On vous présente le Counter-Surveillance Resource Center, une plateforme pour diffuser une culture de résistance à la surveillance et mettre des bâtons dans les roues des polices politiques.
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On vous présente le Counter-Surveillance Resource Center, une plateforme pour diffuser une culture de résistance à la surveillance et mettre des bâtons dans les roues des polices politiques.
Les critiques du passe sanitaire dénoncent unanimement un « danger autoritaire ». Assez justement, la CNIL elle-même présente ce danger comme « le risque d’accoutumance et de banalisation de tels dispositifs attentatoires à la vie privée et de glissement, à l’avenir, et potentiellement pour d’autres considérations, vers une société où de tels contrôles deviendraient la norme et non l’exception ». Prenons un instant pour détailler ce danger et répondre à la question : de quel type de surveillance le passe sanitaire est-il l’expression ?
Dans cette période troublée par la pandémie et l’autoritarisme, la confusion politique et le complotisme, quelques pistes de réflexion pour combattre le gouvernement par Nantes Révoltée.
Lundi 19 juillet prochain, Laurent Wauquiez présentera à l’assemblée de la région Auvergne-Rhône-Alpes un projet de délibération pour lui permettre de déployer la reconnaissance faciale dans les gares, de financer l’achat de logiciel d’analyses comportementales et de multiplier les caméras de vidéosurveillance. C’est un pur projet de Technopolice, dangereux et illégal, que l’assemblée plénière du conseil régional se doit de rejeter.
Pendant que le combat continue pour faire interdire la surveillance dans nos rues, le secteur privé déploie discrètement ses dispositifs jusque dans les supermarchés. Afin de détecter de vols, Carrefour, Monoprix, Super U ou encore Franprix expérimentent des logiciels d’analyse biométrique pour surveiller nos moindres gestes dans leurs surfaces.
On avait dénoncé un coup de bluff, mais ils en ont fait un traquenard. Que faire lorsque les flics, en garde à vue, exigent d’obtenir votre code pour accéder aux données de votre téléphone ?
La Quadrature du net revient en détails sur la loi sécurité globale votée définitivement le jeudi 15 avril, par l’Assemblée nationale.
La legal team recherche des témoignages de contrôles d’identités lors desquels les flics auraient utilisé une application de reconnaissance faciale sur leur téléphone pour pouvoir mieux comprendre comment elle marche, et développer des stratégies pour la contrer. Et si vous avez des infos sur l’appli elle-même, ça serait super !
Depuis plusieurs années, les hélicoptères de la gendarmerie sont régulièrement déployés pour des missions de surveillance de l’espace public, et ce en toute illégalité. Dotés d’un matériel d’abord développé dans un contexte militaire, la police se vante de leur capacité d’espionnage bien supérieure à celles des drones : caméras thermiques avec zoom ultra-puissant, suivi automatisé des suspects, transmission en temps-réel des images à des postes de commandement…
La commission des lois du Sénat a adopté mercredi 3 mars au matin sa position sur la proposition de loi Sécurité Globale. Il ne faut pas se laisser abuser par les modifications apportées au texte et dont se vanteront sans doute les rapporteurs, MM Hervé et Daubresse. Le texte adopté ce mercredi matin est aussi sécuritaire que celui adopté par l’Assemblée nationale.
[Version mise à jour du tutoriel - janvier 2021] Tails est un système d’exploitation qui tient sur une clef USB fait pour faire de la sécurité informatique et qui regroupe des logiciels pour se protéger un minimum de la surveillance. Une mise à jour vient d’être proposé à une brochure publiée il y a un an pour aider à utiliser cet outil.
Quelles sont les principales menaces numériques et comment s’en protéger ? Comment fonctionne la surveillance numérique ? Que penser de Signal ? Des mails ? Des smartphones ? Comment gérer ses mots de passes ? Que faire des réseaux sociaux ? Comment utiliser son ordinateur ? Ce guide de survie tente de présenter de manière synthétique des éléments de réponses à toutes ces questions.
Par trois décrets sortis la semaine dernière, le gouvernement vient d’autoriser la police à ficher les personnes en fonction de leurs opinions politiques, leurs convictions philosophiques, religieuses ou leur appartenance syndicale.
Parce-qu’il n’y a pas que l’article 24 dans ce projet de loi sécurité globale, mais tout un tas de chose flippant qui vise à instaurer une police 2.0... Voici un tract qui tente d’en résumer les aspects les plus flippants, à diffuser et à coller sur les murs.
Une analyse de la quadrature du Net sur la loi « Sécurité Globale » votée par l’Assemblée Nationale.
Une vieille technique vicieuse des keufs a refait massivement son apparition : prendre des photos pendant la GAV des camarades interpellé.e.s en leur demandant de porter cagoules, masques etc. Ceci n’a rien à voir avec le délit de « refus de signalétique ». Refusons collectivement de nous prêter à cette mascarade !
La Quadrature du Net refuse le futur promis par les promoteurs de la 5G.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient de rendre une décision très attendue en matière de surveillance. Depuis près de quinze ans, l’État français imposait aux fournisseurs d’accès à Internet et de téléphonie de conserver les données de connexion de l’ensemble de la population (qui parle à qui, quand, d’où). La Quadrature du Net, aux côtés de FDN, FFDN et Igwan.net, contestait devant les juridictions de l’UE la légalité du droit français en la matière.
Pendant que les dispositifs de police prédictive (comme PredPol) commencent à être interdits ou abandonnés aux États-Unis, la police française et plusieurs collectivités continuent à acheter et utiliser des équivalents français, à l’image de « Map Révélation » proposé par l’entreprise angevine « Sûreté Globale ». Cela au détriment des risques de discriminations qu’impliquent ces logiciels de surveillance, et en l’absence même de toute preuve de leur intérêt.
Après une procédure de référé liberté déposée le 12 mai par la Quadrature du Net et la Ligue des Droits de l’Homme, le Conseil d’État a finalement demandé, ce lundi 18 mai, à l’État français de faire cesser leur utilisation sans délai. Aussi fou que cela puisse paraître, la vingtaine de drones qui survolait le ciel et filmait les parisiens pour faire respecter le confinement le faisait sans réel encadrement juridique. Et dans les autres villes de France ?
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