Résumé des comparutions immédiates vendredi 3 mai, où l’on a vu à la barre les manifestants du 1er mai et le jugement de 4 personnes pour la tentative d’évasion du Centre de Rétention administrative de Lyon Saint-Ex.

Résumé des comparutions immédiates vendredi 3 mai, où l’on a vu à la barre les manifestants du 1er mai et le jugement de 4 personnes pour la tentative d’évasion du Centre de Rétention administrative de Lyon Saint-Ex.
La ténacité de Sophie Perrin et de celles et ceux qui ont choisi de la soutenir a joué un rôle très important pour l’issue obtenue : après une pétition signée par plus de 1000 personnes, le Parquet (re)lit le dossier, et reconnaît publiquement en audience « ne pas savoir ce qu’il a à reprocher à Sophie Perrin ». C’est la fin de 9 ans de harcèlement judiciaire, qui se terminent par un KO des plaignants, dont un objectif important était par ailleurs de faire disparaître Sophie Perrin du monde de la recherche. Objectif manqué, puisque les travaux de recherche de Sophie Perrin seront, au contraire, très bientôt édités au sein d’une maison d’édition scientifique rencontrée grâce aux soutiens reçus.
Ce lundi 29 avril, quatre gilets jaunes étaient jugés en comparution immédiates au tribunal de grande instance de Lyon suite à la manif du 27 avril. Dans l’enceinte judicaire lyonnaise, le nouveau délit de dissimulation du visage créé pour condamner encore plus lourdement les manifestants fait un tabac auprès des magistrats : trois prévenus sur quatre ont été interpellé et sont jugés pour ce nouveau délit liberticide. Récit d’une justice au service de la police.
Les comparutions immédiates de gilets jaunes se suivent et se ressemblent au tribunal de grand instance de Lyon. Les juges obéissent aux ordres de leur hierarchie et condamnent à tout va avec l’espoir de casser le mouvement et peut-être d’obtenir une promotion. Récit de quelques jugements.
L’acte XIV a une nouvelle fois mobilisé à Lyon samedi dernier. La manifestation s’est soldée par 13 interpellations pour « port d’objets prohibés » et « violence contre les forces de l’ordre ». Un seul manifestant est passé en comparution immédiate, les autres ayant soit été relâchés, soit passent en procès plus tard. Une manifestante d’un autre acte a vu son procès reporté. Récit.
La manifestation des gilets jaunes du samedi 9 février n’a pas été de tout repos : entre charge de groupuscules racistes et fascistes en début de cortège, charges de la BAC et tirs de gaz lacrymogène pour tenter de disperser la manifestation, les gilets jaunes qui venaient de toute la région ont eu fort à faire. Total de la journée : 21 interpellations, 19 gardes-à-vue, 5 comparutions immédiates, 7 convoqués plus tard, 2 devant un juge pour enfants et 5 remis en liberté. À noter que plusieurs gilets jaunes ont été sévèrement passés à tabac par la BAC et des gendarmes mobiles.
L’acte XII a été relativement calme à Lyon. Beaucoup de gens étaient partis manifester à Valence et le temps pluvieux n’a pas aidé. Au total 6 interpellations ont eu lieu. Une personne comparaissait ce lundi 4 février en comparution immédiate.
L’acte XI a encore été le théâtre d’une manifestation nombreuse, déterminée et enthousiasmante. Cela dit, les policiers étaient présents en nombre et ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour disperser, blesser et décourager les gilets jaunes de descendre dans la rue. En statistiques policières, cela donne : 21 tirs de grenades de désencerclement, 80 tirs de grenades lacrymogènes à main et 150 tirs de lacrymos avec lanceur de type Cougar, 85 tirs de lanceurs de balles de défense. Ainsi que 13 interpellations. Compte rendu des comparutions immédiates de ce lundi 28 janvier au tribunal de grand instance de Lyon.
Après l’Acte X des gilets jaunes, quatre personnes sont passées en comparution immédiate ce lundi 21 Janvier 2019.
L’acte IX des gilets jaunes a encore rassemblé des milliers de personnes à Lyon. La manifestation a donné lieu des affrontements entre manifestants et policiers (en particulier avec la « B.A.C »,« Brigade Anti Criminalité »). La manifestation lyonnaise a donné lieu à 23 interpellations. Lundi matin la police nationale du Rhône produisait un communiqué de presse envoyé aux médias locaux en essayant de se faire passer pour la victime des gilets jaunes en furie... Récit d’une audience des comparutions immédiates hors norme qui a duré de 14h à 23h30.
Ce lundi 7 janvier au tribunal, un Gilet jaune est passé en CRPC (Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité). Il a donc dû être normalement libéré. Un autre est passé en comparution immédiate : il y a des chances qu’il n’ait pas été libéré. Voici quelques éléments de son procès :
Il lui est reproché un incendie de poubelle, des jets de projectiles sur un agent de la BAC, des insultes sur la police (« fuck the police »). Il est polonais, vit de petits boulots au noir et ne (...)
Il était venu de Savoie pour manifester à Lyon ce weekend avec les gilets jaunes, ce jeune d’une vingtaine d’années comparaissait pour participation à un groupement en vue de commettre des dégradations. Les policiers ont retrouvé sur lui : 7 pétards, des gants de moto, une bombe de peinture rouge, deux bouteilles remplies de peinture jaune, un masque à gaz et un couteau.
Il est arrêté vers 15h45 lors d’une dispersion, alors qu’il retournait en direction de la place Bellecour. Des (...)
Ce 24 décembre, nous avons passé l’après-midi en comparution immédiate au TGI de Lyon. Voici la retranscription de deux affaires qui ont été jugées cet après-midi-là, un manifestant du 22 décembre et une personne sans papiers.
Après une fin de semaine pour le moins agitée avec l’entrée en scène des lycéen·ne·s et des étudiant·e·s dans toute la France aux côtés des gilets jaunes (voir, en ce qui concerne Lyon, ici, ici et ici) – on s’est rendu à plusieurs ce lundi aux comparutions immédiates rue Servient, pour voir comment se joue le service après-vente de la répression du mouvement actuel.
Choses vues
Vingt-deux ans à peine, ouvrier pâtissier boulanger, il est présenté lundi 2 mai devant la Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Lyon, en comparution immédiate. Il a été interpellé jeudi 28 avril sur la place Bellecour au terme d’une manifestation houleuse émaillée de violences policières. Il vient d’effectuer 48 heures de garde à vue suivies, sur décision du Juge des libertés et de la détention, de 48 heures de détention provisoire à la maison d’arrêt de (...)
Un compte rendu d’audience réalisé par la caisse de solidarité suite aux arrestations de la manifestation de jeudi 19 mai. Deux militants passaient ce jour et ont reçu des condamnations relativement lourdes.
Suite à la libre manifestation du 10 mai, 4 arrestations ont lieu le lendemain, d’après les forces de l’ordre. Ces personnes, dont 3 mineures, ont été reconnues sur vidéo ou photo comme ayant participé à la manifestation qui a engendré quelques dégradations. Pour au moins un d’entre eux, une perquise aurait permis de retrouver une veste qu’il portait le 10.
Les mineurs ont tous été relachés, deux avec obligations morales à s’insérer, le dernier avec une convocation à comparaître le 1er Juillet. La majeure quant à elle... si elle parvient à s’en sortir avec 6 mois de sursis malgré la demande de 8 mois fermes par la proc’, écope malgré tout de 13 553.88 euros d’amende pour les vitres du poste municipal.
Après la répression policière de la manif du jeudi 28 avril, c’est au tour de la justice de réprimer le mouvement social. Lundi, dans la salle d’audience G dédié aux comparutions immédiates, on a eu le droit à un juge qui conseillait de lire Rebellyon, un procureur voulant un tout prix faire un exemple et un jeune pâtissier lanceur de cannettes qui n’entendait pas se taire.
Suite à la manifestation Valls à Vaulx : blocage du périph’, gazage monstre et violences policières pendant laquelle au minimum 2 personnes ont été grièvement blessées, les 3 personnes interpellé.es sur le périph’ passeront en comparution immédiate cette après-midi à partir de 14 h au TGI de Lyon.
Rappelons qu’il est recommandé de refuser ces comparutions immédiates au moment où Cazeneuve parle de « tolérance zéro » et veut faire condamner des gens pour l’exemple.
Pour les proches des (...)
Aujourd’hui, lundi 11 avril, un manifestant arrêté samedi près du local du PS est passé en comparution immédiate. Lui était reproché : outrage à agent, violence sur agent (coup de tête, pied et poing), jet de projectile (avec une ITT présentée de 30 jours) et rébellion.
Même si le camarade a formellement nié ces faits improbables, le tribunal le condamne pour l’exemple à 8 mois de prison avec sursis dont un ferme avec mandat de dépôt ce qui signifie plus clairement, qu’il part dès ce soir dormir en prison...
Mise à jour : un compte rendu de l’audience rajouté.
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