dans un lotissement et les deux personnes qui l’avait subtilisé seront retrouvées peu après. Les deux personnes, qui travaillaient dans l’enteprise d’où venait les portables, sont passées dans la foulée en comparution immédiate. Comme elles étaient sous le coup d’une récidive (le 27 juillet avec 20 ordinateurs portables) la (...)
À la lumière d’une prison qui brûle...
Le 8 décembre, c’est la fête des lumières.
Une grande mascarade autour de la résurrection d’une vieille tradition religieuse. L’occasion de jeter tout le monde dans la rue. C’est que la pacification passe parfois par la fête... nous ne reviendrons pas là-dessus. Rappelons juste que la dernière édition de l’événement fut l’occasion d’annoncer le plan Lumière 2, pour toujours plus de clarté dans notre ville, tout au long de l’année. Un plan d’éclairage qui ne concerne plus seulement le (...)
Patrimoine industriel et culture bourgeoise
Voici un article de la rédaction délocalisée du Popouri - Canal Historique Stéphanois. Il porte sur une polémique débutant à l’été 2004 à propos du projet d’implantation de la Cité du Design sur le site de l’ancienne Manufacture d’Armes, qui se trouve en plein centre ville et occupée jusqu’alors par le fabricant d’armes de service public GIAT. Cette installation illustre la stratégie de rayonnement de la mairie en place (pilotée par Michel Thiollière, hurluberlu minable ou pitoyable, qui (...)
Brèves
Assassinat légal, suites. Début octobre, la « justice française » a procédé à une reconstitution pour clarifier les circonstances de l’assassinat de Nicolas Billotet, flingué le 13 mars 2003 par le Groupe d’Appui de la Police de Proximité. Les flics en question sont donc revenus rue Docteurs Cordier dans le quartier de Saint Rambert, dans le 9e arrondissement de Lyon, mais cagoulés cette fois, histoire de « protéger leur anonymat ». Deux jours après les faits, les rapports de police et le (...)
La prévention situationnelle
Par Lulu Casse(les)noisettes
Le réaménagement urbain de Lyon, peut laisser ses habitant-es étonné-es : l’uniformité est de mise... Les place du Pont et Bahadourian, celles de la Bourse, de la République et des Charpennes, l’esplanade de la grande côte, ou bien la petite place du Griffon, qu’ont en commun ces places ? La sobriété et le sol en bloc de granit ? Oui mais encore ?
Elles ont toutes été conçues selon une doctrine appelée « prévention situationnelle ».
Guide de conception à (...)
Retour de flammes
Dans le sillage des émeutes éclatant depuis une dizaine de jours en région parisienne , l’insurrection gagne l’agglomération lyonnaise autour du 5 novembre : Vénissieux, Rillieux-la-Pape, Saint-Fons, Meyzieu, Bron, Saint-Priest, Lyon... En 6 jours, plus de 200 voitures flambent et les affrontements se multiplient avec la police : 8 flics sont ainsi blessés à Vénissieux dans la nuit du jeudi 10 novembre ; 8 bus TCL sont pris pour cible mardi soir, un bus est incendié totalement à Vaulx et (...)
Contre tous les maux, un seul remède : la Scierie
Face à une concurrence quasi-inexistante dans le secteur pourtant fort prisé des occupations de biens privés, l’équipe de La Scierie a décidé de relancer ce domaine en friche en emménageant son centre social dans vos murs, et cela pour toujours être plus proche de vous. Dans un cadre agréable, une ambiance chaude, insurrectionnaliste et conviviale, l’équipe dynamique de La Scierie vous accueille et vous propose toute une gamme de spectacles, de personnages haut en couleurs, des scènes (...)
« Et nos nuits seront plus belles que les jours » : petits rappels à propos de la situation insurrectionnelle dans la périphérie lyonnaise.
Avant la tempête, ça ressemble déjà un peu à la tempête...
Entre janvier et septembre 2005, les services de police affirment que près de 800 véhicules auraient été incendiés sur l’agglomération lyonnaise. Le 9 octobre des poubelles et une voiture flambent dans le 8° arrondissement, 3 autres bagnoles sont cramées à Grignais. Courant octobre toujours, trois distributeurs de ticket TCL sont incendiés sur différentes stations de tram, un gymnase brûle à Villefranche. Et le dimanche 16, (...)