Contre le formatage et l’oppression des multinationales de la cosmétique sur les poils de notre corps.

Ce texte nous vient d’Italie, il compose le numéro 25 de la revue Adesso, feuille de critique sociale en provenance de Rovereto, dans la province du Trento en Italie. Il revient sur une lutte étudiante qui s’est déroulée en Italie l’an passé, contre le projet de loi Gelmini, prévoyant -tout comme la LRU en France- une réduction progressive du financement public de l’enseignement supérieur au profit d’intérêts privés, rien de bien original donc. Cependant, si nous avons décidés de traduire et de publier cette lettre, c’est que les remarques formulées ici sont aisément transposables au mouvement étudiant français. Nous pensons qu’elle mérite largement un coup d’oeil de la part des étudiants en lutte aujourd’hui, qu’elle peut peut-être déboucher sur des débats internes aux grévistes, du moins, à ceux qui n’en peuvent plus de voir leurs pratiques mise à l’écart par des assemblées générales souverainement démocrates et bureaucrates. Sur le site Non Fides

Rédigé à l’université de Toulouse-Le Mirail, lors du mouvement étudiant anti-LRU-bis.

Stratagèmes du changement. Dans cette période de confusion, où l’économie financière planétaire impose sa dictature « à perpétuité », détruisant les conditions de survie de ses habitants, les solutions de changement actuelles se sont avérées inopérantes, car inadaptées aux nouveaux conditionnements de la société du spectacle.

À l’occasion du 1^er Mai 2009 et de la mobilisation sociale...
le Centre Michel DERRION - CEDRATS
(Centre de documentation et de recherche sur les alternatives sociales) et l’Union locale de la CGA (Coordination des Groupes Anarchistes)
vous proposent une rencontre-débat autour du syndicalisme de lutte.

Un tract d’analyse et de propositions pour préparer le 1^er mai partout où une journée interprofessionnelle de mobilisation ne suffit plus.

Partout, à la une des médias, des JT et des émissions de radio, la même intoxication, le même faux cri d’alarme pour affoler les bons citoyens : le système capitaliste est au bord du gouffre, les banques menacées de faillite générale. « Où va le capitalisme ? », « La faillite du néo-libéralisme » et autres titres bien racoleurs pour faire choc.
A lire sur le site Non Fides

Parce que l’exploitation, l’enfermement, le contrôle, l’isolement ou la domination ne sont pas que des mots, on peut se briser les os courbé sur une machine à coudre, comme derrière une chaîne de montage ; on peut tourner en rond dans une cage en attendant d’être ligoté dans un charter, comme compter les jours en attendant le prochain parloir derrière l’hygiaphone ; on peut aller chercher des mômes à l’école avec l’angoisse de se faire arrêter à la sortie, comme les y abandonner pour regarder tranquillement sa télé ; on peut s’entasser à dix dans une cave, comme on peut se croire chanceux dans une cage à poule ; on peut échapper à la rafle des flics pour retomber dans les filets de la communauté, comme on peut esquiver le contrôle de la BAC pour finir sous la coupe de ses grands frères ; on peut interpeller les petits voleurs en faisant le vigile, comme on peut dénoncer les incendiaires de poubelle de derrière sa fenêtre.
Pour briser les chaînes de la résignation et de la peur, peu importe l’époque, il est toujours la même heure, et il est plus que temps…

Texte d’un groupe de réflexion qui prend racine à l’amphi C de Bron pour une sécession d’avec le désert qu’est notre monde.

Nous sommes envahis de prêches, incessants, ressassant que La Culture - comme si la réalité de ce que recouvre ce mot était univoque- se révèle une source fondamentale de production de « richesse ». Il faut dès lors évidemment encourager, par toutes sortes de moyens, les processus qui peuvent contribuer à ce que les « agents culturels » boostent l’économie.

Encore une fois, alors que l’AG interprofessionnelle avait été faite pour élargir les luttes et les faire converger, les « lignes politiques autoritaires » se sont démenées pour que l’AG accouche de leur ligne ou de...rien.
200 personnes étaient présentes au début de l’assemblée générale. Assez encourageant d’avoir autant de personnes prêtes à pousser la perspective de la grève générale. Mais c’était sans compter l’obsession quasi maladive des groupes de communistes autoritaires présents (...)

Retour critique sur les luttes actuelles dans l’enseignement de la maternelle à l’université

Retour sur une action féministe où nous avons interrompu un concert punk dans un squat lyonnais pour lire un texte politique.

Après la grève massive du 19 mars, une AG s’est tenue à la bourse du travail, rassemblant entre 300 et 400 personnes.
Une assemblée générale certes encourageante mais qui ne dépasse toujours pas le cadre avant-gardiste de gauchistes de tous poils.
Combien de fois a-t-on entendu le mot de grève générale ? Sûrement à chaque intervention !
La question est : comment construire la grève générale ? Et là les avis divergent…

Texte d’analyse de quelques copains belges sur la répression. Les « 9 de Tarnac » de ce coté-ci de la frontière, le secours rouge de l’autre. De l’impasse d’un « front commun contre la répression ».

Texte qui fait une critique de se qui se passe du coté étudiant d’un mouvement démarré après la mi-janvier par les enseignants-chercheurs (EC).

Plusieurs textes issus d’idées noires, la feuille du groupe Durruti de la CGA : état des lieux des luttes sociales, éducation, projet de société et modes d’action au menu !

Après deux semaines de mobilisation, c’est à dire d’alternance AG/manifs/AG/manifs, certains expriment le désir d’autres choses : peuple la fac en organisant, par exemple, des projections, des débats, des repas...

Il faut toujours plus, plus vite, le moins cher possible ! Fast-food, micro-ondes, aliments pré-préparés, agriculture intensive et monoculturelle, entraînent un curieux oubli du temps : oubli de prendre le temps de préparer et déguster les repas ensemble, du temps de la graine qui se fait fruit, des saisons, de la vie...Les jugements incantatoires à l’égard du diktat des industries, la nostalgie des temps jadis où « on avait le temps » empêchent peut-être d’honorer l’émergence de (...)

A propos du conseil pour la création artistique crée par Sarkozy le lundi 2 février 2009.
Ce conseil a pour objectifs, entre autre, « d’éclairer les choix des pouvoirs publics en vue d’assurer le développement et l’excellence de la création artistique française » et d’identifier « les bonnes pratiques mises en œuvre et les projets innovants »...