Aujourd’hui, titrer « la démocratie a gagné », serait d’une cécité politique totale, dans cette nuit qui va désormais durer. Cet échec d’un coup d’état, qui n’avait rien de démocratique lui non plus, marque une victoire d’Erdogan, grâce à l’appel aux forces « profondes » de Turquie qu’il a contribué à générer. Des forces de haine, de division, nationalistes bigotes, qui désormais sont conscientes de leur force.
