L’hôpital public et la Recherche asphyxiés par Macron et sa politique d’austérité.
Pour des raisons économiques, le gouvernement Macron a d’abord tardé à agir contre la propagation de coronavirus. Puis il a pris une série de mesures précipitées : isolement des EHPAD, puis fermeture des écoles, puis de commerces et des cafés. Enfin, lundi 16 mars, il annonce le confinement général de la population et la remise en cause de la liberté de circulation. Pour réaliser l’Union nationale, une loi doit être votée permettant de légiférer par ordonnances.
Et une explication revient en boucle : il s’agit d’éviter l’embolie du système de santé, de l’hôpital public en particulier. Mais avant même cette épidémie, une partie du territoire était déjà qualifié de « désert médical » et les hôpitaux publics – les services d’urgences en particulier – étaient frappés par la pénurie de soignants et les fermetures de lits et de services. En six ans, 17 500 lits d’hôpitaux ont été fermés. Macron a poursuivi cette politique : entre 2017 et 2018, plus de 4 170 lits ont disparu. L’austérité a aussi frappé la Recherche fondamentale et médicale.
Depuis plus d’un an, les soignants des services d’urgences notamment se sont mobilisés contre cette pénurie planifiée. À une aide-soignante du CHU de Rouen qui l’interpellait en affirmant : « il faut des lits, il faut du personnel », Macron avait répondu avec arrogance : « Il n’y a pas d’argent magique. [...] Je peux vous le dire les yeux dans les yeux, j’assume ces choix. ». Or, pour faire face aux différentes épidémies, un véritable système de soins doit nécessairement être surdimensionné. Mais du fait des politiques d’austérité, en France comme en Italie, en Grande-Bretagne et ailleurs, l’hôpital public ne peut même plus faire face aux besoins ordinaires.
Ce n’est pas le coronavirus qui est la cause du krach boursier, de la chute des investissements, des licenciements, c’est le système capitaliste dont la crise menaçait dès avant décembre 2019.
Il en est de même sur le plan économique et financier : certains secteurs d’activités (automobile, transport aérien, tourisme…) sont foudroyés, d’autres vont plonger, les Bourses s’effondrent, et la crise se rapproche de jour en jour des banques et de nombre de monnaies. Mais ce n’est pas le coronavirus qui a inventé la spéculation boursière, la recherche du profit maximum, ni accumulé les gigantesques dettes qui menacent désormais les banques, les entreprises, et les finances des États. Faut-il rappeler que cette crise économique et financière s’annonçait au moins depuis six mois ? Des économistes s’en inquiétaient. Le coronavirus aura servi de détonateur.
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