Suite à l’inculpation de sept antifascistes lyonnais le 23 septembre dernier, une tribune vient d’être publié sur Médiapart pour dénoncer la justice d’exception dont sont victimes nos camarades !
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« comparution imm%C3%A9diate »
Suite à l’inculpation de sept antifascistes lyonnais le 23 septembre dernier, une tribune vient d’être publié sur Médiapart pour dénoncer la justice d’exception dont sont victimes nos camarades !
Depuis le 23/09, sept militants antifascistes lyonnais sont poursuivis par le parquet de Lyon pour une altercation avec les intégristes catholiques du groupe Civitas, un groupe qui prône l’instauration d’un régime théocratique en France avec la reconnaissance du catholicisme comme seule « véritable religion ». Cette altercation a eu lieu lors d’une marche contre le pass sanitaire, manifestation que ces groupes d’extrême-droite tentent de récupérer afin de diffuser leur idées nauséabondes (racisme, antisémitisme, islamophobie, homophobie, transphobie)
Voir aussi 119 personnes signent la tribune de soutien aux inculpés du 23 septembre
Dans la nuit du 30 au 31 janvier 6 voitures sont incendiées à Cusset (au passage l’école Ernest Renan est endommagée par les flammes).
Le 31 toujours une tentative de contrôle d’identité est empêchée par des habitant/es place Guy Moquet (à Vaux-en-Velin) ; des affrontements entre flics et sauvageon/nes se sont poursuivis chemin du Grand Bas, sans aucune interpellation à la clé.
Mercredi premier février un SDF est interpellé après avoir aligné un contrôleur TCL pour éviter de se faire (...)
Lundi dernier, comme après de nombreuses manifestations, se déroulaient les habituelles comparutions immédiates à l’encontre des personnes arrêtées le samedi précédent. Sauf que la manifestation en question n’avait rien d’habituel puisqu’elle a eu lieu en plein mois de juillet, qu’elle n’était appelée par aucun parti ni syndicat et qu’au niveau national, la mobilisation a réuni plus de cent mille personnes. La manifestation était interdite par le préfet, ce qui n’a pas empêché une foule nombreuse de se retrouver place Jean-Macé face aux camionnettes des gendarmes mobiles. Bloqués et gazés sur le lieu de départ, des manifestant.es ont réussi, tant bien que mal, à déborder le dispositif policier et à défiler. En fin d’après-midi, les lacrymogènes noyaient la place Bellecour tandis que les cordons de police recevaient des projectiles en tout genre. Côté répression, neuf personnes ont été interpellées. Après 40h de garde-à-vue, trois ont été jugés en comparution immédiate et trois autres en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Plusieurs rassemblements ont eu lieu à Lyon à l’appel du collectif NON à la loi « sécurité globale » contre l’ensemble de la loi liberticide du même nom et contre le nouveau schéma national du maintien de l’ordre. La caisse de solidarité et le comité de liaison contre les violences policières reviennent sur les violences, vols et autres agressions commises par les forces de l’ordre lors des trois dernières manifestations. Nous rapportons ici les récits de 12 victimes de violences policières lors de trois manifestations.
« Disons que c’est du racisme quoi. Je le dis en un mot. C’est quelque chose comme ça. On n’a pas droit à la parole. Il faut s’écraser. Il faut se taire. Tes droits sont bafoués, tes droits sont violés. T’as droit à rien donc tu restes là. Et les policiers quant à eux, ils n’ont qu’un seul mot d’ordre : l’expulsion. Donc t’as droit à rien, t’es qu’un sans-papiers, t’es pire qu’un criminel »
Une vingtaine de gilets jaunes sont venus soutenir leur ami Marcel [1] au Tribunal de Grand Instance. Récit d’un procès rarissime où la justice a été contrainte de relaxer un manifestant.
Le samedi 13 avril avait eu lieu une tentative d’évasion du CRA. Les flics ont interpellé quatre personnes et les ont tabassées, certaines ont dû aller à l’hôpital et ont été mises en garde à vue. Après une première comparution immédiate le 18 avril, le procès a eu lieu le 3 mai, ils ont tous les quatre écopé de 4 mois de prison ferme. Compte rendu d’un procès où un détenu se défend seul.
Comparution immédiate du 27 novembre au tribunal de Lyon.
Bulletin numéro 164, juin-juillet 2017, du réseau Résistons Ensemble. Formé en 2002, Résistons Ensemble a pour but d’informer, de briser l’isolement des victimes des violences policières et sécuritaires et de contribuer à leur auto organisation.
« Ils ont transformé cette ville en zone de guerre ». C’est ainsi que la procureur du tribunal de grand instance de Lyon justifiait les interpellations et les jugements de plus d’une vingtaine de personnes suite aux débordements du 15 juillet. Retour sur une journée de procès où la justice lyonnaise, de plus en plus décomplexée, n’hésite plus à demander des peines de prison ferme avec mandat de dépôt pour de simples vols de maillot de foot’.
Deux prévenus gilets jaunes passaient ce lundi en comparution immédiate. Deux mineurs (dont un de 13 ans), arrêtés en fin de journée, ont été relâché dimanche et seront jugés plus tard après un suivi socio-judicaire.
Où l’on entend un procureur assumer que ce ne sont plus désormais les seuls « casseurs » qui sont l’élément à neutraliser mais bien l’ensemble du mouvement des gilets jaunes. Où l’on observe que bien que n’ayant rien « fait », un gilet jaune peut en toute légalité être condamné à 2 mois de prison ferme.
Ce lundi 29 avril, quatre gilets jaunes étaient jugés en comparution immédiates au tribunal de grande instance de Lyon suite à la manif du 27 avril. Dans l’enceinte judicaire lyonnaise, le nouveau délit de dissimulation du visage créé pour condamner encore plus lourdement les manifestants fait un tabac auprès des magistrats : trois prévenus sur quatre ont été interpellé et sont jugés pour ce nouveau délit liberticide. Récit d’une justice au service de la police.
Suite et fin des comparutions immédiates après la manif du 1er Mai
Ce jeudi 9 mai 2013, des groupuscules néonazis avait une nouvelle fois prévu d’occuper la rue lyonnaise. [---] Des antifascistes ont décidé de réagir et ont organisé un rassemblement. Avant même d’y être arrivés, 25 antifascistes ont été arrêtés et placés en garde à vue.
Christine est incarcérée depuis novembre 2012. Elle y purge plusieurs peines écopées ces dernières années suite à de multiples insoumissions à l’autorité de différentes institutions (flics, administration pénitentiaire, institution psychiatrique,...). Bref, tous ceux qui, quotidiennement, ont pour rôle de réguler et réprimer nos vies, d’assurer le contrôle social.
Une actualisation des Conseils en Manif, par Témoins - Caisse de solidarité... Prenons nos précautions quand on sort pour une manif, une action, ou autre !
Face à la police, face à la justice... réduisons les risques ! Voilà les conseils en manif, en fichier joint vous trouverez la version tract. Et bientôt, il y aura les conseils en garde-à-vue, un peu plus détaillés !
Bien au-delà de quelques affaires médiatisées de temps à autres, les violences policières et la répression des mouvements sociaux sont quotidiennes, à Lyon comme ailleurs.
Depuis 2005, la Caisse de solidarité est un outil qui permet de faire face ensemble à la répression.
A lire aussi : Quelques infos pour se mettre au clair sur la gardav’ ! et Conseils en manif
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