1h de radio pour en découdre avec l’affaire du 8/12 et la répression antiterroriste qui s’abat sur les luttes avec une personne proche des inculpé·es 📻

1h de radio pour en découdre avec l’affaire du 8/12 et la répression antiterroriste qui s’abat sur les luttes avec une personne proche des inculpé·es 📻
Pendant 1h de radio, viens écouter la rouille lyonnaise et la révoltes des inéducables de Fresnes en 1947... 🧨
Les decks, les keufs, les porcs, les poulets, les condés, les bleus, les cognes, la poulaga... 2h de radio pour en découdre avec la police 💥
Lundi 5 juin, à travers la France, une quinzaine de personnes sont perquisitionnées et interpellées, accusées d’avoir participé à l’« invasion-sabotage » de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air (13, Bouche-du-Rhône), le 10 décembre 2022, dont les dommages sont estimés à hauteur de 6 millions d’euros. Nous rédigeons ce communiqué alors que, le mardi 20 juin, 18 personnes ont de nouveaux été arrêtées dans des conditions similaires.
Ci-joint une cagnotte afin d’aider tout.es les militant.es qui font face à la représsion de ces dernières semaines : https://www.helloasso.com/associations/cacendr/collectes/caisse-de-solidarite
Pendant 1h de radio, pousse les portes des bunkers de l’isolement pour entendre les voix et les luttes qui sortent des quartiers de haute sécurité, des quartiers d’isolement et des mitards... 💥
Pendant 1h, on t’embarque découvrir la Californie sous tous ses angles et visiter l’envers de la carte postale... 🏄♀️
« Et tout le monde déteste la police ! Et tout le monde déteste la police ! ». Qui n’a pas entendu scander ce mot d’ordre en manifestations, rassemblements, occupations, lors des confrontations en tête de cortège, lors des charges aveugles des voltigeurs ou bien même lors de manifestations entières nassées par des cordons sur trois lignes de CRS surarmés et sur les dents.
Quelques constats et propositions pour en finir avec l’impunité policière, volet 3/3. A l’ombre de la tristement célèbre inspection nationale, 90 % des plaintes contre la police sont traitées par des « services déontologie » invisibles et encore plus partiaux et inefficaces. La conclusion s’impose : ils doivent disparaître.
Quelques constats et propositions pour en finir avec l’impunité policière, volet 2/3. Les statistiques sur le traitement des infractions policières existent, mais le gouvernement les tient secrètes. En pleine campagne législative, la transparence s’impose !
Malgré une dizaine de condamnations de policiers, l’usage de ces armes n’est toujours pas encadré par les tribunaux. Les suites judiciaires de la manif lyonnaise du 7 mars 2020 le rappellent : l’impunité reste la règle.
Le procès de nos camarades antifascistes inculpés s’est déroulé le jeudi 4 novembre. Après 7h d’audience et deux heures de délibéré, le rendu de jugement a eu lieu : relaxe pour les sept sur le groupement en vue de commettre des violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens Nos trois camarades incarcérés depuis six semaines sont donc libres. Ce n’était pourtant pas gagné d’avance... Retour sur ce procès.
Les syndicats de policiers ont bien raison de dénoncer le laxisme de la justice… en ce qui les concerne. A Lyon, un seul magistrat contrôle l’ensemble de ces affaires : un véritable « Monsieur Classement sans suite ». Son activité est surveillée de près par sa hiérarchie, probablement jusqu’au Gouvernement lui-même.
Dans les CRA les violences médicales sont quotidiennes. Les unités médicales participent au système qui trie, enferme et expulse les personnes sans-papiérisées, et sont directement complices de la PAF. Le soin est par définition incompatible avec l’enfermement.
« Face aux agressions de tous genres au sein de nos lieux, nos luttes et nos collectifs, nous pensons que la dénonciation publique peut permettre de libérer la parole de personnes qui en sont victimes et dont les voix portent moins que celle de leurs agresseur.euse.s. En revanche, nous ne pouvons la voir que comme une étape et nous refusons catégoriquement que ces dénonciations deviennent le point de départ d’une justice punitive d’abattage utilisant le fichage et le harcèlement. Nous n’acceptons pas de tels agissements dans nos luttes et dans les lieux dans lesquels nous nous organisons. »
Ce texte a été écrit par les meufs de la Caisse de Solidarité de Lyon (puis validé par l’ensemble du collectif), à la suite de débats qui traversent un grand nombre de collectifs militants depuis de nombreuses années. Sans prétendre apporter des solutions définitives, il vise à alimenter la réflexion sur les alternatives à la justice étatique, y compris la gestion des agressions sexuelles.
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