Kamel Daoudi, connu pour être le plus vieil assigné à résidence de France, totalise l’absurde record de près de 14 000 pointages au commissariat, en 13 ans.
En septembre dernier, il avait été condamné en première instance (à Aurillac, son dernier lieu d’assignation) à un an de prison ferme, pour un retard de 25 minutes sur son couvre-feu quotidien. Ce soir-là, il faisait des falafels dans le café associatif d’Aurillac « la Loupiote ». Il avait été ramassé devant le bar, alors même qu’il était sur le départ.
Résultats de la recherche
« comparution immédiate »
Groupes (1)
Articles (497)
- Le mercredi 28 novembre 2007 à 22h40, l’université de Lyon 2 - Bron a été prise d’assaut par les condés. 13 arrestations.
- Jeudi, forte mobilisation devant l’hôtel de police où sont retenues les personnes arrêtées.
- Vendredi : étonnamment, il n’y a pas de comparutions immédiates. Une personne sort sans poursuites le matin, une personne est mise hors de cause mais pourra éventuellement être convoquée ultérieurement comme témoin assisté ; 11 sont mises en examen avec contrôle judiciaire.
« Les manifs, c’est fini, faites autre chose. Mettez-vous dans des associations ». Récit des procès des manifestants contre le pass sanitaire du 2 août
Lors de la troisième manifestation contre le pass sanitaire (31 juillet), plusieurs milliers de personnes ont bravé l’interdiction de manifester et sont descendues dans les rues. Deux cortèges ont défilé, l’un au départ de la place Carnot et le second depuis le parvis René Descartes (autorisé par la préfecture et à l’appel du parti de Philippot, les Patriotes). Comme au début des manifestations gilets jaunes, il y a deux ans et demi, les cortèges étaient composés pour partie de « primo-manifestant.es » très enthousiastes, très énervés et bien décidés à exprimer leur colère, que la manif soit interdite ou non. Des affrontements avec la police ont éclaté à proximité de la place Jean Macé et les forces de l’ordre se sont évertuées à repousser les manifestant.es vers la Guillotière et à les courser pour les disperser. Au total, neuf personnes ont été interpellées (soixante-douze dans toute la France), dont trois jugées en comparutions immédiates le lundi suivant.
« Quand on envoie des projectiles sur les forces de l’ordre c’est un acte antirépublicain très grave ». Récit des procès de gilets jaunes du 29 avril et du 2 mai
Ce lundi 29 avril, quatre gilets jaunes étaient jugés en comparution immédiates au tribunal de grande instance de Lyon suite à la manif du 27 avril. Dans l’enceinte judicaire lyonnaise, le nouveau délit de dissimulation du visage créé pour condamner encore plus lourdement les manifestants fait un tabac auprès des magistrats : trois prévenus sur quatre ont été interpellé et sont jugés pour ce nouveau délit liberticide. Récit d’une justice au service de la police.
Pas de répit pour les opposants au pass sanitaire : procès & condamnations
Lundi dernier, comme après de nombreuses manifestations, se déroulaient les habituelles comparutions immédiates à l’encontre des personnes arrêtées le samedi précédent. Sauf que la manifestation en question n’avait rien d’habituel puisqu’elle a eu lieu en plein mois de juillet, qu’elle n’était appelée par aucun parti ni syndicat et qu’au niveau national, la mobilisation a réuni plus de cent mille personnes. La manifestation était interdite par le préfet, ce qui n’a pas empêché une foule nombreuse de se retrouver place Jean-Macé face aux camionnettes des gendarmes mobiles. Bloqués et gazés sur le lieu de départ, des manifestant.es ont réussi, tant bien que mal, à déborder le dispositif policier et à défiler. En fin d’après-midi, les lacrymogènes noyaient la place Bellecour tandis que les cordons de police recevaient des projectiles en tout genre. Côté répression, neuf personnes ont été interpellées. Après 40h de garde-à-vue, trois ont été jugés en comparution immédiate et trois autres en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Témoignages de contrôles et violences policières par temps de confinement à Lyon et ailleurs
Le confinement, c’est la police qui tient la rue pendant que nous sommes sommés de la déserter. Tout l’arbitraire du pouvoir policier s’y déploie encore plus allègrement que d’habitude : vérification des courses illégale, remarques absurdes sur la légitimité ou non d’un déplacement, racisme exacerbé, passage à tabac et garde-à-vue (sans forcément de déferrement, en guise de punition). Suite à l’appel à témoignages publié il y a un mois, petit passage en revue des anecdotes et témoignages reçus, dans la région lyonnaise mais aussi ailleurs en France.
Gardés à vue suite à la manifestation du dimanche 6 mai : 120h de TIG pour certains
Deux jeunes de 22 et 23 ans sont accusés d’avoir jeté des projectiles sur la police et le commissariat de la place Sathonay à Lyon, le soir du dimanche 6 mai, alors que l’un d’eux n’est pas passé sur cette place et que l’autre avait été blessé place Bellecour.
Intervention policière sur le campus de Bron dans la nuit du 28 au 29 novembre
Acharnement judiciaire contre les Gilets Jaunes
Une synthèse des audiences de comparutions immédiates au Tribunal de Lyon après les manifestations du samedi.
Inculpé de la manifestation du dimanche 6 mai : il ramasse 6 mois ferme
Un jeune majeur a reconnu avoir jeté quelques cailloux sur les policiers sans les toucher, dimanche soir à Lyon, sur la place Bellecour. Il est condamné à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt immédiat !
A Lyon, la police réprime préventivement les rassemblements antifascistes
Ce jeudi 9 mai 2013, des groupuscules néonazis avait une nouvelle fois prévu d’occuper la rue lyonnaise. [---] Des antifascistes ont décidé de réagir et ont organisé un rassemblement. Avant même d’y être arrivés, 25 antifascistes ont été arrêtés et placés en garde à vue.
Face à la répression, soyons avec les lycéen.nes !
Depuis vendredi dernier, les lycéens se soulèvent. Dans un contexte à la limite de l’insurrection en France, le pouvoir craint explicitement une amplification des colères, et réprime sévèrement les mouvements de jeunesse. La Caisse de Solidarité recueille des témoignages de violences policières graves, en particulier à Doisneau à Vaulx-en-Velin, mais devant les autres lycées également : des lycéens passés à tabac, des tirs de flashball, des interpellations extrêmement brutales.
Les 7 ambitions du gouvernement pour prévenir et punir les manifestations
Le 23 octobre 2018, le sénat proposait 7 mesures pour encadrer encore plus les manifestations. S’emparant de ce projet « clef-en-main » qui lui était servi par la frange la plus réactionnaire de la droite, le gouvernement a su profiter de l’aubaine pour apporter une réponse répressive et liberticide au mouvement des « gilets jaunes ». Voici l’analyse effectuée en novembre, un peu remaniée.
Attention, ceci n’est qu’un projet, et il est appelé à évoluer…
Les 7 ambitions du sénat pour prévenir et punir les manifestations
La proposition de loi « visant à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs » a été adoptée par la droite au sénat le 23 octobre 2018 : ce n’est qu’une proposition, elle n’est pas définitive.
Le sénat propose 7 mesures pour encadrer encore plus les manifestations. Une occasion de se pencher sur ce projet réactionnaire.
Qui est Adrien Lasalle, identitaire lyonnais accusé d’agression à coups de couteau ?
Portrait du militant d’extrême droite, agresseur présumé de deux personnes qu’il aurait attaqué au couteau en fin de semaine dernière dans le quartier de la croix-Rousse : cadre du Génération identitaire, on le retrouve dans de nombreux coups tordus du mouvement et autres agressions…
Grève des avocats et manifestation ce mercredi 12 décembre
Des rassemblements d’avocats avaient lieu ce mercredi dans la plupart des grandes villes de France pour protester contre le projet de réforme de la justice. Le texte a été adopté par l’Assemblée nationale au alentour de minuit dans la nuit de mardi à mercredi en première lecture par 88 voix contre 83.
À Lyon ce sont quelques 300 avocats et personnels du ministère de la justice qui ont manifesté⋅e⋅s ce matin en direction de la préfecture. A partir de 14h un deuxième round c’est tenu dans (...)
L’État s’acharne et la famille Traoré ne se tait pas - Résistons Ensemble n°158 - décembre 2016
Le bulletin n°158, décembre 2016, du petit journal mobile recto-verso A4 du réseau Résistons ensemble contre les violences policières et sécuritaires est sorti. Pour lire l’intégralité et télécharger ce bulletin mis en page au format pdf : http://resistons.lautre.net/spip.php?article568
Contre la loi Travail : toute la semaine, assemblées générales et manifs
Après les manifestations massives et offensives le 9 mars dans toute la France contre le projet de loi Travail, l’université Lyon 2 en lutte appelle à continuer la lutte et amplifier le mouvement.
assemblée générale mardi 15 mars à 12h campus de Bron (amphi B)
assemblée générale interfacs mercredi 16 mars à 14h30 campus des quais (amphi Laprade)
manifestation jeudi 17 mars. RDV dès 12h à Bellecour (bouffe prix libre puis départ en manif)
Apprenti-es, lycéen-nes, étudiant-es, chômeur/ses, travailleur/ses, retraité-es, c’est tous ensemble qu’on va gagner !
Kanaky : de la grève à la prison pour 15 syndicalistes
Depuis trois mois, un conflit social oppose le syndicat USTKE à la direction de la société CARSUD (groupe Véolia) à Nouméa. Depuis la répression du 19 janvier, 50 camarades ont été arrêtés, 15 d’entre eux sont toujours maintenus en détention et 20 autres ont été sérieusement blessés par les gardes mobiles français.
Bris de vitrines : 3 mois ferme et 3 mois de sursis, pour 3 jeunes du 3e arrondissement
Comparution immédiate du mardi 8 mai 2007
Trois jeunes hommes comparaissent pour avoir été surpris en flagrant délit de bris d’une vitrine, ils avoueront en avoir cassé sept pendant la soirée, l’un pour fêter la victoire de N Sarkozy et les deux autres sans raison particulière si ce n’est l’ambiance électrique de la soirée du dimanche soir à Lyon.
18h03
Les 3 personnes sont accusées d’avoir volontairement dégradé un bien, en donnant des coups de pieds dans une vitrine, en réunion. (...)
Dimanche 6 mai au soir, happé par la manifestation il jette un bout de plastique sur deux CRS : 120h de TGI en répression
Comparution immédiate du 8 mai 2007 au tribunal de Lyon
14h38
Monsieur M, 22ans a un casier judiciaire vierge et ses parents ont une bonne situation professionnelle.
Il est accusé d’avoir à Lyon le 7 mai 2007 jeté un bout de tube de PVC sur deux CRS en exercice sans entrainer d’ITT .
Il choisit la première « solution » quand le juge lui demande s’il veut être jugé tout de suite ou s’il préfère que l’audience soit reportée pour lui permettre de préparer son procès.
Les faits (...)
<< | 1 | ... | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | ... | 25 | >>