Concrètement, nous [1] partageons les mêmes indignations, les mêmes dégoûts, mais aussi, et surtout, la même soif de liberté, la même envie de partager ou de créer des lieux les plus ouverts possibles.
Nous avons donc organisé un festival trois années consécutives (au Musée de la Mine, puis à Ursa Minor, La Gueule Noire et la Dérive) qui nous a permis de mettre en avant et de soutenir financièrement et politiquement les gens qui, localement, s’organisent pour résister.
Qu’ils soient des collectifs anti-carcéraux ou de soutien aux sans-papiers, des projets de lieux autogérés,une radio associative libre,sauvage et impertinente, une caisse de solidarité... tous font partie d’une lutte globale dans laquelle nous nous retrouvons et que nous défendons.
Se rassembler nous permet d’affirmer tout cela en faisant la fête, en discutant, en jouant... et surtout de montrer que nous sommes tous/tes embarqué-es sur le même radeau de la méduse, décidé-es à y accueillir le plus de monde possible, quitte à couler en mettant le dernier coup de boutoir dans les vaisseaux de guerre monstrueux que nous avons face à nous.
À l’instar de Woody Guthrie et sa guitare, nous considérons que ce festival est une arme, que l’on met à disposition pour qui veut bien s’en servir…
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info