« On en s’arrêtera pas tant qu’on n’aura pas ce qu’il a promis » assure Ismahan, agent de service hospitalier à la Clinique du Val d’Ouest. Le 22 juin, Ismahan et ses collègues avaient décidé de se mettre en grève pour dénoncer la surcharge de travail. Au son des casseroles, trompettes et chansons, elles avaient obtenu le soutien des patients, du personnel et de la direction de la clinique. Celle-ci avait obligé le directeur de la société SAMSIC, à qui elle sous-traite le nettoyage, à venir négocier avec les salariées grévistes. A la suite de plusieurs heures de négociation, elles obtiennent le renforcement des effectifs, des augmentations de salaires (de 35 à 150€/mois), le passage des CDD en CDI, et l’amélioration des produits et matériel. Mais deux semaines plus tard, les salariées n’ont toujours pas vu la couleur de leur avenant, le contrat d’une salariée a été rompu pour avoir fait grève et une en CDD n’a pas été renouvelée.
Syndiquées à la CNT Solidarité Ouvrière, les salariées excédées ont décidé de poursuivre leur mouvement et d’alerter le directeur de la clinique du Val d’Ouest, M. Benetton, afin qu’il appuie leurs demandes et mette fin à la répression syndicale. Elles appellent également tous les citoyens solidaires à venir les soutenir. « Nous resterons en grève tant que la répression continuera et que les engagements pris le 22 juin dernier ne seront pas tous respectés » affirme Klodjana qui a travaillé sans contrat pendant plus d’un mois.
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