Sous prétexte d’aider les sans-papiers
enfermés, la Cimade, France Terre
d’Asile, l’Assfam, Forum Réfugiés,
l’Ordre de Malte et CollectifRespect
viennent de se repartir le marché
de l’information juridique contre
cinq millions d’euros. Entreprises
prestataires de service, elles s’engraissent
et participent à la machine à expulser,
s’ajoutant à la longue liste de ceux qui
tirent déjà profit de l’enfermement
(construction, logistique, transport…) .
Au bal masqué de la bonne conscience,
le sourire humanitaire de la domination
n’est alors que l’autre face de sa matraque.
[Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, Juin 2009]

Texte d’analyse de quelques copains belges sur la répression. Les « 9 de Tarnac » de ce coté-ci de la frontière, le secours rouge de l’autre. De l’impasse d’un « front commun contre la répression ».

On se doit de dénoncer toutes les injustices qui ont lieu en prison et les mauvais traitements, qui peuvent aller jusqu’au meurtre, dont sont parfois victimes les prisonniers, mais avant toute chose, c’est bien aux idées reçues, entretenues par les médias, auxquelles il faut s’attaquer.

Un mémoire de Science Po de Roman Rosch de 2005 sur la vidéosurveillance à Lyon, analysée notamment dans le Vieux-Lyon, avec des réflexions sur le vertige sécuritaire... : Les déclinaisons du regard.
Vidéosurveillance, discipline et contrôle.

Analyse du projet de loi de prévention de la délinquance.
De nombreux textes ont été votés depuis ces dix dernières années en matière de procédure pénale, de peines, d’ordre public. Citons : la loi sur la sécurité quotidienne, la loi sur la sécurité intérieure, les lois Perben I & II, la loi sur la récidive, la loi sur l’égalité des chances.
Ces textes (sauf peut être le dernier cité) instauraient un Etat sécuritaire.

Ce n’est qu’en rangs serrés que nous avançerons et que la lutte continuera !

Mais que fait la police ? Une analyse de Patrick Mignard.

Empreint de gravité, J.Chirac a assuré avoir entendu les inquiétudes qui s’expriment chez de nombreux jeunes et chez leurs parents. Et dans son extrême solennité, il leur a envoyé quinze mille policiers et gendarmes mobilisés pour protéger les « lieux symboliques » des hordes de « faux manifestants », des « casseurs venus de la banlieue » et de « l’extrême gauche ». On en est à plus de 3 000 arrestations depuis le début du mouvement !
Alerte ! On se croirait sous l’occupation ! Le régime de Vichy est de retour !

Des travailleurs sociaux de la région Rhône-Alpes dénoncent la situation actuelle, ont besoin de vous et lancent des appels à toutes et à tous. (Lire la suite...)

Voici donc la fameuse affiche de Sarkozy qui fait tant parler d’elle !

Toutes ces bonnes choses que Sarkozy dit pour me rassurer...

Pour une saisine citoyenne du Conseil Constitutionnel contre la loi prorogeant l’état d’urgence. Pétition en ligne à la fin de l’article.

Depuis le début des émeutes, Rebellyon a publié de nombreuses analyses, personnelles ou collectives (voir leur présentation dans Émeute et casse sociale).
La proclamation cette semaine de l’état d’urgence et l’irruption de ces émeutes ont provoqué une multiplication d’analyses, et notamment :
 des tracts anonymes, trouvés ici et là sur Lyon :

• L’état n’a plus le monopole de la violence (de quelle violence parle-t-on ?) ;
• État d’urgence : État de guerre et racisme d’État (quelle solidarité concrète avec les émeutier-ère-s) ;
   des appels au rassemblement, à la lutte :
• Communiqué de l’assemblée générale étudiante du 17 novembre 2005
• « Union sacrée » contre l’ État d’urgence, qui appellait au rassemblement du 17 novembre.
   des textes personnels :
• Urgence sociale, une critique de la déraison d’État par Saddok Abed, conseiller municipal du 1^er arrondissement de Lyon.
• Dit au coeur de la banlieue , un article de M. Ganozzi, qui rappelle la légitimité « de la révolte de cette jeunesse ».
• Violences policières, violences étatiques, ou comment l’état d’urgence nous concerne tous.

La réaction violente et à première vue désordonnée de la jeunesse des banlieues ne peut surprendre que celles et ceux qui avaient choisi de croire au mythe républicain de l’Égalité.

Minguettes, novembre 2005
La violence d’une partie de la jeunesse des banlieues est légitime, nécessaire et saine.

Simple citoyen, je m’interroge sur les événements actuels : que se passe-t-il dans les banlieues ?

Un poème de « Victor Hugo »sur la révolte en banlieue. Pcc Patrick Mignard

Lundi soir sur TF1, Dominique de Villepin a annoncé que les préfets de police pourront appliquer le couvre-feu dès mercredi.
À quand les tortures ?...

Commentaire d’un article révoltant dans l’édition du Figaro du 4 novembre 2005.

Une réflexion sur les « violences urbaines ».