Appel à reprendre les terres et à bloquer les industries qui les dévorent

Appel à reprendre les terres et à bloquer les industries qui les dévorent
Entretien avec l’auteur d’À la ligne, pépite noire décrivant trois années passées dans l’enfer quotidien des abattoirs et conserveries de poisson. Il y est question de temps volé par le capitalisme, de travail à la chaîne, des différentes facettes du monstre-usine et de littérature qui rue dans les brancards.
Ce 24 février 2021, six mois après la publication de cet entretien sur papier dans le n°190 de CQFD, nous apprenons le décès de Joseph Ponthus. Nous publions donc cet entretien sur ce site en guise d’hommage.
Ce lundi, alors qu’à Grandpuits les raffineurs sont en grève reconductible depuis le 4 janvier contre la suppression de 700 emplois, ce sont les salariés de la raffinerie de Feyzin qui appartient également à Total, qui se sont mis en grève en solidarité. Interview de Julien Juanico, représentant syndical Force Ouvrière à la raffinerie de Feyzin (69).
Lors du mouvement contre la réforme des retraites voulue par Macron, nombre de débats visaient à démontrer que les chiffres avancés par le gouvernement, pour faire passer sa réforme, étaient faux. Ces débats se fondaient sur des démonstrations et arguments fournis notamment par les directions syndicales.
Pour lutter contre l’insécurité sanitaire face au Covid-19. Mardi 3 novembre. Appel de la Coordination lycéenne autonome Paris-Banlieue (CLAP).
En obligeant des millions de salarié-es à se rendre au travail pour des activités qui n’ont aucun sens ni aucune utilité face à la maladie, l’État et les patrons se conduisent en criminels. Ce qui est essentiel et ce qui est vital, c’est aux travailleuses et aux travailleurs d’en décider.
Les travailleurs.euses sans-papiers sont particulièrement exposé.e.s à tous les risques liés à la pandémie de Covid-19, risques sanitaires et risques économiques. Pourtant, comme de nombreux.euses salarié.e.s dont on semble découvrir soudainement l’utilité sociale, ils contribuent de manière déterminante aux activités essentielles : massivement embauchés dans le nettoyage, le commerce, la manutention, la livraison, l’agriculture…
Depuis la mise en place des mesures de confinement pour lutter contre le coronavirus, les permanences syndicales de Solidaires sont submergées par une autre épidémie : celle qui consiste pour le patronat à profiter de l’état d’urgence sanitaire pour réduire fortement les droits des salarié-es voire s’en séparer en cette période de récession de l’activité économique. Pour cela, tous les moyens sont bons.
Non au « marche ou crève » à Amazon, oui au respect du droit de grève et de retrait et boycott de la plateforme !
Les annonces de Macron puis de Castaner le 16 mars mettent en place un confinement du pays pendant au moins 15 jours. Un confinement vraiment ? Mais non ! Car aller travailler reste obligatoire, même dans les secteurs non essentiels. Cette mesure irresponsable, prise par les soutiens du patronat, n’est pas étonnante. Elle participera à continuer à propager l’épidémie et à surcharger les hôpitaux. En réalité, pour contrer l’épidémie, nous ne pouvons compter que sur notre classe.
Même avec le coronavirus, être placé en télé-travail ne signifie pas être corvéable à merci par l’employeur et une absence de règles. Tutoriel pour connaître les droits des télé-travailleurs et mieux se défendre contre les abus des employeurs.
La crise sanitaire que nous traversons impacte tous les professionnels du soin et tout particulièrement les centaines de milliers de salariés de l’aide à domicile et des services à la personne. Depuis quelques jours, nos syndicats sont confrontés à la détresse de salariés de ce secteur, du fait de l’inertie ou de la désinvolture de leur employeur.
La fermeture de tous les établissements, de la crèche aux universités, a été décidée à partir de lundi 17 mars 2020.
Si vous êtes parent d’un enfant de moins de 16 ans (ou 18 ans si handicap) et que vous ne pouvez pas travailler en raison de sa présence à la maison, un congé spécial prévu par l’assurance maladie a été mis en place. Si vous avez la possibilité de continuer en télétravail, cette procédure ne s’applique pas.
Dans le cadre des mesures de confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus, certaines entreprises sont amenées à interrompre leur activité, en particulier celles qui font l’objet d’une obligation de fermeture depuis lundi 16 mars 2020 (restaurants, bars, magasins…).
Les entreprises peuvent, dans ce cas, placer leurs salariés en « activité partielle » également appelée « chômage partiel ».
L’appel au confinement et à la précaution est encore loin d’être une réalité pour bon nombre de travailleurs.euses forcé.e.s à se rendre au travail dans les entreprises ou services y compris non indispensables. Pour la CNT-SO, les fermetures des lieux de travil non essentiels et le maintien à domicile des travailleurs-euses, avec maintien des rémunérations, doit être la norme. Cela passera par le rapport de force collectif avec les équipes syndicales. Cela passe aussi par des mesures individuelles comme le droit de retrait. Tutoriel à lire ici.
Nouveau tract de l’Union Communiste Libertaire sur la réforme des retraite axé sur le caractère machiste de celle-ci.
Sur le syndicalisme d’action directe et les coupures de courant. Et sur un appel à la semaine d’action contre RTE et EDF du 13 au 18 janvier.
Pistes de réflexion sur le rôle de l’autonomie dans le mouvement social actuel.
L’opinion est tenace. Malgré la propagande incessante des médias pour essayer de nous monter les un.es contre les autres, la majorité des français.e.s continue de soutenir la grève. Quelques grévistes et non-grévistes racontent comment iels vivent le mouvement en cours.
Plusieurs organisations écologistes ont explicitement appelé à soutenir les grèves contre la réforme des retraites. Ce soutien bienvenu peut-il augurer une transformation des pratiques militantes ? Que se passerait-il si syndicats et écologistes élaboraient un répertoire d’action commun, construisant par la pratique le mélange des justices sociales et écologiques ?
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