La SNCF annonce une réduction de l’offre ferroviaire entre Lyon et Grenoble/Chambéry. Cela n’est pas surprenant pour les cheminots de la maintenance et de SUD-Rail. Les voyageurs payent la politique de la SNCF et celle de la région politique.
Depuis des années, les effectifs liés directement à la production fondent, au profit de postes d’encadrement. Les multiples réorganisations de l’entreprise, notamment la reforme ferroviaire de 2018, en sont une des causes, mais la pression financière de la région est une autre explication.
En effet, la politique de la région, autorité organisatrice des transports, est de faire baisser les coûts et semble-t-il quelles qu’en soient les conséquences.
Aujourd’hui il manque 30 agents pour faire la maintenance sur les sites Lyonnais (Vaise, Vénissieux et la Mouche) et 40 contrôleurs pour accompagner les trains.
La fin du recrutement au statut, aucune augmentation de salaire depuis 8 ans, des salaires d’embauche très bas, des conditions de travail dégradées (nuit, week-end…) ont pour conséquence des démissions comme la SNCF n’avait jamais connu.
A cela s’ajoute un matériel acheté par la région extrêmement complexe pour lequel les formations sont à la traine, là aussi du fait du manque d’effectif.
SUD-Rail a proposé au CSE du 26 novembre que la direction se mette autour d’une table de négociation pour sortir de cette crise exceptionnelle, la direction refuse.
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