Le frère de Sarah a grandi en banlieue. A 18 ans, il est pris dans des rivalités de quartiers et il tue.
Alors la justice doit le punir et avec la peine, sauver la société.
Face à la peine, une émission sur la justice de classe.

Le frère de Sarah a grandi en banlieue. A 18 ans, il est pris dans des rivalités de quartiers et il tue.
Alors la justice doit le punir et avec la peine, sauver la société.
Face à la peine, une émission sur la justice de classe.
Quelle place pour les populations autochtones ?
1h de radio pour s’immiscer dans le quotidien et en découdre avec les habitudes. Presse quotidienne régionale, graffitis de mai 68, attente et isolement en détention, métro-boulot-dodo et plein d’autres bidouilles sonores !
Dans le contexte de la série d’actions de ses derniers jours qui vise le système carcéral en réponse au passage de la loi narcotrafic et à la surenchère sécuritaire qui vise les prisonnier-es, il nous paraissait important de rediffuser ce texte initialement publié sur Indymedia Nantes le 31 mars dernier.
Empire colonial français, système carcéral israélien et résistances des prisonnières, guerre globale contre les peuples et impérialismes tous azimuts... Cette semaine, on propose 1h de radio pour en découdre avec les colonialismes 💥
Cet article explique pourquoi la nomination de Darmanin, passé du ministère de l’Intérieur au ministère de « la Justice » est symptomatique de la radicalisation d’un État qui s’autorise à infliger de plus en plus de violences sociales racistes, sexistes et sécuritaires à l’encontre des populations précarisées, et en premier lieu contre celles racisées.
La décision rendue ce jour dans l’affaire Rémi Fraisse critique sévèrement les juridictions françaises, qui s’obstinent à ne pas condamner l’État pour faute. L’utilisation des grenades à effet de souffle en France est exponentielle. En 2023, un gendarme a failli être tué par l’une d’entre elles.
Condamnation en appel des inculpé·es pour une autoréduction dans un Carrefour parisien
Après une mobilisation intense, le tribunal d’application des peines avait finalement rendu sa décision le 15 novembre 2024, de faire libérer G.I Abdallah. Décision contre laquelle le Parquet national antiterroriste (PNAT) avait décidé de faire appel.
La décision de la Cour d’appel concernant la demande de libération du communiste libanais emprisonné en France depuis plus de 40 ans devait finalement etre rendue ce 20 février, mais le rendu a été finalement ajourné au 19 juin. Cela paraissait l’occasion de faire un bilan sur la campagne pour sa libération à Lyon.
Dans notre dernière émission, on balade nos micros des « quartiers villages » aux dalles de béton des quartiers populaires, des QHS aux quartiers d’isolement et au mitard en taule... Pendant 1h, on ne fait pas de quartier !
Daniela Klette a été arrêtée en Allemagne en 2024, après 30 ans de cavale et est accusée d’avoir fait partie de la RAF, groupe de lutte armé allemand dans les années 80. Dans ses conditions d’emprisonnement comme dans la criminalisation de ses soutiens, on voit une volonté de l’état allemand de détruire une histoire de lutte et de marquer une rupture entre les nouvelles générations de militant.es et celles qui les ont précédés. Par la traduction et la mise en page de ces textes, on a voulu exprimer notre soutien à Daniela et diffuser son histoire, montrer la répression que mène l’état allemand et recréer du lien entre différentes générations et différents pays.
Abolir la police est un livre paru en 2021 qui donne à voir les soulèvements qui ont suivi la mort de George Floyd et explore ce que recouvre le slogan d’abolition de la police qui s’est répandu à travers les Etats Unis et au-delà. Le PDF est disponible ici.
Victime de violences policières à Montélimar en mars 2023, Sonya a déposé plainte. Mais un an et demie plus tard, elle n’a aucune nouvelle. Personne n’a entendu son témoignage, et son signalement à l’IGPN a fini à la poubelle. En septembre, elle vient de saisir un juge d’instruction pour tenter de réveiller la justice.
En dépit de l’acharnement des autorités à masquer l’ampleur du contentieux entre la population et sa police, les chiffres démontrent que la part des auteurs « non identifiés » dans les enquêtes ouvertes par la justice pénale ne cesse de croître. Une rupture a eu lieu sous Macron.
100 morts sous les balles de la police n’auront entraîné qu’un rapport parlementaire de mauvaise foi et une jurisprudence floue. La famille de Luis Bico, tué par la police en août 2017, vient de saisir la Cour européenne. Flagrant déni s’adresse à l’ONU pour dénoncer une inertie française inconséquente et criminelle.
Au printemps, la Cour de cassation a jugé que les policiers peuvent tirer même en dehors de la légitime défense. Dans la foulée, l’Assemblée nationale a esquissé un geste en faveur de la modification de l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure… Juste avant d’être dissoute. Tout reste à faire.
L’idée de ce carnet provient d’une réflexion collective contre l’enfermement, quel qu’il soit, même si nous parlons ici de la prison en particulier. On souhaite que cet outil soit une façon de faciliter le soutien de personnes incarcérées. Il est pensé pour être rempli individuellement tout en étant destiné à être lu par les personnes qui sont dehors et leur permettre de réagir au mieux, surtout dans les premiers moments d’incarcération où la communication peut être inexistante.
Pour la première fois, la justice valide un tir policier mortel, alors qu’il n’y avait pas légitime défense. Luis Bico ne présentait pas de danger immédiat. Mais le policier qui l’a tué, alors que des passants étaient dans sa ligne de mire, échappe à toute poursuite. La CEDH va être saisie.
A l’occasion de la publication du livre « Brique par brique, mur par mur », on découd les fils de l’histoire de l’abolition des prisons, de la police et du système pénal et on fait le tour de l’ésotérisme... 🔮
Le meurtre de Nahel a replacé sur le devant de la scène les conditions dans lesquelles les policiers peuvent aujourd’hui faire usage de leurs armes. A travers une série d’enquêtes et de témoignages, Flagrant déni révèle l’opacité, le flou et la dangerosité des instructions relatives à l’usage de ces armes. Au cœur des controverses, l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure. Une seule solution : son abolition.
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