Des policiers, matraque à la main, brutalisant et gazant des personnes migrantes venues s’installer sur la place de la République, à Paris, pour alerter l’opinion publique sur leur situation. Les images tournées lundi 23 novembre ont été diffusées par de nombreux médias français et étrangers et le comportement des policiers envers les exilés fermement dénoncé.
Pourtant, de la vallée de la Roya, dans le sud-est de la France, aux côtes de la Manche, les migrants sont régulièrement victimes de violences policières dans l’indifférence.
“À Calais, les violences et le harcèlement policier sont permanents. Plus de 1 000 personnes exilées survivent dans des campements précaires détruits toutes les 48 heures, avec la privation et confiscation des biens personnels, la restriction de l’accès à l’eau, la nourriture, et l’hygiène, la destruction de l’environnement pour empêcher une réinstallation des exilé·e·s”, écrivent dans un communiqué publié mardi soir les associations l’Auberge des Migrants, la Cabane juridique, Salam et Collective Aid.
Dans un autre communiqué, Médecins du monde, Médecins sans frontières, la Cimade, le Secours catholique et Amnesty international réclament "une politique alternative pour rompre avec ces violences et assurer la dignité de toute-s".
>Un certain été 1996, la lutte du collectif de sans papiers de Saint-Bernard
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Ce texte retrace la lutte mené par un collectif de sans-papiers pour obtenir leur régularisation via notamment l’occupation de l’église Saint-Bernard (Paris) de juillet à aout 1996. Il est tiré de l’introduction du livre Liberté pour tous avec ou sans papiers - Une lutte contre la machine à...
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