Achour* a subi des violences policières à Lyon. L’hôtel de police a d’abord refusé de prendre sa plainte, avant de lui réserver un traitement peu compatissant. L’IGPN ne prend pas les plaintes, donc il n’existe aucun service d’accueil spécialisé pour les victimes.
Flagrant Déni
Flagrant déni dévoile les rouages de l’impunité, dénonce les dominations policières, soutient les plaintes et les plaignant·es. Flagrant déni est un média indépendant qui publie des infos subjectives mais surtout vérifiées, et un collectif qui propose une aide juridique et un soutien aux victimes de la police.
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Violences policières : la justice blanchit mais cache son chiffre noir
Les procureurs trouvent deux fois plus d’excuses aux violences quand elles sont commises par des policiers. Un quart des agents considérés comme coupables sont absous en toute discrétion. Les premières statistiques dévoilées par Politis objectivent la fabrique de l’impunité.
La justice préfère les tabassés du centre ville
Violences policières sur la place Bellecour : condamnation des coupables. Violences policières à Vaulx-en-Velin : condamnation de la victime. La justice « indépendante » valide la partialité du traitement des dossiers par le parquet.
En Guadeloupe, la gendarmerie tue “sans regrets”
C’est le seul procès pour soi-disant « refus d’obtempérer » ayant abouti à une condamnation d’un agent de la force publique à de la prison ferme. Le procès en appel devait se tenir à Lyon, le 28 Novembre 2022. Il vient d’être reporté et aura lieu en Octobre 2023.
Naïm et la proc’ qui ne savait pas lire
Lors de l’audience vendredi dernier, la justice a reproché les lacunes de l’enquête… à la victime. La procureure adjointe Karine Malara n’a pas lu le PV où Naïm se plaignait de violences policières. Récit d’une audience hallucinante.
Selon que vous serez policier ou misérable...*
Naïm face à la police, volet 2. Il a été agressé par la police en janvier 2020 à Vaulx-en-Velin. Mais c’est lui qui comparaît devant la justice. Sa plainte a été enterrée par le parquet. Flagrant déni décortique le fonctionnement d’une banale justice à deux vitesses.
BAC de Lyon : aux castagneurs, la patrie reconnaissante (suite)
Même pour l’IGPN et le procureur, les deux agents de la BAC ont commis des violences « incompréhensibles ». Pourtant au procès, les policiers ont affirmé avoir agi en toute légalité. L’institution policière semble d’accord : ils sont désormais formateurs en techniques d’intervention.
Procès de la BAC de Lyon : aux castagneurs, la patrie reconnaissante
La justice traîne, et l’administration se tait. Deux ans après la conclusion de l’enquête, les policiers mis en cause dans l’agression d’Arthur courent toujours. Pire : nombre d’entre eux ont été promus.
Guillotière : la presse perroquet sert la soupe à Darmanin
Festival de « sources proches du dossier », et commentaires sur les commentaires du ministre : la parole policière est la seule à s’exprimer. Faute de travail journalistique sur les faits, les causes du débordement de l’interpellation restent dans l’ombre.
Pire que l’IGPN : les « bœufs-carottes » des banlieues
Quelques constats et propositions pour en finir avec l’impunité policière, volet 3/3. A l’ombre de la tristement célèbre inspection nationale, 90 % des plaintes contre la police sont traitées par des « services déontologie » invisibles et encore plus partiaux et inefficaces. La conclusion s’impose : ils doivent disparaître.
Plaintes contre la police : cachez ces chiffres que je ne saurais voir
Quelques constats et propositions pour en finir avec l’impunité policière, volet 2/3. Les statistiques sur le traitement des infractions policières existent, mais le gouvernement les tient secrètes. En pleine campagne législative, la transparence s’impose !
Macron : l’escalade de la violence policière en chiffres
Nous publions aujourd’hui quelques constats et propositions pour en finir avec l’impunité policière. Volet 1 : les trois escaliers de la violence policière. La multiplication des décès se double d’un usage exponentiel des LBD, et des blessures qu’ils occasionnent.
Menaces au tribunal : violences policières de père en fils
Au procès de la BAC de Lyon en avril dernier, un homme a menacé Arthur dans le hall du tribunal. Selon une source policière, il s’agit d’un membre récemment retraité de la BRI… et le père d’un des prévenus. Ce mercredi, une plainte a été déposée.
Nous ne céderons pas une minute à l’abattement
En cas d’élection de Le Pen, les rouages de la République répressive sont déjà en place pour servir une dynamique fasciste. Si Macron demeure, l’emprise de la police reste à défaire.
Suites judiciaires du 7 mars 2020 : enfin une bonne nouvelle
L’un des policiers présumé avoir tabassé Frédéric Leschiera lors de la manif lyonnaise est mis en cause dans le cadre d’une information judiciaire.
BAC de Lyon : hiérarchie, la loi du silence
9 dents cassées en quête de justice, acte 3. L’institution garde le silence sur les suites disciplinaires de cette affaire, qui impliquent les plus hauts échelons de la police lyonnaise. Aujourd’hui, Flagrant déni demande au ministre de l’Intérieur de rendre public le rapport d’inspection.
BAC de Lyon : une justice par omission
9 dents cassées en quête de justice, acte 2. En dépit d’images à charge, la procédure bringuebale. Le procureur est absent, la juge naïve, et l’expert malvoyant. Ce vendredi, le tribunal va-t-il redresser la barre pour enfin rendre justice ?
Hélico de police condamné : 15 ans de rotor
La surveillance aérienne était illégale et le préfet mentait. Mais le tribunal administratif de Lyon rend une décision sans effets pratiques.
BAC de Lyon : 9 dents cassées en quête de justice
Le procès a lieu vendredi. Un véritable cas d’école : images de la scène en abondance, loi du silence et coup de matraque « oublié » par la justice. En trois épisodes cette semaine, Flagrant déni décortique une valse de l’impunité policière qui a duré deux ans… et n’est peut-être pas terminée.
Tirs de LBD : un trou dans le droit français
Malgré une dizaine de condamnations de policiers, l’usage de ces armes n’est toujours pas encadré par les tribunaux. Les suites judiciaires de la manif lyonnaise du 7 mars 2020 le rappellent : l’impunité reste la règle.