Quelques commentaires sur la situation créée par l’urgence sanitaire et les mesures de confinement.
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Quelques commentaires sur la situation créée par l’urgence sanitaire et les mesures de confinement.
Il y a plusieurs mois, nous proposions une première critique du catastrophisme. Nous persistons ici en posant un constat simple : le discours des collapsologues est de plus en plus en vogue mais n’a pas vraiment l’air d’inquiéter le système. Par quelle étrange opération la question écologique se trouve-t-elle au centre de l’attention de chacun en même temps que la marche en avant destructrice du monde unifié par la marchandise ne cesse de s’accélérer ?
Le Chili, avant-garde de l’ultra-libéralisme dans les années 1970, après le coup d’État militaire de Pinochet qui a permis la mise en pratique des théories économiques néo-libérales, a en quelques jours réinstauré la terreur policière et militaire dans de nombreuses villes du pays. Depuis environ une semaine, après l’annonce de la volonté d’augmenter à nouveau les tarifs du métro et la réaction des étudiants bloquant différentes stations et appelant à la fraude, les chiliens manifestent chaque jour, la plupart du temps pacifiquement. En marge, il y a eu également des saccages et incendies de supermachés, banques, et stations de métro.
Un incubateur de start-ups villeurbannais a pris feu le 8 octobre 2019 au matin et l’agglomération de Lyon s’est réveillée sous un joli panache de fumée. En dehors des éventuels (faibles) impacts en matière de santé et d’environnement, ce n’est vraiment pas très grave.
Le catastrophisme est une idéologie basée sur le fait qu’un terrible futur nous est promis si nous n’adaptons pas notre mode de vie actuel. Ce texte se propose d’en faire une critique.
Une réflexion sur les glissements sémantiques et leurs dérives au sein d’un monde dominé par le capitalisme, sur notre rapport aux normes et à la morale, d’un point de vue queer et anarchiste.
Analyse sur la conjonction dangereuse entre le néo libéralisme et le cyber système de gestion et de contrôle des vies. Depuis les plus grandes institutions jusqu’aux actes quotidiens le recours systématique au numérique nous fait entrer dans un système où le capitalisme peut non seulement gérer nos vies mais rentabiliser toutes les activités au nom du profit.
16 mars 2019, acte 18 des gilets jaunes. La plus belle avenue du monde est ravagée. Encore. En pire. Au point que Macron doive écourter ses vacances au ski (le crime de lèse majesté s’ajoute à « l’attaque insupportable contres la République » ).
Nous présumons d’un tournant majeur dans la révolte sociale, autant dans la communication que dans les moyens d’actions sur le terrain. Tournant qui nous oblige à repenser et faire le point sur nos stratégies de lutte en tant que militant.e.s antifascistes.
Depuis quelque temps, certains font mine de découvrir que l’Union Européenne mène une politique libérale sur le plan économique. Les adeptes du départ de l’union européenne se sentent pousser des ailes. Avec le mouvement des gilets jaunes, pas une assemblée sans que quelqu’un ne rappelle que « rien ne se fera » sans cette sortie, la Frortie [1]...
Le mouvement des gilets jaunes fête ses deux mois, c’était l’occasion pour enfin sortir un journal de mobilisation à Lyon.
Depuis 40 ans que c’est la crise, c’est principalement dans nos portefeuilles qu’on est venu tirer l’argent. À chaque pic de crise ce sont des nouveaux tours de vis qui nous touchent et depuis 2008, ça a pas raté. C’est encore et toujours des aides sociales et des salaires qui ne suivent pas l’inflation et de moins en moins de services publics. Ceux qui ont du pognon continuent par contre tranquillement à s’enrichir. Cette année, il y avait encore 258 millionnaires de plus que l’année dernière.
Un texte où l’on parlera de pourquoi user son temps à écrire sur l’amour et où l’on se demandera pourquoi la question amoureuse est une question révolutionnaire. Où l’on parlera des joies de l’amour mais aussi de la misère sexuelle et affective.
Alors que l’équipe de France vient de se qualifier pour la finale de la coupe du monde 2018, il est de bon ton — y compris chez les militant·es supposément anti-autoritaires —, dans les conversations de couloir et de comptoir comme sur les réseaux sociaux, d’afficher son amour de ce sport "populaire" et de qualifier toute remarque hostile au cirque footballistique actuel de « mépris de classe » ou « d’élitisme ». La critique, ou même la seule mise à distance, du spectacle nationaliste et capitaliste qu’on nous livre semble inaudible. Coup de gueule en forme de lettre ouverte.
A l’heure où de partout s’expriment des crispations identitaires, ce texte propose de s’interroger sur la nature des rapports sociaux et la manière dont nous les percevons. Si le triptyque « race, classe, genre » est régulièrement au centre de nos discussions, la nature de ces concepts reste souvent l’angle mort de nos réflexions.
Un petit tour d’horizon d’une partie des nombreuses grèves en cours. Réalisé par le Canut info du vendredi, grâce notamment au réseau Mutu-media libres !
Publication de la brochure : Tourisme, un marché du rêve et du divertissement - Discussion de comptoir à propos de tourisme, le dimanche du second tour des élections législatives, chez Janine, dans un village près de Roybon
Depuis plus d’un an maintenant, le Maroc connaît un mouvement de luttes politiques et sociales, notamment dans la région du Rif. Ceci s’inscrit dans le contexte de l’après-2011 et des « printemps arabes », mais aussi dans le contexte historique spécifique de la zone rifaine. L’Union Pour le Communisme vous propose un rappel et une brève analyse de ces luttes, et leur lien avec l’impérialisme français.
Déconstruction et analyse de l’idéologie de la « Valeur Travail », depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui, à l’heure des ordonnances du gouvernement Macron sur la Loi Travail.
Quelques réflexions sur les pratiques de l’occupation et du blocage. Comment celles-ci peuvent-elles être des outils pour combattre le monde Macron ?
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