Extrême-centre néolibéral contre extrême-droite néofasciste
Le but du projet néolibéral, c’est d’en finir avec les conquêtes sociales et démocratiques du XXe siècle. Sarkozy était tout à fait clair là-dessus, Hollande l’était moins mais a agi dans une stricte continuité avec Sarkozy, et Macron est revenu à un discours de clarté qui ressemble en partie à celui de Sarkozy : « On ne peut plus se permettra la protection sociale, les services publics, le droit du travail, tout ça il faut s’en débarrasser et rentrer dans la modernité ». Et rentrer dans la modernité, pour eux, c’est nous faire revenir un siècle et demi en arrière.
Le danger actuel, c’est de passer d’une situation où depuis trois décennies nous avions une alternance sans alternative entre le PS, qui était devenue dès les années 1980 une sorte de droite complexée, et la droite décomplexée type Sarkozy – à une situation politique encore plus désastreuse, marquée par une confrontation entre l’extrême-centre néolibéral et l’extrême-droite néofasciste. Ce livre n’est donc pas un énième ouvrage sur le FN mais cherche à comprendre comment on en est arrivé là, et notamment cherche à identifier les facteurs politiques, sociaux, économiques qui propulsent les extrêmes droites contemporaines sur le devant de la scène politique.
>Les fachos de Lyon III recyclés à l’IUT de Bourges ?
Il est inutile d’épiloguer sur la triste réputation de Lyon III, à laquelle 40 ans d’encadrement académique bien facho - Goudet, Bernard Lugan, Pierre Vial, Jean Varenne, Jacques Marlaud, Jean Haudry, Burno Gollnisch, etc. - ont donné la tonalité. Le rapport Rousso n’y a rien changé, et les...
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