Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minimas sociaux : en grève le 29 septembre !

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Manif

Nous savons qu’une journée ne sera pas suffisante. Mais il faut un point de départ ! Si nous agissons toutes et tous ensemble, nous avons les moyens d’imposer un autre partage des richesses.
Jeudi 29 septembre, 11h00 Manufacture des Tabacs

Suivi: 6 mises à jour. La plus récente en premier | la plus ancienne en premier
  • Plus de 7000 personnes ont manifesté aujourd’hui à Lyon contre la vie chère et le gouvernement : c’est dans la rue que ça se passe

     

  • « c’est dans la lutte et dans la grève que nous vaincrons » hurle le haut parleur d’un camion syndical en arrivant à Bellecour

     

  • « Mur par Mur ! Pierre par Pierre ! nous détruirons toutes les frontières » scandent les participant.e.s au cortège de tête

     

  • Un bloc autonome prend la tête du cortège syndical vers la Guillotière

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  • La manifestation prend de l’ampleur en arrivant à Garibaldi

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  • Malgré la pluie un cortège combatif démarre

     

Tract interprofessionel

Les mesures gouvernementales annoncées sur le pouvoir d’achat sont en dessous de la situation de paupérisation de la population. La loi votée cet été se contente de poser quelques rustines et, à travers les exonérations de cotisations, ampute le salaire socialisé, fragilisant la protection sociale. Dans la fonction publique, la revalorisation de 3,5, de la valeur du point d’indice est en deçà de l’urgence à relever l’ensemble des rémunérations de 10% au moins tout de suite pour préserver I. conditions de vie de tou·tes. De mémé pour les retraité·e·s, I. 4, de revalorisation des pensions ne correspondent pas à l’inflation, la situation des retraité·e·s continue donc de se dégrader.
La crise énergétique pèse déjà fortement sur la population, particulièrement les plus précaires, tandis qu’aucune mesure réelle n’est prise pour une transition écologique juste. Le gouvernement se contente d’incitations à des économies d’énergies culpabilisantes, tandis que d’autres pays européens s’engagent dans la taxation des superprofits des entreprises du secteur énergétique et que d’autres mettent en place des passes ferroviaires gratuits
Le gouvernement poursuit aussi une politique fiscale qui assèche les comptes de l’Etat au profit des grandes entreprises u au détriment des services publics (santé, éducation,) u du financement de la transformation écologique. Par ailleurs, il prévoit une réforme de l’assurance chômage qui va à l’encontre du droit des travailleur-eus. de la possibilité d’avoir des indemnisations du chômage justes. une réforme du RSA qui le conditionnerait à une obligation de travailler de 15 à 20h hebdomadaires, et continue d’envisager une réforme des retraites qui exigerait de travailler davantage et pourrait conduire à amputer encore davantage le montant des pensions.
En ce qui concerne les jeunes et leurs familles. les aides (bourses, ARS) ne sont pas suffisantes pour compenser l’inflation. Une revalorisation significative des bourses scolaires et de l’ARS est nécessaire pour pallier le prix de la rentrée (qui avec l’inflation a grimpé de 5 à 10 %). De plus, trop peu de familles bénéficient de cette aide en raison du plafond de ressources à ne pas dépasser.
C’est pourquoi Io CGT, l’Union syndicale Solidaires. la FSU, l’UNEF. la VL, la FIDL et le MNL appellent dès à présent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 29 septembre qui doit s’inscrire dans une mobilisation large et dans la durée.

Appel de SUD ÉDducation 69

Salaires : tou·tes en grève et en manifestation le 29 septembre  ! (11h00 Manufacture des Tabacs à Lyon)

13 septembre 2022 sudeduc69 Non classé 0

L’inflation n’en finit plus de s’envoler. Elle a dépassé cet été les 6%, et pourrait atteindre les 7 à 8% d’ici la fin de l’année. Cela n’empêche pas les capitalistes de tirer profit des crises multiples en cours, bien au contraire ! Dans le même temps, ce sont toujours les mêmes qui paient l’addition : les classes populaires, les précaires, les travailleurs et travailleuses du privé comme de la Fonction publique. Il est temps de renverser la vapeur, et de construire un mouvement social à même de nous permettre d’obtenir de vraies augmentations de salaires ! En effet, les mesures prises par le gouvernement et les annonces faites par le ministre Ndiaye sont loin d’être satisfaisantes, et doivent nous conduire à nous mobiliser pour obtenir davantage.

L’augmentation du point d’indice est très insuffisante

Le gouvernement a décidé cet été d’augmenter le point d’indice de 3,5%. C’est très insuffisant pour ne serait-ce que rattraper les conséquences du gel du point d’indice depuis 2010. Combien cette augmentation du point d’indice représente-t-elle sur ma fiche de paie ?

Pour un·e enseignant·e avec 5 ans d’ancienneté : + 57 euros nets / avec 15 ans d’ancienneté : + 67 euros nets / avec 28 ans d’ancienneté : + 82 euros nets
Pour un·e AESH : avec 2 ans d’ancienneté : + 49 euros nets / avec 7 ans d’ancienneté : + 54 euros nets
Pour un·e Adjaenes : avec 8 ans d’ancienneté : + 47 euros nets / avec 20 ans d’ancienneté : + 50 euros nets.

Les annonces pour les enseignant·es : un nouveau feu de paille ?

Le ministre a annoncé fin juin une revalorisation des débuts de carrières enseignantes, en s’engageant à ce qu’aucun·e enseignant·e ne commence sa carrière en dessous de 2000 euros, et ce dès 2023. Ces annonces posent plusieurs problèmes :

  • cette annonce avait déjà été faite à l’occasion du précédent quinquennat, et n’avait pas été tenue, on peut donc douter de sa réalisation effective
  • elle est injuste pour les enseignant·es ayant déjà suffisamment d’ancienneté pour ne pas être concernés, mais dont la fiche de paie reste largement insuffisante pour faire face au coût de la vie
  • elle est couplée à une mesure de revalorisation conditionnée à de nouvelles tâches, ce qui est inacceptable
  • il n’y a aucune précision sur la nature de la revalorisation, et pourrait se traduire par une nouvelle prime, ce qui n’est pas comptabilisé dans les cotisations sociales et ne constitue donc pas du salaire

La “loi pouvoir d’achat”, des mesurettes d’un gouvernement au service des capitalistes

La “loi pouvoir d’achat” votée le 3 août comporte une série de mesures destinées avant tout à assurer la communication du gouvernement sans toucher aux intérêts des capitalistes. Une preuve en est que le gouvernement soutenu par l’extrême droite a bloqué à l’Assemblée nationale toutes les mesures de justice sociale et environnementale : la mise à contribution des plus riches par le rétablissement de l’ISF, la taxation des superprofits et des plus gros pollueurs ou la hausse du SMIC.

Parmi le fourre-tout des dispositions adoptées, on trouve :

  • des mesures insuffisantes, à l’image de l’augmentation de 4% des minima sociaux et des retraites, soit bien moins que l’inflation, ou le plafonnement de l’augmentation des loyers à 3,5%
  • des mesures antisociales, comme une nouvelle exonération des cotisations patronales sur les heures supplémentaires, ramenées à 50 centimes de l’heure
  • des mesures insignifiantes, comme la facilitation de la résiliation des abonnements en ligne

Lutter pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes

L’égalité salariale et la lutte contre la précarité sont des enjeux essentiels de l’émancipation des femmes. Pourtant, les politiques d’emploi dans le secteur public comme dans le privé reproduisent, voire aggravent les inégalités et la précarité.

Pour SUD éducation, la mobilisation pour des augmentations de salaire est une lutte féministe. En effet, les inégalités salariales entre les femmes et les hommes sont très fortes, et ce sont donc les femmes qui font le plus les frais de l’inflation actuelle. Ainsi, dans la Fonction publique, les femmes gagnent en moyenne 16,4% de moins que les hommes. Le salaire net des enseignantes est inférieur de 13,9% à celui de leurs collègues masculins. Il existe plusieurs raisons à cela. Les HSA profitent essentiellement aux hommes, qui perçoivent 51% de rémunération liée aux HSA de plus que les femmes. De plus, les femmes sont plus souvent contraintes de prendre en charge la garde des enfants et sont bien plus souvent à temps partiel. C’est inacceptable. Enfin, les emplois précaires sont très majoritairement occupés par des femmes : 92% des AESH sont des femmes, par exemple. Le front de la lutte pour l’égalité salariale entre femmes et hommes doit être prioritaire dans nos revendications.

Portons nos revendications pour de vraies augmentations de salaires !

L’accumulation de mesurettes est très loin d’être à la hauteur de la situation. Pour SUD éducation, il faut poursuivre immédiatement l’augmentation du point d’indice jusqu’au rattrapage de la perte de rémunération depuis le gel du point d’indice en 2010. Cette augmentation est incontournable, mais elle doit s’intégrer à une politique plus globale d’augmentation de salaire qui permette de lutter contre les inégalités : en effet, un biais de l’augmentation du point d’indice, qui est un coefficient multiplicateur, est qu’il accentue les écarts de rémunération.

SUD éducation revendique ainsi en parallèle :

  • une augmentation immédiate de 400 euros des salaires et un SMIC à 2200 euros bruts.
  • une refonte des grilles indiciaires des agent es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés
  • la garantie que les précaires bénéficient de la même grille pour leurs salaires, tenant compte de toute leur ancienneté professionnelle

    Il est indispensable de contribuer à la construction d’une mobilisation d’ampleur, à même d’obtenir satisfaction.

Nous n’aurons que ce que nous prendrons !

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