Depuis le début du confinement en Europe, la question d’une éventuelle surcharge du trafic internet se pose. Ci-dessous, notre point de vue communiste libertaire sur la question du réseau.

Depuis le début du confinement en Europe, la question d’une éventuelle surcharge du trafic internet se pose. Ci-dessous, notre point de vue communiste libertaire sur la question du réseau.
« Tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d’envisager leurs conditions d’existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés. »
Suite à la propagation rapide du Covid-19 sur toute la planète, le gouvernement a annoncé ces derniers jours la quasi-suppression de la liberté de circuler dans la rue sous peine de fortes amendes, et la mobilisation de milliers de flics dans les espaces publics. Comme en Italie, en Espagne, en Tunisie ou en Chine, le même scénario se répète : les rues se vident et les contrôles policiers se multiplient.
En pleine crise sanitaire, alors que nous devrions tout faire pour faciliter la vie des plus vulnérables d’entre nous, l’injonction à la « continuité » pédagogique tient de l’acharnement. Or, nous ne pouvons accepter de sacrifier nos conditions de travail et les conditions de vie de nos étudiant.e.s pour satisfaire à la seule rhétorique guerrière de nos pouvoirs publics.
La crise sanitaire est bien installée. Elle s’ajoute à une crise sociale ininterrompue. De nombreuses travailleuses et travailleurs enchaînent les périodes de chômages, les contrats d’intérim, les CDD et les petits boulots non-déclarés. Depuis des décennies, le code du travail est cassé, les règles sont assouplies pour les patrons. Aujourd’hui, les travailleuses et les travailleurs les plus précaires le payent, se retrouvant en première ligne, non seulement pour gérer la crise, mais aussi pour... continuer à faire tourner le capitalisme.
Un ministre qui dit le matin que les écoles ne fermeront « jamais »… et un président de la République qui annonce le contraire le soir-même. C’est ce qu’il s’est passé le 12 mars.
Et ça en dit long sur le degré d’impréparation des autorités administratives de l’Éducation nationale, avec ce que cela signifie en termes de mise en danger !
L’épidémie de coronavirus et les mesures de confinement que nous connaissons actuellement impactent l’ensemble de nos sociétés. Leurs impacts sont d’autant plus forts pour les personnes déjà isolées et précarisées. Dans ce contexte, la situation des travailleur·se·s du sexe est particulièrement difficile et notre solidarité s’avère indispensable.
Avec la restriction des déplacements, ce sont les personnes les plus précaires qui sont les plus violemment touchées. Afin de les aider elles et leurs soutiens à continuer d’organiser la solidarité à la Guillotière et ses alentours, l’initiative « Immeubles Ouverts » propose de recenser collectivement un maximum de digicodes pour les rendre accessibles à toutes et tous via une carte en ligne.
Les annonces de Macron puis de Castaner le 16 mars mettent en place un confinement du pays pendant au moins 15 jours. Un confinement vraiment ? Mais non ! Car aller travailler reste obligatoire, même dans les secteurs non essentiels. Cette mesure irresponsable, prise par les soutiens du patronat, n’est pas étonnante. Elle participera à continuer à propager l’épidémie et à surcharger les hôpitaux. En réalité, pour contrer l’épidémie, nous ne pouvons compter que sur notre classe.
Avec le Coronavirus comme le reste de l’année, les personnes sans-domicile comme les sans-papiers restent les grand.es oublié.es. Encore une fois l’Etat néglige complètement les populations que le système capitaliste met à la marge. Celles-ci déjà fragilisées sont pourtant celles qui font le plus face aux risques sanitaires, et qui rencontrent le plus de difficultés lorsqu’il est question d’accès aux soins, à l’hygiène, au logement ou à la nourriture.
Communiqué de presse de Solidaires suite à la menace de licenciement de certains livreurs Cogepart ayant execé leur droit de retrait.
Communiqué de Solidaires à propos de la situation à Pizzorno sur la métropole de Lyon.
Pas de trêve pour la lutte : tou.te.s à nos fenêtres pour dire au gouvernement qu’on est toujours là tous les soirs à 20h crions notre rage !
Ce constat fréquent s’illustre de façon criante par la situation actuelle face à l’épidémie du coronavirus.
Même avec le coronavirus, être placé en télé-travail ne signifie pas être corvéable à merci par l’employeur et une absence de règles. Tutoriel pour connaître les droits des télé-travailleurs et mieux se défendre contre les abus des employeurs.
Communiqué de L’insurgé
La crise sanitaire que nous traversons impacte tous les professionnels du soin et tout particulièrement les centaines de milliers de salariés de l’aide à domicile et des services à la personne. Depuis quelques jours, nos syndicats sont confrontés à la détresse de salariés de ce secteur, du fait de l’inertie ou de la désinvolture de leur employeur.
La bibliothèque est fermée, et tu n’as plus accès au journal posé sur le comptoir avec ton café ?
Pas de panique, on trouve de très chouettes ressources mises à disposition par des copain⋅es sur le net.
Alors qu’une partie de la population est confinée pendant que d’autres sont réquisitionné⋅es pour aller au charbon avec peu de protection, les rapports de classe n’ont pas disparu. Il parait donc aujourd’hui à la fois crucial d’être vigilant⋅es vis-à-vis des risques de durcissement de la politique néo-libérale du gouvernement, de la militarisation des rues et des espaces publics. Il parait aussi bien sûr primordial de respecter des mesures de confinement pour celles et ceux qui le peuvent tout en ne s’enfermant pas dans un individualisme « facile » en ignorant les difficultés des plus vulnérables. Alors encore plus que d’habitude, auto-organisons nous !
« Il faut libérer tous les étrangers sans-papiers retenus dans les CRA ! »
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