Non loin d’ici, dans le Jura, un vieux projet de voie rapide (4 voies) abandonné dans les années 90 est actuellement remis au goût du jour par des élus locaux, sans doute encouragés par l’industrie du goudron et de l’automobile.

Non loin d’ici, dans le Jura, un vieux projet de voie rapide (4 voies) abandonné dans les années 90 est actuellement remis au goût du jour par des élus locaux, sans doute encouragés par l’industrie du goudron et de l’automobile.
Le monde éditorial français n’est pas moral. Auteur·ices, il est grand temps de proposer nos textes à des groupes éditoriaux éthiques et respectueux de nos identités.
Entre début décembre 2020 et janvier 2021, les fêtes approchent…
L’existence de cette réflexion s’est profilée un peu par hasard. Loi sur loi, j’ai voulu ne rien rater pour ne pas me retrouver à ouvrir les yeux un jour sur un présent que je n’aurais pas vu arriver.
2020, c’est l’année où l’économie a été en proie à une surproduction inégalée, tandis que le commerce international s’est rétracté depuis 2018. C’est l’année où la sphère spéculative financière a été menacée à tout moment d’éclatement. C’est l’année où les classes dirigeantes ont été toujours plus disqualifiées, discréditées et contestées par la rue, par un front social en pleine agitation, marqué par des soulèvements populaires importants par leur nombre et pour leur durée - les Gilets jaunes en étant une illustration - et qui, désormais, n’hésite plus à entrer dans une confrontation directe, de plus en plus radicale et violente, contre toutes les formes de représentation du pouvoir.
Un témoignage autour du confinement, de la situation actuelle et des raisons qui ont menées à cette situation. Propositions d’éléments de réflexion et perspectives.
Le 12e numéro sort malgré le confinement. Un numéro un peu spécial évidemment qui traite principalement du Covid-19. Au sommaire : un témoignage d’un travailleur social sur la situation des sans abris en temps de quarantaine, un article sur la pression policière particulièrement hardcore dans les cités en ce moment et un texte, à lire ci-dessous, qui tente un éclairage historique de la situation.
Quelques commentaires sur la situation créée par l’urgence sanitaire et les mesures de confinement.
Il y a plusieurs mois, nous proposions une première critique du catastrophisme. Nous persistons ici en posant un constat simple : le discours des collapsologues est de plus en plus en vogue mais n’a pas vraiment l’air d’inquiéter le système. Par quelle étrange opération la question écologique se trouve-t-elle au centre de l’attention de chacun en même temps que la marche en avant destructrice du monde unifié par la marchandise ne cesse de s’accélérer ?
Le Chili, avant-garde de l’ultra-libéralisme dans les années 1970, après le coup d’État militaire de Pinochet qui a permis la mise en pratique des théories économiques néo-libérales, a en quelques jours réinstauré la terreur policière et militaire dans de nombreuses villes du pays. Depuis environ une semaine, après l’annonce de la volonté d’augmenter à nouveau les tarifs du métro et la réaction des étudiants bloquant différentes stations et appelant à la fraude, les chiliens manifestent chaque jour, la plupart du temps pacifiquement. En marge, il y a eu également des saccages et incendies de supermachés, banques, et stations de métro.
Un incubateur de start-ups villeurbannais a pris feu le 8 octobre 2019 au matin et l’agglomération de Lyon s’est réveillée sous un joli panache de fumée. En dehors des éventuels (faibles) impacts en matière de santé et d’environnement, ce n’est vraiment pas très grave.
Le catastrophisme est une idéologie basée sur le fait qu’un terrible futur nous est promis si nous n’adaptons pas notre mode de vie actuel. Ce texte se propose d’en faire une critique.
Une réflexion sur les glissements sémantiques et leurs dérives au sein d’un monde dominé par le capitalisme, sur notre rapport aux normes et à la morale, d’un point de vue queer et anarchiste.
Analyse sur la conjonction dangereuse entre le néo libéralisme et le cyber système de gestion et de contrôle des vies. Depuis les plus grandes institutions jusqu’aux actes quotidiens le recours systématique au numérique nous fait entrer dans un système où le capitalisme peut non seulement gérer nos vies mais rentabiliser toutes les activités au nom du profit.
16 mars 2019, acte 18 des gilets jaunes. La plus belle avenue du monde est ravagée. Encore. En pire. Au point que Macron doive écourter ses vacances au ski (le crime de lèse majesté s’ajoute à « l’attaque insupportable contres la République » ).
Nous présumons d’un tournant majeur dans la révolte sociale, autant dans la communication que dans les moyens d’actions sur le terrain. Tournant qui nous oblige à repenser et faire le point sur nos stratégies de lutte en tant que militant.e.s antifascistes.
Depuis quelque temps, certains font mine de découvrir que l’Union Européenne mène une politique libérale sur le plan économique. Les adeptes du départ de l’union européenne se sentent pousser des ailes. Avec le mouvement des gilets jaunes, pas une assemblée sans que quelqu’un ne rappelle que « rien ne se fera » sans cette sortie, la Frortie [1]...
Le mouvement des gilets jaunes fête ses deux mois, c’était l’occasion pour enfin sortir un journal de mobilisation à Lyon.
Depuis 40 ans que c’est la crise, c’est principalement dans nos portefeuilles qu’on est venu tirer l’argent. À chaque pic de crise ce sont des nouveaux tours de vis qui nous touchent et depuis 2008, ça a pas raté. C’est encore et toujours des aides sociales et des salaires qui ne suivent pas l’inflation et de moins en moins de services publics. Ceux qui ont du pognon continuent par contre tranquillement à s’enrichir. Cette année, il y avait encore 258 millionnaires de plus que l’année dernière.
Un texte où l’on parlera de pourquoi user son temps à écrire sur l’amour et où l’on se demandera pourquoi la question amoureuse est une question révolutionnaire. Où l’on parlera des joies de l’amour mais aussi de la misère sexuelle et affective.
Alors que l’équipe de France vient de se qualifier pour la finale de la coupe du monde 2018, il est de bon ton — y compris chez les militant·es supposément anti-autoritaires —, dans les conversations de couloir et de comptoir comme sur les réseaux sociaux, d’afficher son amour de ce sport "populaire" et de qualifier toute remarque hostile au cirque footballistique actuel de « mépris de classe » ou « d’élitisme ». La critique, ou même la seule mise à distance, du spectacle nationaliste et capitaliste qu’on nous livre semble inaudible. Coup de gueule en forme de lettre ouverte.
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